Thanks for you ,cet été je serai parmi vous inchalah,une belle qaada a tajmait bonne continuation mes fréres. vive l'om vive jsk.

Présent cet été nchallah avec mes amis KARDACHE ainsi que tous les gens du Vilage ... RDV a Thajmaith au mois d'Aout ma yavgha Rebi Visitez www.oualik.skyblog.com

slt 1 grand bravo au concepteur du blog et mille remerciements pour l'initiative que je trouve vraiment tres interessante et louable faire sortir son village de l'anonymat est vraiment bien si j'ai bien compris un des voeux de monsieur salah et de voir les gens de son village ou si vous voulez bien notre village à besoin d'1 coup de main de tout le monde les locaux et ceux d'outre-mer j'espére ke son cri trouvera echo aupres de tous voila ce que j ai à dire pour le moment disons que ceux sont la des paroles spontanees emises sous le choc de l'emerveillement à tres bien tot et chapeau....madjid

bonjour à tous les amoureux de ait ali ouharzoune voici encore une belle autre photo de notre beau village que nous aimons tous. les choses etant ce qu,elle sont, il faut maintenant agir et prendre des initiatives pour rendre ce lieu paradisiaque . a ce qui veulent profiter des biens des joies du bonheur que procure ait ali ouharzoune stp une photo de ath khaled merci a toi

L'origine du nom de AIT ALI OUHARZOUNE. Bien avant 1611,les habitants de TAOURIRT se sont reunis autour des sages du village et qui etaient preside par SIDI ABDELAZIZ ATH SIDI LARBI, avaient decide de construire la nouvelle mosque de taourit (l'ancienne mosque se trouvait en dessous de AGHNI).Ils devaient ramener les agregats (la pierre) de la carriere MOULA qui se trouve au lieu dit IGHIL appartenant à la famille AIT KAKI est qui est distant d'environ 2 à3 km(a vol d'aiseau) du village.Alors les habitants en guise de moyen de transport formèrent une file humaine qui se chargea de faire monter ainsi les pirres jusqu'à l'endroit de GER IHOUNA ou est construite la mosque.Cette operation dura plusieurs jours.A la fin de l'operation (twiza) Sidi Abdellaziz prendra la parole et vanta alors les efforts fournis par les enfants du village .Il recita une priere dans laquelle il demanda a Dieu "ali ouhraze tarawth thaourit . Les autres villageois des alentours quand en leurs demandaient qui etait ce village ,ils repondaient ath ali ouahraze et c'est ainsi qu'est ne le mon de AIT ALI OUHARZOUNE.BONNE FETE DE L'AID A TOUS LES AIT ALI OUHRAZE.

est ce que vrai ce qui est ecrit sur les origines de ait ali ouharzoune ca reste q'une version de kaki je veux bien me documenter sur ca

ttttttttttttttttttttttttrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrroooooooooooooooooooo ooooooooooooooooooooooooppppppppppppppppppppppppppppppppppppppp beau

Qu'est-ce qui est trop beau? Merci pour votre réponse.

bibi d'europe Vs avé toutafé réson. c tro bo avec c méson la vache dan le cham les arbre et lé jardin la campane

Dans quelques heures, rencontre Algérie-Egypte. Vu l'enjeu, je ne peux pas faire l'impasse là-dessus./ Précautions déjà prises: (1)-Autour du gardien des bois, Chaouchi, des élèments un peu spéciaux veillent au grain. -A gauche Sidhi Avdhençar- Coin droit Sidhi Balloua- Au-dessus de la barre transversale Sidhi Abderrahmane veille sur toute l'étendue du terrain. - (2)- Iblis est chargé, quant à lui, de faire des bois égyptiens une véritable passoire/. - Score probable: 3-0 ou 3-1 en faveur de notre cher pays. Ce n'est pas exagéré. Dans la vie, il faut toujours demander le double de ce à quoi vous vous attendez. Vous pourrez avoir alors la surprise de l'obtenir./ Les Algériades pour nous, les jérémiades pour les autres. Coeurs sensibles, s'abstenir. Allez, bon match à vous tous et bonne soirée!

Coupe d'Afrique des Nations. Rencontre Algérie-Egypte. J'y reviens. Je ne veux pas rester muet sur cette combine./ Nos vénérés Saints Sidhi Avdhençar, Sidhi Balloua et Sidhi Abderrahmane n'ont pas rejoint le lieu de la confrontation. Pourquoi me direz-vous? - Et bien parce qu'ils ont eu vent de ce qui allait se passer. Ils ont refusé la cohabitation avec Iblis./ Comment ça? - Sachez que le Grand IBLIS, l'arbitre Kodja BeniNOIR(s) a enjoint à son petit iblis de changer de camp et de se poster devant les bois Algériens. Ce qui fut fait. Et, ce qui était prévu, (la surprise) l'hécatombe, eut lieu mais dans le sens inverse./ - Seuls, les Algériens savent organiser leurs Algériades( au lieu des jérémiades)et ce fut le cas Bravo, quant aux Egyptiens, laissons les à leurs Egypti-aneries./ Pour nous, ce n'est qu'un faux pas. Ne désespérons pas. Nous avons de la ressource. L'avenir nous appartient. Merci à vous!

Coupe d'Afrique des Nations. Match Algérie-Egypte. L'Arbitrage./ - Les jeux étaient réglés d'avance. La machine a fonctionné. Le CHITANE kodjo, retraitable, en fin de carrière n'avait rien à perdre et tout à gagner. Se faire remplir les poches et déguerpir. Son arbitage a été surtout un ABATTAGE (au sens propre du terme) en bonne et due forme. Il a transformé cette expression "ça passe ou ça casse" en: "je casse d'abord le jeu, Haliche- 1°carton jaune- je lasse les joueurs, 3 cartons rouges et je passe l'Egypte en finale". Il a fait le travail qui lui a été demandé de faire. ça sentait la magouille à plein nez. Voilà tout! Question: Pourquoi les Egyptiens ont refusé l'Arbitre Saoudien et lui ont préféré ce diable que je n'ose plus nommé?.

Coupe d'Afrique des Nations. Rencontre Algérie-Egypte. Les Mauvais gagnants et les bons perdants./ - La messe était dite. A 3-0, et à 8 joueurs contre 11 sur le terrain plus le démon , les Egyp-riens avaient ils besoin d'un quatrième but pour assurer leur triste victoire? Oh, que non! Et c'est ce qui les rend petits. Ce qui fait de nous de bons perdants et eux de mauvais gagnants. Qu'avaient-ils à risquer? Y avait-il danger en la demeure? Pas du tout! Seulement, il fallait aggraver le score. Ce qui fait d'eux des minus. On dit bien : "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire". Pour nous, "les petites défaites conduisent aux grandes victoires". Dieu nous prete vie. Sportivement parlant, on s'en souviendra. Nos joueurs n'ont pas démérité. Au contraire! Ils ont mené leur combativité jusqu'au bout, jusqu'à l'extrème limite. Ce sont nos mondialistes. Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils sont élégants. Soutenons-les! Vive l'Algérie! 10 fois, cent fois, mille fois.

Coupe d'Afrique des Nations. L'Equipe Nationale Algérienne. L'Espoir./ - Contrairement à ceux qui sont en fin de carrière et qui ont derrière leurs jambes une bonne dizaine d'années d'exercice, Notre équipe nationale est constitutée d'éléments dont la moyenne d'age ne dépasse guère les 24 ans, dit-on. C'est un groupe tout récemment formé et qui a de l'avenir devant lui. Faisons confiance à nos joueurs. Ils n'ont pas démérité et ils sont notre fierté. 1 puis 2 et puis 3, VIVA L'ALGERIE!

Coupe d'Afrique des Nations. Rencontre Algérie-Egypte. - Ce qu'il faut retenir./ - Sur cette rencontre, je n'ai rien d'autre à vous apprendre. Pour ça, les médias sont là: Débats, presse, radio, télévision. Seulement deux informations. Premièrement: Avez-vous vu dans un quotidien national une caricature résumant à elle seule tout ce que l'on pourrait dire sur ce match? Celle-ci montre le triste, le minus kodjo ayant reçu des liasses de billets (dollars) de la main gauche et brandissant à tout-va des cartons rouges de la main droite. Deuxièmement: Lorsque Haliche quittait le terrain à la suite de son expulsion, il a fait savoir à Shehata comment et de quelles façons l'Egypte avait remporté les coupes d'Afrique des années 2006 et 2008. LA MAGOUILLE! LES TRACTATIONS! L'ARGENT SALE!/ - VIVENT NOS MONDIALISTES! VIVE L'ALGERIE!

CAN 2010. Match Algérie-Egypte. Dans un premier commentaire(non publié), j'ai dit à peu près ceci: On ne peut pas rester muet sur ce qui vient de se passer. Nos vénérés Saints Sidhi Avdhençar, Sidhi Balloua et Sidhi Abderrahmane n'ont pas rejoint le lieu de la confrontation. Pourquoi me direz-vous? Et bien, comme ils ont eu vent de ce qui s'était tramée dans les coulisses, ils ont refusé la cohabitation avec iblis. Que s'est-il passé? - Le Grand Iblis qu'est l'arbitre béninois Kodjia a enjoint à son fils le petit iblis de changer de camp et d'aller se poster devant les bois Algériens. Et ce qui devait arriver, arriva. Une pluie de buts, une hécatombe eut lieu comme prévu mais pas là où on l'attendait.. La surprise fut totale grace à la bénédiction de ce faiseur de mésaventures et il s'appelle aussi Bonaventure. Ah,la belle blague ! /-Pour nous, nos joueurs n'ont aucunement démérité. Ils n'ont pas à en rougir. Ils ont porté le "Combat" jusqu'à son terme et dans les conditions que l'on sait. BRAVO! Seuls, les Algériens savent organiser les "Algériades" et il y en avait partout, à travers le territoire national. Pas de jérémiades, bien au contraire. Laissons les Egyptiens à leurs Egypti-aneries. Pour nous, ce n'est qu'un faux pas sur une peau de banane. Ne deséspérons pas. Nous avons de la ressource. L'Avenir nous appartient. Soyons fiers de nos verts! Salut à tous!

CAN 2010. Match Algérie-Egypte. je reprends, si je me souviens bien, le 2° commentaire non publié. l'Arbitrage. - Les jeux étaient faits d'avance. L'arbitre remonté tel un réveil, programmé tel un automate, les sanctions arrétées dans les coulisses, les applications aux ordres suivies à la lettre et à chaque alerte ne tardèrent pas à faire leurs effets néfastes sur le terrain. Ce referée, au lieu de faire de l'arbitrage, a fait de l'ABATTAGE systématique en bonne et due forme. Il faut écouter les voix de ses maitres et l'arbitre les a scrupuleusement respectées. Qu'avait-il à perdre? - Rien, au contraire. Le Sieur Codjia, retraitable, en fin de carrière, avait tout à gagner et rien à perdre. Se faire remplir les poches et déguerpir. La honte pour le foot-Ball africain. Comme il connait l'expression "ça passe ou ça casse", il se l'applique à sa façon. Comment? - 1°)Il casse d'abord le jeu(avertissement d'entrée pour Bouguerra, 1ère intimidation. 2°)Il lasse ensuite les joueurs(cartons jaunes et rouges, affaiblir les notres et leur porter le coup de grace). 3°) Il passe ainsi l'Egypte en finale. En résumé, il casse d'abord, lasse ensuite et fait passer. Ce qui donne: ça casse et ça passe. Scénario diabolique. Voilà comment l'Egypte est passée et est toujours passée dans les éditions précédentes. Le Sieur Codjia, en bon serviteur, a fait le travail qu'on lui a demandé de faire/ - Les Verts, toujours en avant, et viva l'Algérie qui vous chérit.

Laisse parler ton coeur. - Demain, dernier dimanche du mois de Mai, c'est la fête des mères. A cette occasion, je formule mes bons voeux et mes meilleurs souhaits à toutes les mères de mon village - Ait Ali- en particulier et à toutes les mères du monde en général. 1°)- Une santé vigoureuse pour toutes les mères valides. 2°)- Une guérison complète pour toutes les mères malades ou en convalescence. 3°)- Que tous les soucis s'estompent pour toutes les mères en difficulté. 4°)- Un prompt rétablissement pour les nouvelles mamans. Si vous avez la chance d'avoir encore votre maman, Dieu vous la garde encore longtemps, une attention, un sourire,une tape amicale, un geste et/ou un regard affectueux, une caresse et vous ferez d'elle la plus heureuse du monde. Pour moi, comme pour d'autres, une pieuse pensée à nos mamans qui, de là-haut, à chaque instant, chaque moment, à tout moment veillent sur nous et nous protègent quand on fait appel à elles en les invoquant. Merci Maman d'avoir été Ma Maman à moi. Je t'ai aimée, je t'aime et je t'aimerai toujours jusqu'à la fin des temps. Ton enfant qui ne t'oublie pas. Tu vois!

Amine, Valdor ...

Valdor t'adore Salwa. Soit dit sincérement. Bonne fête à toi Crista!

Rassures-toi Crista. Tu ne te perds pas. Tu es bien là. Ceci est une réponse à ton com du 01/06/10. Bien bonne journée à toi!

Merci Valdor, du baume au coeur que tu m'offres là ... bises et amitiés marseillaises :)

Le Ramadhan 2010. Qu'il soit le bienvenu pour notre santé à tous! Aujourd'hui, 10 Août 2010: nous sommes à l'avant veille (ou veille)du Ramadhan. Dans les années 40/50, les villageois scrutent le ciel pour l'observation du croissant. Chez nous, à Ait Ali, le meilleur endroit où l'on se regroupe est Thaggoudhouchth ath Kaci. Pas celle de maintenant qui a rapetissé de quatre ou cinq fois moins. Lemqam est aussi un autre point d'observation de l'astre pour les Ait Sidhi Maâmar. Il faut dire qu'en ces lieux, les champs de vision sont plus importants et la vue bien dégagée. Debout, assis ou accroupis, de petits groupes se forment. Chacun s'exerce à découvrir ,en premier, le premier quartier lunaire. Dans le temps, on n'avait pas de radio, de presse. Quant à la télévision, c'était la grande inconnue. Ce n'est pas comme aujourd'hui. De temps en temps, les regards se braquent sur une personne qui, durant deux années consécutives, a vu le croissant lunaire. Pour le moment, toujours rien. Puis, soudain, une voix "triomphante" s'élève de l'assistance. C'est celle de Dda Mohand Ouslimane n'Ath Kaci! Toujours lui! Comme les années précédentes! Il vient de voir le croissant. Il nous le montre. Pas si facile à voir pour des yeux non exercés. La nouvelle s'étale et se répand dans tout le village. Demain donc, c'est le début du Carême. Pour cette année 2010, disons à tous les musulmans: Bon Ramadhan!

Le Muezzin. Cette appellation avait eu, dans le temps, un double impact sur nous. Le premier, fait que notre vocabulaire s'enrichissait d'un nouveau mot, d'un nouveau nom : Le muezzin (celui qui fait appel à la prière); l'autre, c'est l'orthographe de ce mot : muezzin avec deux "z" - bizarreté de l'écriture. Entre nous, entre ceux qui savaient et ceux qui ne savaient pas encore, on essayait de "sécher" nos camarades. " Sais-tu comment on appelle, en français, celui qui lance l'appel à la prière, comme Sidhi Ali? Sais-tu écrire ce nom"? - En fait, quelle pouvait être l'origine de ce nom? Le muezzin viendrait du mot arabe "El Mou'Adhane" et dont la prononciation serait égyptienne. Dans ce pays, on prononce "z" à la place de "dh", "gue" pour "dj" comme dans Gamal pour Djamel, Al Gazair pour Al Djazair. Par conséquent, El Mou'Adhane devient El Mou'Azzane. La transcription en langue française donne Le muezzin. Ceci n'est, bien sûr, qu'un avis personnel. -Chez nous, au village, il y avait, à ma connaissance, deux muezzins. J'y reviendrai dans un prochain commentaire si le courant électrique ne fait pas encore des siennes: Chutes répétitives de tension depuis quelques jours. (A suivre)- Saha El Fathor Ennouène!

Les muezzins du village. -Comme je l'ai déjà dit précédemment, il y avait deux muezzins dhi thadarth ennegh. Le premier, dhi El-Djamaâ; le second, dhi Lemqam. Il s'agit, respectivement, bien sûr, de Sidhi Ali n'At Sidhi Larbi et de Sidhi El-Mouloudh Bouchevih (QREP). Les jeunes hommes du village, de quelques années nos aînés, qu'ils se trouvent dhi Ggrihouna ou ailleurs rompaient le jeûne dès le premier appel à la prière et à la rupture du jeûne. Que cet appel émane de l'un ou l'autre muezzin, le résultat est le même.. Mais, bien souvent, c'était Sidhi El-Mouloudh qui se manifestait en premier, dhi Lemqam. En ce cas, Sidhi Ali tirait, au bout d'un long chaînon, sa montre de poche. Sans se presser, lentement, il déboîtait sa romaine (montre) consultait l'heure puis remettait cette montre dans sa poche. L'heure, c'est l'heure! Sidhi Ali n'était pas influençable. Il tenait bon. Il ne bronchait pas. " Droit dans ses bottes", il temporisait. Ce qui d'ailleurs agaçait beaucoup les impatients et ne manquaient pas de le lui signifier. Nous verrons après comment. -Toujours ces coupures intempestives du courant-. (A suivre) Saha Eshor Ennouène!

L'appel à la prière. Pendant que Sidhi Ali, dans son coin, imperturbable, toujours égal à lui-même, tenait bon, quelques jeûneurs s'étaient déjà mis à la bouche, qui une datte, qui une figue, qui une barre de zalabia suite à l'appel à la prière de Sidhi El-Mouloudh, venant de Lemqam. D'autres, moins impatients, attendent toujours. Et, c'est alors qu'arrive le moment où tous en choeur, les jeûneurs, semblant s'être donné le mot, lancent à l'unisson: Aaaden A Sidhi Ali! Aaaden A Sidhi Ali! Aaaden A Sidhi Ali! Mais, Sidhi Ali, ne s'en laisse pas compter. Après avoir, de nouveau, consulté sa montre, il la replace lentement dans sa poche. Et, d'une voix forte, limpide et claire, d'une voix de stentor (il paraît, disait-on, que l'on entendait son appel depuis Sidhi Lounis, dhe guighil N'sedda), il "délivre" l'assistance pour la rupture du jeûne. Alors, les enfants, n'attendant que ce moment, prennent toutes les directions pour apporter la bonne nouvelle dans les maisons, en criant: "Al Moudène Thedène, ouayetchène Ajememe, Seth messat Igherdhaiène". Saha S'hor N Wène! (A suivre).

Sidhi Ali(Qrep). En plus d'avoir été notre muezzin attitré, Sidhi Ali passait dans toutes les rues de tous les quartiers du village en soufflant dhi (dans) El vouq(Sorte de porte-voix) pour avertir la population à l'heure du s'hor. Les garçons aimaient l'accompagner dans sa ronde. Il y en avait même, quelquefois, qui lui tenait le quinquet pour s'éclairer. L'éléctrification du village, en ce temps-là, n'existait pas. Un jour, Sidhi Ali tomba malade. Nous fûmes vraiment peinés. La nouvelle de son décès, deux ou trois jours après son hospitalisation à Tizi-Ouzou, nous a tous consternés. Après cette évocation, disons à Sidhi Ali, Repose dans la paix de Dieu. (A suivre). Saha S'hor N Wen!

Rappel sur les muezzins de notre village. - Il me semble que Ath S'rour avait aussi leur muezzin en la personne de Si Said Ath Aissa(Qrep). Quant aux Ath Ouggni, je ne saurai le dire. (A suivre). Saha S'hor N Wen!

Erratum. Dans mon commentaire du 15 Août- l'appel à la prière- Lire: Mais, Sidhi Ali, ne s'en laisse pas conter(abuser) au lieu de compter. Salut à tous!

La rupture du jeûne. Bien après la disparitipn de notre regretté Sidhi Ali(Qrep), il nous arrivait de nous rendre, les ramadhan suivants, ghour(à) Thaggoudhouchth n'Ath Kaci pour attendre et entendre une salve de trois coups de canon, à partir de l'Arbaâ n'Ath-Ouacif, annonçant la rupture du jeûne. (A suivre); Saha l'efthor N Wen!

La rupture du jeûne(2). Aujourd'hui, les habitudes se sont perdues. La plupart des familles commencent le f'tour par une chorba. Ce qui n'était pas le cas, chez nous, au village, dans le temps. Après une journée d'abstinence, nous rompions le jeûne en prenant d'abord notre café (comme au petit déjeuner habituel du matin, hors ramadhan). Ce n'est qu'après, bien après que l'on servait un repas consistant. Bon appétit!

La Z'labiya/ -Il y avait au village, une femme, Yamina n'At Saâdh Ouslimane(Qrep)-(du quartier n'Ath Khaledh), qui faisait une excellente Z'labiya. D'où tenait-elle cette recette? -Je ne sais pas. Mais, ce que je puis dire, c'est qu'elle était l'unique, la seule à savoir en faire. Dans l'attente de la rupture du jeûne, chaque jour, chaque soir, Sidhi Lahlou n'Ath Vava Ali ramenait sur un plateau des z'labiyas qu'on achetait dhi(à) Ggrihouna, 5 cts pièce(1Douro). La z'labiya faite en forme de main est soudée par une barre en son milieu. Une z'labiya que l'on dégustait en prélevant les barres une à une. Un délice qui nous faisait sucer nos doigts. Sidhi Lahlou avait un frère plus jeune, Sidhi Rachid qui, me semblait-il, était un bon élève parmi ceux de sa génération(Fin des années 30). Salut à tous et Bon appétit!

Azul ! en effet cher Valdor la rupture du jeûne se fait traditionellement avec café lait et pâtisseries, le repas étant servi plus tard ... Bon Ramadan à tous :)

Le mois de Ramadhan/ -Ce mois est subdivisé en trois parties de dix jours chacune. La première qui s'étale du 1er au 9ème jour est appelée Thachrats gu'awdhiwène(chevaux) parceque, disait-on, les jours défilent à la vitesse d'un cheval au galop. Après les premier et deuxième jours d'adaptation au jeûne, nous ressentons moins le carême des jours d'après. Et, c'est d'autre part, justement, pendant cette période que l'on fait jeûner, pour la première fois de leur vie, les jeunes enfants. Généralement, les filles commencent le carême plus tôt que les garçons. C'est une épreuve de responsabilité et de maturité pour nos jeunes jeûneurs. (A suivre). Bon appétit!

Le mois de Ramadhan(2)/ Après les 10 premiers jours de carême, arrive le deuxième palier, appelé Thachrats i Serdhène(mulets), qui va du 10ème au 19ème jour. Ces jours passent à la vitesse d'un mulet au trot. A ce stade-ci, nous tenons encore la route mais la lassitude gagne du terrain. Les enfants, ayant déjà fait leur expérience, l'année d'avant, s'essaient, avec courage, à jeûner deux, trois ou quatre jours, c'est selon..., durant cette tranche-là. (A suivre). je termine comme d'habitude en vous disant: Saha l'Efthor N Wène!

Le mois de Ramadhan(3). La troisième étape, allant du 20ème au 29/30ème jours du carême, est appelée Thachrats Gu'éghial(ânes). Pourquoi? - Et bien parce que les jours semblent interminables. Ils s'écoulent à l'allure d'un âne, chargé à bloc, qui s'apprête à gravir Thassaouent(la montée) n'ethajrats pour se rendre au village, avec des pauses de temps en temps. Nos grands-mères disaient, pour encourager les jeunes jeûneurs: "Le carême? -ce n'est rien! ça va vite passer! Voyons! faites le compte! Nous l'avons(le Ramadhan)entamé un mercredi. Du mercredi au mercredi, ça fait huit jours; Au mercredi d'après, ça en fera quinze. A partir de là, le compte à rebours commencera et les jours s'écrouleront les uns à la suite des autres. Et, nous voilà aux portes de l'Aid Thamezziant"! Ah! si ça pouvait passer aussi facilement qu'on le dit. De toute façon, c'est sûr, les jours passeront. En attendant, patientons encore un peu, la première étape est franchie. Nous abordons la seconde.(A suivre). Saha imensi N Wène!

Le Ramadhan/ Mon premier jour de carême: Ma première expérience/ -Comme je l'ai dit précédemment, il m'a été choisi un de ces dix premiers jours de Ramadhan pour faire mon premier carême. On disait que les jours sont plus faciles à passer et/ou qu'ils sont moins longs. Là, ça dépend des saisons. Ce qui n'est pas le cas, en été, bien sur. (1)- Le jour se lève. C'est le matin. Première épreuve: Pas de café habituel. La bonne humeur s'en va. La mauvaise s'annonce et s'installe en moi, progressivement. J'essaie de me faire une raison, d'oublier, d'occuper le temps du mieux que je peux, en vain. Je vais dehors, je rentre puis je ressors. Vers les dix-onze heures, dans une pièce de la maison, mes parents s'affairent à préparer les gâteaux pour la circonstance. Il y a là, à même le sol, de la farine, de la levure, du sucre, des oeufs, beaucoup d'oeufs et une grosse motte de beurre. Ainsi, je me souviens avoir raté ma première expérience du carême, bien involontairement de ma part. C'est vrai! Un temps d'inattention, j'ai plongé mon doigt dans la motte de beurre, en ai recueilli un morceau et l'ai porté dans ma bouche. Aussitôt, je me ressaisis, le carême! Je regarde à droite, puis à gauche. Personne n'a remarqué mon geste. Heureusement pour moi! Inutile de vous dire que je me suis bien gardé de revéler quoique ce soit. Mon secret, je l'ai gardé pour moi. (A suivre). Saha imensi n'wène!

Le Ramadhan: Première expérience(2). Maintenant, il est midi. L'habitude est une seconde nature. Mais, il faudra bien se défaire de cette habitude(manger) qu'on le veuille ou non. ça gargouille dans l'estomac. ça creuse! ça ne va pas du tout pour moi. Je ne me sens pas bien, mais alors, pas du tout. Vais-je tenir jusqu'à la fin(El-Adhane)? Et le temps? Ce temps qui passe lentement son temps, sans se presser. (3)- C'est l'après-midi. Aux environs de 14/15 heures, je me retrouve dans un champ avec d'autres garçons. Il faut bien passer le temps, Oublier le carême, mais la faim est toujours là. Elle ne me quitte pas. Mon état ne s'améliore pas non plus. Je suis étourdi, assommé, vidé, mort. Ma vue se brouille. J'ai le vertige. Des envies de vomissements me prennent. (4)- Arrive le soir. A une heure que je ne peux pas déterminer aujourd'hui, un évènement de taille, mais alors de taille, se produit au village. Rien à voir avec mon carême! Mais, il y a à voir avec le fait que ça m'a fait passer le reste de la journée en bonne forme (oublié, le carême). Jamais, au grand jamais, je n'ai pu oublier mon premier jeûne. C'est ancré dans la tête, une bonne fois. Si bien qu'à chaque Ramadhan, il m'arrive encore de me remémorer cet évènement. Qu'est-il arrivé, ce soir-là? (A suivre).

Le Ramadhan/ Fait insolite. Ce soir-là donc, dhi(à) Ggrihouna, les jeûneurs occupent la place. Puis, sans avertir, des visiteurs se pointent. Un homme, puis deux, puis trois, puis... Des inconnus pour nous. Ils ne sont pas du village. Le silence se fait. Nous nous regardons avec étonnement. Nous attendons la suite des évènements. Qu'est-ce qui va se passer? Un homme d'assez grande taille se détache du groupe, s'avance, prend à parti Amer Ath Cherif(Vouchebadhane). Il l'accule sous le balcon(Amehrav) n'Ath-Amor. Il le fouille. Il retire d'une de ses poches une boîte de chemma. Et ,là, Vouchebadhane est drôlement secoué, malmené sans ménagement. on lui a vraiment fait passer un mauvais quart d'heure. A la suite de quoi, quelqu'un intervient. Il intercède en sa faveur. On le libère après lui avoir fait promettre ,que plus jamais, il ne toucherait au tabac. (La consommation de tabac et des alcools étaient interdites, en ce temps-là). Personnellemnt, ça m'a vraiment "retourné" de même que d'autres camarades ont aussi été choqués. Que faisait là Vouchebadhane, dhi(à) Grihouna? Lui qui, habituellement, se trouve dhi Thejmayth Ath S'rour. Pur hasard? Coincidence? Ou bien, l'a-t-on fait venir exprès? -Pour qu'il serve d'exemple à ceux qui seraient tentés d'enfreindre les interdits? Quelqu'un a du le "donner". C'est sûr! Il a du faire l'objet d'une dénonciation. Ces gens venus "d'ailleurs", nous les appelions Fellaghas(iffellaguène), terroristes. Ce n'est que bien plus tard qu'on nous recommandait de les appeler "El-Moudjahidine. Drôle d'appellation pour les garçons, El-Moudjahidine. Difficile pour nous d'articuler, convenablement, ce nouveau nom. Je crois bien que c'était pendant cette nuit-là que les écoles (l'ancienne et la nouvelle) ont été incendiées. Toujours est-il qu'au village, il y a eu des endroits qui ont fait l'objet d'un saccage. Il peut cependant s'agir de deux faits s'étant passés à des dates différentes. Pour revenir à mon carême du jour, je ne me suis vraiment pas aperçu du temps qui restait avant la ruptute du jeûne. Cet évènement m'a fait passé le temps. Quant à Vouchebadhane, je peux dire que c'était un bon vivant. Il était estimé de tous. Qu'il repose en paix! Saha i mensi n wène ay Ath-Ali, Anga ma-thellam.(Fin).

Le Ramadhan 2010/ - Petit rappel: Vous souvenez-vous des comptes de grands-mères? - Il n'y a pas si longtemps, nous débutions le Ramadhan. C'était un mercredi. Maintenant, faisons les comptes! Du mercredi au mercredi, ça faisait bien huit jours; au mercredi d'hier, nous arrivons, tant bien que mal, à quinze. Dieu merci! Nous entamons, aujourd'hui, la deuxième quinzaine. Le compte à rebours peut commencer (15,14,13,...1 et bientôt l'Aid). Seulement, voilà, nous sommes au beau milieu de la dizaine(Thacherats) des "mulets". Il nous restera celle que nous redoutons le plus. Aie! Aie! Aie! En attendant, Saha l'Efthor n wen!

Le Ramadhan/ - Amer N'Ath-Cherif (Vouchebadhane). - Un jour, de retour d'un de ses voyages, à l'est du pays, Vouchebadhane ramena, au village, un poste de radio. Pour nous faire plaisir et écouter de la musique, il installe ce poste radio sur un des bancs, en maçonnerie, dhi thejmayth Ath-S'rour. Nous l'entourons alors, par curiosité, et le voyons faire. Il déploie une antenne, la fit prolonger d'un ressort qu'il étire et fixe sur l'un des murs. Il expliquait que plus longue est l'antenne, mieux sera l'écoute(la réception). Il allume le poste, tourne un bouton qui fait avancer une aiguille dans le cadran. De temps en temps, des crépitements, des grésillements empêchent l'audition(parasite). A la bonne station(fréquence), la voix est plus audible, plus nette, plus claire. Voilà, ainsi était Vouchebadhane. Jeune homme, vrai bon gars, sportif, plein de vie, plein d'entrain et qui aimait le partage. J'ai également une pensée pour sa mère et sa tante Na Taous et Na Malha Ath Kardache. Que tous reposent dans la paix de Dieu! - Note: Je rapporte les faits tels que je les percevais alors, moi, enfant. Bonne soirée et Saha S'hor n'wen!

Le Ramadhan/ Le loto. Dans le temps, après la rupture du jeûne, avant même les constructions des garages n'Ath Ahmed, N'Ath Kaki, les gens n'tadarth, pour jouer au loto, se retrouvaient dhi th'hanouts Ath Amer, tenue par Da Va, père de Abdeslam Ath Amer(Qrep)./ Le loto: Pour ceux qui s'en rappellent ou qui ne le savent pas, c'est d'abord des cartons de forme rectangulaire(ou plaques), frappés de différentes couleurs, par série de six(blanc,bleu,rouge vert,jaune...). Chaque carton renferme quinze cases numérotées, séparées elles-mêmes, par des cases vides. C'est ensuite de petites pièces en bois vernis, de forme cylindrique, numérotées de 1 à 90 sur une face. Et enfin, c'est un sac les contenant(ces pièces)./ -Les Tarifs: De 5 à 20 centimes la plaque (ça dépend des endroits). On augmente ses chances de remporter la mise en autant de fois que l'on prend de cartons. Ainsi, on peut, individuellement ou en association, prendre 1,2,3,4 plaques. Il existe une autre option qui s'appelle "Akhangou". C'est une série de six cartons, de même couleur, portant un même n° de série qui renferme tous les numéros allant de 1 à 90. Ce qui veut dire: 1 carton, c'est 15 n°. Six cartons(la série), c'est 15x6 qui donnent 90./ -Le Tirage(le jeu): Les cartons sont servis ou choisis selon ses goûts(de la couleur ou des numéros). Chaque participant se tient prêt, à marquer, à l'aide de petits cailloux, les numéros qui vont être prélevés, à pleine main, du sac contenant les pions. Le préposé au tirage des pièces est souvent choisi en fonction de sa voix et de son articulation. Le silence se fait dans la pièce. La partie va commencer. Assis en arc-de-cercle sur des bancs ou à même le sol, les joueurs attendent...(A suivre). D'ici-là, Saha i mensi n wen!

Le Ramadhan/ Petit rappel: Thacherats i-Serdhane se termine. Bonne forme, à vous, pour le troisième palier. Bon appétit, pour tout à l'heure, bien sûr, cela va de soi.

Le Ramadhan/- Le Loto/ Une partie. Tout le monde est prêt. Le tireur plonge sa main dans le sac. Il en retire une pleine poignée de pions et d'une voix audible, il commence la lecture des numéros tirés. Il pose, au fur et à mesure, ces pions sur une couverture, un carton ou un tapis. Il arrive, des fois, que quelques joueurs s'inquiètent, stressent et s'impatientent de ne pas voir venir les numéros qu'ils attendent toujours. ça leur cause du retard par rapport à ceux qui en ont déjà placé 3,4 ou même 5 cailloux. Alors, l'un d'eux (ou tous ensemble) s'écrie et demande au tireur: "Aya! Khalttis Chouitt! Khalttis m'lih (remue le sac)". Alors, la main du tireur fait tourner les pions et l'on entend le bruit caractéristique de ces numéros qui, s'entrechoquent : Tchak! Tchak! Tchak". Au cours de la partie,, certains joueurs lancent: "Tirnou! Tirnou-Tar!" dès qu'ils alignent, sur une même bande du carton cinq numéros. Pendant le prélèvement des pions et la lecture des numéros, le tireur associe ces quelques termes aux numéros tirés, tels que: 1 pinou, yem... inou/- 33 seg iricc a: x, y, ou z/ -77 sine iqouvach/ 88 snath net caoucaouine/ 90 lqaâ ouchekar(le fond du sac). Cela vous rappelle-t-il quelque chose? (A suivre). Saha s'hor n wen!

Le Ramadhan/Le Loto/ Sa Terminologie: "Welli"! Quand la partie est bien avancée,celui qui n'attend que trois numéros pour faire "carton plein" s'écrie fièrement: "Welli"! A partir de cet instant, le tireur remet en jeu les numéros restants dans sa main. Il va procéder au tirage d'une autre façon. Pion par pion, numéro par numéro, et ce, jusqu'à la fin de la partie. -Si un des trois numéros est annoncé, le joueur intéressé dit: "TTah biou"! Puis, au numéro suivant: "TTah Thani"! Et enfin, "Barkats"! qui veut dire "carton plein", et donc, la fin de la partie. Ce joueur remet son carton pour vérification et reçoit la mise(la recette diminuée d'un certain pourcentage, qui revient au proprio) après confirmation du gain. Parfois, d'autres joueurs, en bonne connaissance de cause, donnent aussi leurs cartons, au tireur, aux fins de contrôle et essaient ainsi de tromper la vigilance du tireur, à qui, généralement, on ne la fait pas. Il en a vu bien d'autres.. Car, ce dernier, assisté par d'autres yeux, s'aperçoit de la supercherie et lancent, à la volée, les cartons supposés être pleins. Tout ceci se passe dans une ambiance bon enfant. Un moment de répit pour siroter une tasse de thé, boire un café et/ou manger des gâteaux. D'autres parties vont se dérouler les unes derrière les autres et ce jusqu'au S'hour ou au passage de Sidhi Ali (El-Voq). (A suivre). Saha S'hor n'wène!

Azul Valdor! trés agréablement conviviales ces loto-soirées que tu nous narres :)

Le Ramadhan/Le Loto/Une partie du Loto Dhi Thejmayth Ath S'rour. Une Anecdote. Souvent, il nous arrivait, aux uns et aux autres de changer de lieux, d'endroits où se déroulaient ces parties du loto. Histoire de voir d'autres têtes, de vivre d'autres ambiances, d'autres comportements. C'est comme ça, qu'un jour, nous nous retrouvons dhi Thejmayth Ath S'rour pour assister au loto. Je ne me souviens plus très bien de la personne chargée du tirage et d'un autre joueur concerné par le gag. Mais, il se pourrait bien qu'il s'agisse de Vouchebadhane(encore lui, vous voyez) ou de Merzouk Ath Ouamer pour le premier; et de youcef Ath Kardache pour le second(le joueur). Pour faire "carton plein", Youcef attendait le numéro 64. Ce qu'avait remarqué et bien compris le tireur. ça ne lui a pas échappé pour la bonne raison qu'il se trouvait juste à côté. A un moment, le tireur prend un pion, le tourne entre ses doigts, regarde Youcef et annonce:" 64"!. -Youcef: Baaaarkats! A la suite de quoi, le tireur continue: "Orze"! - Quoi, Orze! réplique Youcef. Alors le tireur lui dit: "Ce n'est pas 64 que j'ai tiré mais le numéro 74". Regarde par toi-même! Youcef est dans tous ses états. Il vient de se faire avoir. Il ne veut rien croire. Il veut vérifier la version du tireur. On ne peut pas se faire avoir comme çà, si près du gain. A l'issue du contrôle, il s'avère effectivement que le pion 74 a été bien tiré puisque le 64 était encore au fond du sac. On arrête là la partie. Celle-ci est annulée après avoir fait des mécontents qui attendaient pour remporter la mise. Il faut tout recommencer. (Fin). Et, Saha l'Efthor n'wen!

Le Ramadhan/ -Autre distraction/ -La Tombola: Comme le loto se joue généralement la nuit, bien après le f'tor, pour permettre aux gens de veiller jusqu'au S'hour; la tombola, elle, se joue le jour. Elle permet aux jeûneurs, surtout les après-midi d'été, aux environs de 16/17 heures, à l'heure où la température se rafraîchit, de voir vite passer le temps jusqu'à El-Adhan, sans trop d''embarras./ La tombola: Les jeunes qui proposent ce jeu se rendent à Tassaft-Ouguemoune, Chez Dda El-Hadj Lamara Ath Ouarav(Qrep), grossiste en Alimentation Générale, qui approvisionne en tous genres, les commerces de notre douar./ Le Jeu: C'est une boîte contenant, je crois(si mes ouvenirs sont bons), une centaine de paires de gâteaux. Ces gâteaux sont reliés par un emballage en papier avec une languette intercalaire où figure les numéros allant de 1 à 20. Les numéros gagnants sont les: 5,10,15 et 20. Remarque: Le numéro 25 est retiré du jeu par l'acheteur. Ce dernier ne propose pas le gros lot au tirage. Il se le garde. Il se le réserve. Il se l'approprie pour la simple et bonne raison qu'il n'a, en définif, que ça à gagner. Plus loin, nous verrons pourquoi? -Ce gros lot peut être un bol, une coupelle, une tasse de café ou un verre à thé. Le but du tirage est bien sûr de gagner un paquet de gâteaux. Plus élevé est le n° gagnant(15,20), plus grand est le paquet de gâteaux que l'on emporte. Exemple: les numéros 5 et 10 ouvrent droit aux petites plaquettes tandis que les numéros 15 et 20 vous font prendre les plus grandes./ -Le Déroulement du jeu/ Le tirage des numéros: Le vendeur introduit dans la boîte un ou deux numéros gagnants. Il prend bien soin de mélanger, après retournement des gâteaux, ces paquets parmi tant d'autres afin de les "noyer" dans la masse et réduire ainsi, de beaucoup, les chances de gains des tireurs. Mais, les joueurs vont s'essayer, malgré tout, au prix de plusieurs manipulations, à trouver les bons numéros.(A suivre). Et, Saha l'Efthor n wen! (Bon appétit)

Le Ramadhan/ La Tombola. Dans le jeu, souvent, le vendeur, de mauvaise foi, glisse dans la boîte de vrais faux numéros gagnants. C'est pourquoi, parfois aussi, pour ne pas se sentir bernés, les joueurs demandent à voir les numéros gagnants avant d'être introduits dans la boîte. Parce que, tant qu'il y a des numéros gagnants dans la boîte, le jeu peut toujours continuer. Dans le cas contraire, lorsque tous les lots sont emportés, il n'y a par conséquent pas d'intérêt, plus aucune motivation à faire le jeu. Et, pour inciter les joueurs au tirage, on a trouvé une autre parade. C'est le tirage du "plus fort". -En quoi consiste-t-il? -Explication: Deux personnes sont en présence. Chacune d'elle prend une pile de gâteaux dans la boîte. Elle déchire ensuite (avec l'ongle du pouce) le papier pour découvrir le numéro tiré. N° plus élevé:gagnant -N° plus faible:perdant, ça se comprend. Deuxième tentative: Résultat inverse. Le premier gagnant perd cette fois-ci. Il y a donc égalité entre les tireurs. Le jeu va continuer. Que se passe-t-il dans ce cas là? -D'un commun accord, on procède comme au tennis. C'est le Tae Breack! On joue le tout pour le tout. C'est le moment le plus intéressant, le plus prenant, le plus captivant, le plus excitant. Qui va l'emporter, se demande-t-on? Qui va s'en sortir à bon compte? Qui va payer la sauce? C'est cet instant qui va retenir toute l'attention de tous les assistants qui regardent, alternativement, l'un et l'autre joueur. C'est bien sûr celui dont le numéro est plus petit qui va régler la note. C'est ainsi, en définitif, que le vendeur arrive à écouler les gâteaux(souvent émiettés par trop de manipulations) restants dans la boîte. -Au final, à ce jeu là, on se gardera bien de retenter l'expérience(achat d'une autre boîte) pour la simple raison que l'on en sort rarement gagnant dans cette affaire là, exception faite du gros lot que l'on a pris soin de ne pas mettre en jeu. (A suivre) Saha l'Efthor n wen!

Le Ramadhan/-La tombola/-Le numéro gagnant: Une anecdote. -Durant le Ramadhan, les après-midi se suivent et se ressemblent au village. Vers les 16 heures, comme le mercure baisse, le temps se rafraîchit. Grihouna s'anime peu à peu. Les gens des quartiers alentours (des Ait Khaled aux At Salah, en passant par Ath Naâmane, Ath Amer, Ath Kaci dh'At Challal)s'y retrouvent. A cette heure, les premiers venus s'installent à l'ombre du mur n'd'Ali Ath Younès où ils aiment s'adosser. -Baâziz Ath Kaci(que je salue bien au passage) arrive à son tour. Il interpelle un jeune homme tenant dans ses bras une tombola.. Pour ne pas "tirer" dans le vide(pour rien), il demande à voir un numéro gagnant avant son introduction dans la boîte. C'est le N°10. Les piles de gâteaux sont ensuite mélangées sens dessus dessous. Da Arezki n'Ath Kaci(Qrep) était là, lui aussi. Il doutait que Baâziz puisse réussir sa prouesse, de même que les autres, d'ailleurs. Alors, Baâziz place le couvercle de la boîte à côté. Dans ce couvercle, il dépose, une à une, les piles de gâteaux au fur et à mesure du tirage pour éviter un double emploi(ne pas prendre deux fois la même pile). Quelquefois, il s'attarde sur une pile, l'examine puis la pose à côté des autres. Il fait croire que c'est la bonne. Il feind de jouer mais, il sait ce qu'il fait, ce qu'il veut assurément. Maintenant, Baâziz rit. ça se voit à son expression. Il tient fermement, dans sa main, le bon numéro. Il passe alors son ongle sur le papier, découvre la languette où l'on voit, porté dessus, le N° 10 à la surprise générale. Baâziz prend son lot(paquet de gâteaux) sans dévoiler, ce jour, le secret de sa réussite, malgré notre insistance. /Remarque/- pile de gâteaux: deux gâteaux enveloppés, accolés l'un à l'autre, séparés par une languette en papier. (A suivre). Saha S'hor n wen!

Le Ramadhan/ La Tombola/ Tirage d'un N°gagnant: Une Anecdote(fin). -Quelques jours passent. Après que nous l'ayions relancé plusieurs fois, Baâziz Ath Kaci,de guerre lasse, consent enfin à nous dévoiler le moyen par lequel, il arrivait, sans risque de se tromper, à reconnaître du premier coup d'oeil une pile de gâteaux gagnante de la tombola. Il nous montre deux plaquettes de gâteaux. Elles sont, en tout, identiques(marque,emballage,impression sur le papier). Rien à dire la-dessus! A notre insu, il nous fait voir une troisième plaquette. Nous regardons, nous comparons. Rien à dire non plus! Elle est pareille, en tous points, aux deux premières. "Vous regardez sans voir comme on peut entendre sans écouter" nous dit Baâziz. Il faut avoir un sens aigu de l'observation. En effet, l'impression portée sur le papier des plaquettes: marque(le Bey, je crois), fabricant, adresse sont en tous points pareils SAUF pour les piles gagnantes. Au verso de ces paquets, il est porté, en plus petits caractères, l'adresse suivante: 2,Rue des Messageries- H-Dey. Voilà l'astuce! -Quand celà s'est su, les vendeurs de tombola, changeaient l'emballage des plaquettes gagnantes par celui d'autres plaquettes. -Plus tard, au niveau de la fabrique, on a uniformisé aussi l'adresse sur toutes les piles de gâteaux. Mais, on a tout de même eu assez de temps pour emporter quelques lots grâce à Baâziz Ath Kaci, à qui, je dis aujourd'hui, mon salut, et lui souhaite une bonne fin de Ramadhan et un bon Aid.(Fin). Saha imensi n'wen!

Le Ramadhan/ Aujourd'hui, mercredi 08 septembre, 29ème jour de carême, n'est-ce pas? ça y est, nous y sommes déjà. Vous vous souvenez des commentaires précédents? -Du mercredi, au mercredi, au mercredi et ainsi de suite... Nous étions à la veille du carême. Nous voilà, à présent, à l'avant veille ou veille de l'Aid. Thacherats gueghial(les dix derniers jours) tire à sa fin. Même si le temps est long et surtout lent. Tout à une fin. - Voici quelques souvenirs, assez lointains, à propos du Ramadhan: 1°)-Peu avant la rupture du jeûne, nous allions puiser de l'eau de source dhi Th'lioua n'Da Mohand Ouchavane Ath Amer dans des bouilloires(Thifatirine). 2°)- Devant les maisons, au dessus des portes, il y avait, en suspension, des gargoulettes, enveloppées dans des sacs de jute, au fond desquelles on mettait soit du sable, soit des grains d'orge pour accélérer et maintenir la fraîcheur de l'eau. Excellent procédé pour étancher sa soif. Comme son nom l'indique Thaberradats(qui fait geler, qui tient froid). Pluriel:Thiberradiyine). 3°)- Après l'Efthor, on s'offrait, au son des grillons, des ballades nocturnes, au clair de lune, dans les ruelles et autour du village. 4°)-Enfin, Azeka Tassouiqth l'Aidh(peut-être), Attendons le verdict. Ya Hassrraaaaah! Les fêtes d'Antan! Et, Saha s'hor, nigh l'Aidh n wen. Koul souggas At-ilim s-thezmerth n wen!

Petite correction au commentaire précédent: Je voulais dire Thilioua n'Da Mohand Oubrahim Ath Amer(Qrep).

Le Ramadhan/- Aujourd'hui,J-1 de l'Aid. Puisque du début, nous avons compté les jours, nous allons maintenant compter les heures, les minutes, les ultimes secondes qui nous séparent de la rupture jêune. Rappelez-vous ces contes de nos grand-mères. 1°)-A l'arrivée du carême, le Ramadhan, à haute voix, s'adresse au ventre, (estomac)-Thaâboot, en ces termes: "A Thaâboot! Dh'Achou ikem youghène(De quoi te plains-tu?)- Thaâboot, d'une voix à demi éteinte, réplique: Aqliyi oudhnagh à Sidna Ramadhan(Les estomacs vont se creuser). 2°)-A la fin du carême, comme c'est le cas, Thaâboot,à haute voix, s'adresse à Sidna Ramadhan dont la tête est maintenant enserrée d'un foulard: "A Sidna Ramadhan! Dh'achou ik youghène? - D'une voix faible, un peu lasse, Sidna Ramadhan répond: Ahhelcagh!(je suis malade). Adh rouhagh! -Et Thaâboot de dire: Rouh! Rouh! S'echfaâ negh! Slehhna negh! Our nemeth ar dhacnaless! (va! va! Que Dieu nous prête longue vie! Et que, nous rejeûnerons encore!/ -Que se passe-t-il le lendemain? -C'est la fête, la joie, le bonheur, la quiétude, la sérénité, la convivialité, le bien-être dans tous les foyers. C'est le jour des congratulations./ -La prière de l'Aid dhi El-Djamaâ N'Taourirth: Exceptionnellement, ce jour-là, nos vieilles femmes se rendent également à la mosquée pour faire la prière de l'Aid. Elles se placent aux derniers rangs, derrière les hommes. ça nous émerveillait de les voir ainsi participer aux cantiques religieux, implorations et adorations du Tout Puissant. L'air était si doux et agréable à entendre: Allahou Akbar! Allahou Akbar! Allahou Akbar! Wa el Hamdou lillaaah illah! Wa la qouata illa billah! Laaa ilaaah ila Allah! Allahou Akbar! etc... - Quel bonheur! Quelle atmosphère! Quelle ferveur! Ya Hassrraaaaaah! A Youssane Enni! (A suivre). Saha l'Efthor n wen!

Vendredi,10 septembre 2010: Jour de l'Aid Thamechttouhth. Avant tout, Bonne et heureuse fête à vous tous!/ 1°)-Thazzalith dhi El-Djamaâ: Chez nous, au village, sachez que nous attendions avec impatience la fin de la prière dhi El-Djamaâ N'Taourirth. Les vieilles dames sortent les premières. Puis, arrivent les hommes. Commencent alors les embrassades, les bousboussates, saha laidh ic, saha laidh n wen, Aid-ek Moubarek, Aid-koum Moubarek, L'Aidh Thassadhith, Thamervouhth, et tout, et tout! On s'embrasse, on s'enlace, jeunes et vieux, sans se lasser./ 2°)-Une collation ghour(à)Ath Kaci: C'est un rituel. Après toutes ces effusions, Da Arezki n'Ath Kaci(Qrep) invite, chez lui, les prieurs à prendre un thé ou un café. ça a toujours été ainsi, chaque année, à l'occasion de la fête de l'Aid S'ghir. C'est toute une procession de personnes qui se dirige vers El-Vardj Ath Kaci./ 3°)-Une visite chez les marabouts: Amghafar nigh ziarra ghour(à) Imravdhane. Après la collation, vient la visite chez les Ait Si Larbi. Par petits groupes, nous nous dirigeons vers le quartier n'At Sidhi Larbi. Nos haltes successives commencent par celle de la maison de Sidhi El Hadj Larbi, puis Sidhi El-Hocine, Sidhi Mohand Said et Sidhi Mohamed(Si Abderrahmane), Sidhi lounis(Qu'ils reposent tous en paix). Lors de chacune de nos visites, nous offrons en guise de Waâda 5,10,15 ou 20centimes(On disait Doro). En retour, nous avons droit, chacun, à deux ou trois beignets d'excellente qualité./ 4°)-Heureux ceux qui ont vécu ces moments-là et qui s'en souviennent!/ 5°)-ithoura, dhachou Awen Dernough? -Que vais-je ajouter? sinon de vous redire: Saha l'Aidh n wen! Prenez soin de vous et de toute la famille! L'Ayaliou vous salue bien!

Jour de l'Aid/ -Alkhir fellawen. As Assadhi amervuh. Saha laidh n wen ay Ath Ali n'tadarth et d'ailleurs à travers le monde. Bons voeux, bonne fête et bonne santé! Salut à tous!

Passée la fête de l'Aid, je vais aujourd'hui aborder un autre sujet: Lakhrif./ C'est la période net-vakhsissine(figues fraîches). Elles sont mûres, bien mûres, trop mûres même. Qu'en en fait-on à ce stade-là? - On apprête les claies(idhenyène) qui vont recevoir, au grand air, ces fruits mûrs et obtenir ainsi des figues sèches(inighmane). L'étalage se fait sur les toits des maisons, dans les champs, les jardins ou dans les cours intérieures des maisons pour de petites quantités de figues./-Une claie est un assemblage de roseaux(par paire) à claire voie. Le matériel: La matière principale est le roseau. Il faut aussi trois bâtons"supports", trois pelotes de fil de fer et des faucilles(Immeggrène)./ Montage de l'ouvrage: A l'aide des faucilles, on débarrasse les roseaux de leurs longues feuilles. -Un jeu pour les enfants-. Les faisceaux de roseaux sont ensuite placés deux par deux le long des bâtons "supports". Ils sont alors fixés, liés solidement avec les pelotes de fil de fer. On obtient ainsi une claie(Adheni) très solide, si solide qu'elle peut durer des saisons. Les fruits mûrs ou éclatés(Thifrach) sont alors étalés à l'air libre, sur ces claies, pour donner au séchage inighmène. Bon appétit! (A suivre).

Thavouqchirth: Savez-vous ce que c'est? C'est un jeu dont l'enjeu est de manger Thivekhsissine sportivement parlant.. Comment y joue-t-on? - Le jeu se pratique quelque soit le nombre de participants. A partir de deux et plus. On tapisse le sol de 5 ou 6 grandes feuilles de figuier. Sur cette surface, on y dépose plusieurs quartiers de figues fraîches préalablement choisies(les meileures). Au centre un plus gros fruit reçoit en son milieu une tige de feuille qui va servir de cible. Les joueurs s'assoient autour du jeu. Une grosse feuille de figuier est découpée en forme de cercle et trouée en son milieu. Il s'agit de placer cette feuille sur le revers de la main, entre les doigts écartés,(l'index et le majeur) et de procéder au lancer. Si la feuille atteind sa cible(se placer au dessus du fruit, dans la tige), le lanceur prélève alors un morceau de figue de son choix et le mange. Il mangera autant de morceaux qu'il réussira de tentatives. s'il échoue lors d'un autre essai, le tour passe et aux suivants de tenter leurs chances et gagner le droit de manger thivekhsissine. C'est ce qu'on appelait Thavouqchirth. Ce jeu existe-t-il toujours? Je ne sais pas. J'aimerai bien le savoir. Achetons thivekhsissine pendant qu'il est encore temps et jouons également à la maison avec les enfants. Pourquoi pas? Bonne chance bon jeu et bon gain (Fin).

Da El-Hadj-Sadek Ath-Ouzouaou(Qrep). Rentrée Scolaire/ -Que je m'en souvienne, ça s'est fait pendant deux ou trois années consécutives. La rentrée scolaire se faisait, dans le temps, un 1er Octobre. Les écoliers devaient se présenter, le lendemain à l'école, dans un parfait état de propreté vestimentaire et corporelle/ -Vestimentaire: Cela ne posait pas de problèmes majeurs(habits neufs ou propres)/ -Corporelle: Visite de propreté, bien. Mais le hic, c'est les cheveux. Rares étaient ceux qui pouvaient s'offrir une belle coupe(moderne). Les autres portaient un bérêt ou une calotte pour couvrir une boule rasée(Boule à zéro). Certains gardaient une tignasse-petite touffe de cheveux, sur le devant du crâne-. Mais la majorité des garçons avaient une coupe à la "Mongole" qu'on appelait Thagnant./ -La veille de la rentrée, nous nous alignons, l'un derrière l'autre, chacun attendant son tour pour passer et se faire tondre les cheveux, bénévolement, dhi th-ssedarth Ath- Ouzouaou, par Da El-Hadj-Sadek(Qrep). Mon tour arriva. Quand j'ai senti le froid du plat de la tondeuse me parcourir le cuir chevelu, d'avant en arrière, je me disais dans mon for intérieur: "ça-y-est", c'est fait! Quelle délivrance! -De changer de coiffure, comme ça, pour la première fois dans ma vie, j'étais aux anges. J'en avais marre de Thagnant et de la tignasse. J'ai "grillé" Aqerou Bouzguer(La tête de boeuf). Je m'en suis passée. Je ne l'ai pas attendue; Je l'aurai peut-être encore attendue longtemps. Bref! - Ma mère, en me voyant rentrer ainsi, ne put retenir son souffle. Je l'ai mise devant le fait acompli. Finalement, et comme le veut l'usage, ma mère a fait une waâda pour fêter l'évènement. Hardie, la jeunesse!---------------------Bonne rentrée à tous nos écoliers!------Bonne réussite! Et, Salut à tous!

La rentrée scolaire/-Restons dans l'air du temps/-Mr Jobert. En remplacement de Mr Ould Hamouda Ouali(Qrep)affecté en tant que Chef d'Etablissement à l'école d'Ighil-Bouamas(début des années 50), Le premier instituteur français à être nommé à l'école d'Ait Ali Ouharzoune s'appelait Mr Jobert. -Un jour, au lieu de nous rendre commme d'habitude en classe promenade ghour(à) Thighediouine d'où nous ramenions,au retour,de la lavande,nous nous préparons cette fois à aller vers Assif Ath Ouacifs. Là, nous élevons une murette pour aménager une retenue d'eau dans la rivière. Puis, nous prenons un bon bain dans le bassin sous les yeux amusés de nos instituteurs. Je me rappelle de ce que Mr Jobert considérait Da Va -Aomar Ath Lakehal-, alors élève de CM2, je crois, plus comme un ami que comme un élève. Mr Jobert était de taille tout juste moyenne et présentait la même carrure que Da Va, assez fort déjà physiquement pour son âge. Da Va tenait beaucoup plus de son frêre aîné Da Ouali que de ses autres frères. N'est-ce pas ainsi Da Va? -Cordialement, je te salue! (A suivre).

Azul, cher Valdor, à toi et tes visiteurs, AZUL !!

La rentrée scolaire/ -Ecole d'Ait Ali Ouharzoune. Un an après: Mr Jobert s'en va. Deux autres instituteurs français sont affectés dans notre école. MM.Guenon et Jean jacques Montdubourg. Mr Guenon était marié et a eu une enfant prénommée Patricia. -Un soir, lorsque Mr Guenon et son épouse se rendirent, pour la pemière fois, ghour(à) thehanouts Ath Ouzouaou pour faire leurs emplettes, ce fut pour nous un évènement inhabituel. En effet, il était rare de voir un instituteur arpenter les rues du village., sinon jamais, que je sache. Madame Guenon poussait la petite voiture dans laquelle était sa fille Patricia. Ce qui ne manqua pas d'attirer l'attention des enfants qui se faisaient un plaisir de les accompagner mais à une distance respectable. Aux abords des maisons, des femmes poussées par la curiosité de voir ces "irromyènes" n'hésitaient pas à jeter un oeil sur ce couple de français avec leur fille à travers les portes entrebaîllées. Ainsi était une scène de vie au village.

Le Marchand ambulant des fruits et légumes/-Sidhi Ouali: Avant Da Rabah n'Ath Ahmed et la construction de son garage, le marchand ambulant des fruits et légumes était Sidhi Ouali qui venait avec son camion de Beni Yenni. Vers les 14/15 heures, il arrivait et stationnait son 2,5T à l'ombre du grand frêne(Thaslant l'école). A notre âge, l'idée qu'on se faisait des irromyènes et des produits français était super par rapport aux produits locaux. Ici, quelques reflexions des camarades concernant certains articles. Chez nous, nous mangeons "Thouzadhla" avec leurs feuilles velues. Les français, eux mangent de la salade dont les feuilles sont plus douces et l'aspect agréable à voir. Nos navets à nous sont blancs, les français les ont en couleur(ce sont des carottes). Nous ne connaissions pas ce légume-là. Un jour, Sidhi Ouali avait ramené des casiers de sardines. Nous, de la sardine, à l'huile ou à la tomate, nous n'en connaissions que les boîtes de conserve. Mais là, c'était autre chose qu'on nous proposait. La nouvelle fait le tour du village. Et c'est à qui le premier va se faire servir 250g, 500g, ou 1kg de poissons. Préparés avec beaucoup de soin, saupoudrés ou enroulés de farine ou de semoule, le goût auquel nous sommes habitués est bien différent de celui que nous connaissions dans la conserve. Personnellement, j'étais content sinon fier que ma mère ait su préparer et faire frire les poissons(avec leurs yeux). Un régal pour un non habitué. Au revoir et bonsoir!

Sidhi Maâmar/-Lemqam : Trop petit pour me rappeler l'évènement pour lequel se déroulaient ces veillées et ces danses nocturnes dhi(à) Lemqam n'Sidhi Maâmar. Etait-ce à l'occasion d'une fête religieuse, l'Achoura, Le Mouloud? -Fête pendant laquelle venaient, une fois, par an, durant presqu'une semaine Ath Vihinoune ghour(à) Sidhi Maâmar. Des boeufs, des veaux étaient sacrifiés. Un grand couscous était offert aux visiteurs-invités. Celui dont je me souviens le plus est un excellent danseur. Il portait même une sorte de jupe dont les pans voletaient au rythme incesssant de ses déhanchés endiablés. On l'appelait Si Moh. Il évoluait gracieusement au son de la musique et des tambours-immendouyars. Au passage, il récoltait ou on lui collait entre les lèvres des billets de banque qu'il glissait ensuite dans son turban. C'était Si Moh, le danseur-étoile. C'étaient des nuits de liesse populaire, des nuits de rêves, des nuits magiques, des nuits fantastiques. Akka i-lane Ath-Ali n'Zicc-enni(c'est ainsi qu'avant vivait Ait Ali. Nostalgie quand tu nous tiens! -Que ceux qui ont vécu ces temps-là ne nous privent pas de leur apport. Qu'ils se manifestent donc! Un plus pour cette modeste contribution. Bonsoir!

Ifqirane n'Sidi Ammar/- Ils venaient, je ne sais d'où? Ils étaient huit, dix, douze, peut-être plus dans le groupe qu'ils formaient. Ils portaient de grands étendards. Ils passaient dans les rues du village en jouant des tambours. Ils s'arrêtaient devant quelques maisons. Nous les accompagnions dans leurs mouvements et déplacements. Nous étions de plus en plus nombreux à faire partie de leur procession. Mais, le clou du spectacle qu'ils nous offraient, si j'ose dire ainsi, c'était quand l'un d'eux, à coup sûr, le maître de cérémonie, fait venir devant toute l'assistance, un "ifqir" pour lui planter deux et même trois longues aiguilles qui lui transpercent la joue de part en part. Ce dernier ne réagit pas à la douleur. Il reste insensible à l'opération. Il nous regarde même comme si de rien n'était. Le voir comme ça, nous glace le sang et nous donne la chair de poule. Vient ensuite le moment où le Cheikh retire délicatement les aiguilles. Aucune goutte de sang ne coule de ses joues transpercées. Nous en restons baba. On les appelait Ifqirane n'Sidi Ammar. Au revoir!

Thamaghra dhi Thadarth E'negh/- Une fête au village/ -Quand à l'occasion d'une fête au village, circoncision-mariage, on lance des invitations aux villageois, cela se faisait de la sorte: Pour éviter un trop grand regroupement des gens devant la maison et pour ne pas trop faire attendre les invités dehors, on procède aux invitations quartier par quartier. Le maître de maison, aidé en cela par deux autres membres de la même famille, pour n'oublier personne, charge les "estafettes" -jeunes hommes investis de la mission de "faire les quartiers" qu'on leur aura préalablement désignés. -Des quartiers les plus éloignés d'abord, les invités se présentent généralement ensemble et mangent en groupes. En attendant leur tour de passer autour de la table(Autour n'etvaqyines, plats en bois), les discussions vont bon train. Lorsqu'arrive enfin le moment de rentrer dans la maison, on prend la précaution de se déchausser devant la porte pour accéder au parterre couvert de tapis. Au centre, une ou deux n'etvaqyines pleines de couscous sont dressées avec tout autour des cuillères à soupe en bois sculptées. (A suivre).

Thamaghra dhi Thadarth n'Egh(2)- Arbah! Arbah! Arbah! -Autour de la pièce, le long des murs, les marabouts(Imravdhène) sont assis pour donner la Fatiha à chaque fin de service. Les cuillères utilisées sont les mêmes pour tous sauf quelques exceptions. Après chaque service, on rajoute du couscous dans les plats en bois(Thivaqyine) pour combler les vides laissés par les cuillères. Chacun fait son "trou" dans le couscous avec la cuillère pour laisser le beurre arroser le couscous, d'où l'appellation: Seksou boudhi dh'Eskor. De pleines poignées de sucre saupoudrent le couscous. On remue le tout et on dit: Bism-illah! Les cuillères jouent pleinement leurs rôles. Un bon morceau de viande vient accompagner le tout. -D'autres préfèrent Seksou dh'yikil(lait caillé) et ne s'en privent pas. -Si l'un des convives est rassasié ou se dit l'être, il demande aux marabouts de dire la fatiha en ces termes: "El-Fatsiha à Yimravdhène"! -Dès lors, toutes les cuillères s'arrêtent de "creuser"... -Tous les invités, sans exception, posent l'outil, ouvrent les deux mains pour recevoir la Fatiha en répondant: Amin! Amin! Amin! -On se lève, on se rechausse et on laisse la place aux autres personnes. Pendant le service, pour qui veut plus ou moins de beurre, l'invité dit: "Arbah! Arbah! Arbah"! Et le beurre, de la bouilloire(Thafatirth) coule ou cesse de l'être dans le couscous. (A suivre). Bon appétit! Bonsoir!

Thameghra dhi Thadarth n'Egh/ -Une anecdote: El Fatsiha a Yimravdhène. Rappel: -Dans la maison d'accueil, il y a là les marabouts assis le long des murs attendant, à chaque fin de service, de donner la Fatiha. -Lorsqu'on apprend que telle ou telle personne marie son fils et qu'il offre, pour la circonstance, à manger le soir, il se trouve des jeunes qui s'y préparent tant et si bien qu'ils se passent presque du repas de midi pour se "rattraper" le soir et s'offrir, plein les dents, plein la bouche, plein la panse, un bon repas. Et ça se sait! L'un d'eux est particulièrement connu pour ça. Alors, quel tour lui joue-t-on? -Un jeune qui a déjà mangé s'infiltre subrepticement dans le groupe où se trouve notre ami en question. Comme d'habitude, le service se fait: Seksou, Oudhi, Eskor, Thachrihth... Puis, arrive la meilleure! (A suivre). A demain, Bonsoir!

Thameghra dhi Thadarth E Negh/- La meilleure? -Au troisième ou quatrième coup de cuillère, le jeune homme pose sa cuillère et dit: "El-Fatsiha A Yimravdhène"! Vous connaissez maintenant, chers lecteurs, ce que cela signifie: STOP! -Tous les convives posent à leur tour leurs cuillères, ouvrent et écartent leurs mains pour recevoir la Fatiha. Mr X, appelons-le ainsi, entendant cette sentence, fusille du regard celui qui la prononce.. Il tempeste en son for intérieur pour avoir été privé d'un bon repas. Dès ce jour, Mr X; s'est juré de ne plus jamais se retrouver en face de celui qui l'a fait lever avant l'heure. Une autre fois, il avait été de même empêché de finir son repas à cause d'un autre jeune, de connivence avec le premier cité. Les jeunes s'étaient déjà donnés pour consigne d'interrompre les repas de fête quand ils le voulaient. Ath-fouk Themeghra. (Fin). Bonsoir à tous!

Note/- Pour éviter une surcharge de la page d'accueil, le commentaire relatif aux Jeux de Société figure dans l'Article, n'Tadarth, du 24/06/2009, Page 4 du blog. Vous y reporter S.V.P. Merci!

Note/- Pour éviter une surcharge de la page d'accueil, le commentaire relatif aux Jeux de Société figure dans l'Article, n'Tadarth, du 24/06/2009, Page 5 du blog. Vous y reporter S.V.P. Merci!

Azul Valdor ! me revoilà avec un pc neuf! la rentrée universitaire s'est trés bien passée et l'année s'annonce brillante :) Amitiés de Marseille !

Amis lecteurs du blog: -je reprends un commentaire posté le 29/09/10 mais qui n'a pas paru. Son contenu: Pour éviter de surcharger la page d'accueil, les commentaires relatifs aux fruits de saison figurent à la page 5 du blog. En quelque sorte, une redirection. Salut à tous!

Mise au point: -A question simple, réponse surprenante!(Censuré). -La question était: -Pourquoi après validation des commentaires leur parution tarde à venir? Est-ce du à une mauvaise connexion? - Et la réponse fut, après une brève parution du texte en question: "Censuré". -Mais pour quel motif? -Je me le demande et vous également, chers lecteurs! Je ne comprends pas ce geste injuste et injustifié. je suis en droit d'attendre une réponse et la raison pour laquelle cette mesure a été prise. A moins d'être "censuré" une seconde fois.

Pourquoi on n'a plus accés aux autres pages de votre blog !