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Photo Satellite d'Ait Ali Ouharzoune
29/01/2009 21:33
Notre beau village vu du ciel.
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Commentaire de cristalinette13 (11/04/2009 21:31) :
Azul Salah, bizouxxx de Marseille :)
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Commentaire de afrmed (24/06/2009 11:15) :
Je prend sur moi , de parler aux nom de tous les résidents du village,pour
remercier infiniment,la famille Ath Challal (de Chelghoum Laid si je ne
m'abuse)bienfaitrice du village,qui continue la tradition initiée par
leurs grands-parents .Celle-ci consiste en l'envoi chaque année
d'un don de céréales aux villageois.
C'est du concret,et sans tapage...Merci encore .
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Commentaire de Afrmed (04/07/2009 13:20) :
Il y aurait un certain Amar Ath ivrahim du village (Peut être de la
famille (N'Dda Avdherrahmane Ath ivrahim) n'wedhroum ath
ouguenni)qui aurait assassiné un dignitaire Turc du côté de Larbâa Nath
Irathen .Ce turc devait se livrer à des exactions sur la population
locale.
Si quelqu'un a des renseignements...
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Commentaire de afrmed (26/08/2009 15:46) :
Trois décès en l'espace de trois jours...,des gens que je croyais
increvables.
Allaoua ,il a vécu durement,et il n'aimait pas se laisser
faire,c'est le souvenir que j'ai gardé de lui de l'école
primaire.Mais chez nous on aime briser les fortes personnalités,surtout
dans le milieu professionnel...Tout le monde en rang,aucune tête de doit
dépasser!
Madjid brave garçon et très affable,il a galéré lui aussi,il n'a pas
eu le temps de goûter à la vie...
Na Malha ath amrouche,une femme de cette trempe on n'en fait plus,et
on n'en fera plus...C'est de l'acier trempé,dans un magma de
générosité...
Le sourire dans la souffance...la preuve que ce sont vraiment les meilleurs
qui s'en vont.
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Commentaire de afrmed (26/08/2009 16:01) :
La dernière trouvaille en matière de maxime:
un vieil homme dans un village de Kabylie complètement déboussolé par la
conduite des jeunes, conduite importée de la ville ,après que ce village
ait rompu l'isolement suite à l'ouverture de lignes de transports
par fourgons :
"n'ghil dh'ennif i nessâa zigh dh' transport i ulach"
j'ai trouvé cette phrase très drôle!
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Commentaire de afrmed (28/08/2009 13:58) :
-Il y'a eu deux reçus au baccalauréat cette année pour trois
candidats.
-Le village a acquis dernièrement un cercueil réfrigéré(ce qui pour la
première fois dans l'histoire du village a permis de retarder
l'enterrement jusqu'à l'arrivée des familles vivant loin du
village et surtout à l'étranger).
Et son utilité vient juste d'être prouvée avec les deux derniers
décès.
-Les cotisations continuent cependant pour la réalisation d'un genre
de débarras, pour stocker le matériel nécessaire à l'entretien du
village.
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Commentaire de afrmed (30/08/2009 16:24) :
Les jeux des années soixante-dix:
-tire-boulettes
-gendarmes et voleurs
-cerceau(roue de vélo qu'on faisait rouler le plus longtemps possible
avec une tige métallique sans qu'elle ne tombe)
-lazotto(ficelle ronde,on se mettait en ligne à l'intérieur,le chef de
fil conduisait en simulant un train)
-imegrach(noyau de dattes)
-bambou(une grande tige et une petite tige en bois)
-amesmar(le clou )
-thikkar(combat à coups de pieds)
-batailles rangées avec ighil-n'ssedda
-football tous les jours et à toute heure avec inter-quartiers,citadins
contre villageois,...
-ambabbar( lutte au corps à corps sans régles précises)
-doubil(jeu de billes)
-mejjir(c'était une boule à base d'une plante;on s'en
servait comme d'un ballon et on jonglait avec;le pari était de jongler
le plus longtemps sans la faire tomber)
-saute-mouton(à neubrun!)
Tout était prétexte à s'amuser; des moyens rudimentaires,mais beaucoup
d'exercices de combat,d'adresse,de précision,de dépenses
énergétique,malgré la rusticité de notre alimentation.
Toutes ces activités ludiques,le maraudage,les activités de volontariat
pour nettoyer le village ou aider les villageois lors du coulage d'une
dalle;ne nous laissaient pas le temps de nous ennuyer du moins pour les
plus sportifs et les plus joueurs;sans compter les nuits interminables où
l'on organisait des fêtes improvisées à la djemâa du village;
il y avait pour les plus sages:
damma (deux versions l'une à dix vingt et l'autre à douze si je
ne m'abuse).
pour les filles:
marelle et un autre jeu avec cinq galets dont je ne me rappelle plus le
nom.
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Commentaire de afrmed (31/08/2009 15:53) :
Sur BRTV, émission « ADDAL » dédiée au sport, lors d’une interview d’un
responsable d’un club de division une :
-L’animateur : « pourquoi votre club ne prospecte pas dans les villages de
Kabylie pour trouver des joueurs ? ».
-Le responsable du club : « Les joueurs amateurs qui évoluent dans les
diverses équipes de foot, n’ont pas le niveau minimum pour évoluer dans le
club de division une, car ils n’ont jamais pratiqué sur un stade
réglementaire. »
Très bien, l’argument est imparable. Et l’animateur n’a rien trouvé à
redire.
Le club en question dispose de plusieurs logements vacants en ville,
sachant qu’un f3 peut héberger jusqu’à dix enfants de douze à quinze ans en
considérant quatre par chambre avec deux fois deux lits superposés par
chambre.
On va juste considérer les masses de jeunes qui sont exclus du collège et
qui n’ont aucun horizon, donc le problème des études ne se pose même pas.
La prise en charge d’un enfant coûtera environ six mille dinars par mois,
soit un total de soixante-douze millions par an pour les dix enfants. Si on
rajoute la personne qui se chargera de ce logement (cuisine, linge,
nettoyage,…) avec un salaire de deux millions par mois, le total sera de
quatre-vingt seize millions qu’on va arrondir à cent millions pour couvrir
d’autres frais.
Si on considère une période de dix ans pour former des futurs joueurs de
division une cela coûtera donc sur dix ans un total de 1 milliard.
Donc un milliard pour former dix jeunes de la région et leur offrir une
chance de faire leur vie
Pendant ces dix années combien vont coûter les transferts des joueurs
d’autres régions, plus de dix milliards de centimes.
Donc il n’y a aucune comparaison, et l’argent reste en Kabylie au lieu
d’enrichir des joueurs de wilayas plus riches comme Alger ou Oran etc.
C’est bien beau de crier sur tous les toits que la Kabylie est pauvre, que
les supporters n’ont pas de quoi acheter un billet etc. entre temps vous
participez vous-même à son appauvrissement par ces transferts nets
d’argents du club à des personnes étrangères à la Kabylie et qui ne sont
pas dans le besoin.
Prouvez que vous vous intéressez vraiment aux jeunes de votre région
montagnarde en créant un internat et vous aurez des jeunes formés par vous
selon votre éducation avec l’amour du club en plus.
Tout refus opposé à cet argument cacherait des visées extra sportives à mon
sens.
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Commentaire de afrmed (06/09/2009 16:06) :
Il est une observation que j'aimerais valider ou invalider par les
blogueurs que ce genre intéresse:
La majorité des personnalités connues et reconnues en KABYLIE dans les
divers domaines: culturel, politique,militaire scientifique ... proviennent
des petits villages dans le sens du nombre d'habitants.Alors que les
grands villages les villes les cités semi-urbaines ne sont pas aussi
prolifiques qu'on aurait été en droit de l'espérer.
Est-ce une donnée universelle ou est-ce spécifique à la KABYLIE?
Dans le second cas il faudrait se poser la question du pourquoi.
Il me semble que sous d'autres cieux, les villes sont le vivier de la
culture,du développement; de la civilisation en général.
L'esprit KABYLE serait-il incompatible avec les grands rassemblements
humains?
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Commentaire de afrmed (07/09/2009 12:39) :
Aujourd’hui nous allons parler musique et spécialement musique Kabyle.
Je crois que la stagnation de la chanson Kabyle est due essentiellement à
un certains nombres de facteurs qui agissent seuls ou de concert, facteurs
qui si l’on n’y prend pas garde sont difficiles à débusquer et sont donc
reconduits inconsciemment par bon nombres de chanteurs d’expression
Kabyle.Ceux qui suivent sont un exemple:
-Primo : La musique imposée par l’instrument.
Pour comprendre cela il faut suivre le parcours de nos chanteurs à partir
du village. La majorité ont eu un environnement musical uniquement Kabyle,
ceci est déjà un handicap. Rares sont ceux qui s’intéressent aux autres
musiques mondiales et donc manquent de curiosité et dans le monde de l’art
et de la culture ceci est un handicap. Ensuite, comme généralement ils
n’ont pas d’argent et qu’ils se passionnent pour la musique, la guitare et
la derbouka s’imposent quasi utomatiquement à eux sans qu’ils aient eu à
faire eux-mêmes un choix. Car c’est au village qu’ils font leurs premiers
pas musicaux, avec les copains, durant les fêtes,…On voit bien qu’à partir
de là les jeux sont faits définitivement quand aux choix musicaux, par
habitude il reconduira les mêmes notes les mêmes rythmes, les mêmes sons,
le même jeu sans pouvoir vraiment apporter du nouveau même s’il devient
célèbre par la suite ; sauf accident de parcours musical (passage par le
conservatoire, une association, une école).
-Deuzio : c’est la musique qui vous attire vers la chanson.
Quelqu’un qui entend une musique en Allemagne ou en Inde peut s’arrêter
pour acheter le CD même s’il ne comprend rien aux paroles.
Ce n’est qu’après qu’il se renseignera sur la langue du chanteur, son pays
et essayera peut-être d’apprendre les paroles sans les comprendre comme
l’on peut facilement le constater avec les chansons Anglo-Saxonnes chez
beaucoup de francophones.
-Tertio : Tout pour moi rien pour les autres.
Ceci est un travers bien connu, où un chanteur veut tout faire tout seul ;
il écrit les paroles, choisit sa musique, et finit par chanter lui-même,
aussi mauvais soit-il sur le plan vocal. Et non content, il essayera d’en
faire un héritage pour ses enfants s’il a acquis une notoriété ; il ne faut
surtout pas lâcher la poule aux œufs d’or. Vous constaterez qu’avec cette
façon de faire on ne fera jamais le poids devant des notoriétés mondiales
qui ont l’humilité de ne s’occuper que de ce pour quoi ils sont reconnus
comme inégalable. Quand entendrons-nous une chanson avec un interprète dont
le critère est la voix exceptionnelle et la prestance, un compositeur
professionnel, un parolier, un manager
Il est quasiment impossible aujourd’hui de faire émerger la musique Kabyle
avec une mentalité et des méthodes aussi artisanales.
Encore que l’on puisse excuser des jeunes sans moyens, mais des gens qui
ont déjà fait fortune dans la chanson, devraient faire l’effort au moins de
rompre avec cette mentalité du « tout pour moi ». Au moins apporter quelque
chose de nouveau ? Comment peut-on chanter et s’enrichir pendant trente ans
et ne pas prendre de cours de solfège ou payer un compositeur pour faire
enfin une musique universelle ? C’est dommage d’autant que certains sont
de très bons paroliers.
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Commentaire de afrmed (21/09/2009 15:59) :
De l’émigration vers le Canada
Beaucoup de familles Kabyles ont choisi de s’installer dans la province
Francophone du Québec, pour des raisons évidentes de facilité
d’installation due à la langue.
Evidemment que les parents doivent parer au plus pressé, car ils doivent
trouver un travail rapidement, scolariser les enfants, trouver de
l’information immédiatement à leur arrivée.
Mais pour les enfants, il me semble d’ici que c’est une erreur de continuer
à utiliser le Français comme première langue à la place de l’Anglais. Et là
je dis bien parler l’anglais couramment, donc faire des études en Anglais
et non l’apprendre comme deuxième langue car rien ne vaut la pratique en
matière d’apprentissage de langues étrangères.
Plusieurs raisons à mes yeux :
-Le Québec est un genre de réserve linguistique comme les réserves
d’autochtones indiens.
Ne pas parler Anglais au Canada c’est ignorer la majeure partie du
territoire Canadien et ignorer la principale composante linguistique de ce
pays.
-Ensuite vivre à proximité de la première puissance mondiale, les USA, et
ne pas parler couramment cette langue c’est passer à côté d’une chance
inouïe de s’ouvrir sur le monde, car ce pays vous offre la meilleure
capacité de regard sur le monde. De brillantes études dans les plus
prestigieuses universités du monde ne sont pas à négliger : MIT, HARVARD,
YALE…
sans compter celles du Royaume-Uni : Camb, Oxford…
-Ensuite parler l’Anglais c’est découvrir la culture Anglo-saxonne
différente de la culture Francophone, ceci est un plus.
-Pour les carrières professionnelles des enfants, l’Anglais est pratiqué
dans les échanges économiques avec la Chine, l’Inde les dragons du Sud-est
asiatique, les pays du Golf, les pays scandinaves et germanophones, est
ceci est un atout pour voyager et trouver un emploi dans d’autres contrées
du monde, le Français vous ouvrira sur le Congo, la Côte-d’ivoire, et
toutes les anciennes colonies sous-développées du continent Africain.
-le développement de l’outil informatique se fait et s’acquiert dans cette
langue.
Enfin et non le moindre des arguments, celui-ci relève qui du psychologique
:
Car comment dépenser toutes ses économies, faire des milliers de
kilomètres, laisser sa famille, ses amis et aller s’enfermer dans un «
ghetto » avec un statut de minorité linguistique qui se bat pour sa propre
sauvegarde, alors qu’ici déjà dans son pays natal on a vécu ce statut de
minorité avec toutes ses conséquences, dont celle qui pour certains
émigrants a constitué directement ou indirectement un motif supplémentaire
de départ.
Ensuite comment attendre d’une communauté qui se bat pour sa propre survie
d’accepter des étrangers, quand bien même ils parleraient la même langue,
car il y a toujours cette arrière-pensée ethniciste à un moment ou un autre
qui rejaillira…
J’attends vos opinions,surtout les contraires.
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Commentaire de AFRMED (23/09/2009 09:41) :
A ma connaissance,sur les registres d'état-civil de la commune,une
famille du village a déjà été signalée en 1891 (année de l'ouverture
du registre)comme vivant en Syrie.Si cela est vrai,elle ferait peut-être
partie des compagnons de l'émir Abdelakader exilés vers ce pays de
force ?
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Commentaire de afrmed (23/09/2009 10:23) :
La pratique du sport dans les villages de montagne.
Ce sujet me tient vraiment à cœur,car il s'agit d'un état
d'esprit qui fait perdre beaucoup d'opportunités de carrières
sportives professionnelles,donc d'emploi bien rémunérés,à nos jeunes
des montagnes,surtout par ces temps de chômage.Le sport se limite au
football par habitude et est pratiqué uniquement comme loisir,en sachant
qu'aucun village ne peut posséder un terrain qui fasse au moins le
quart d'un terrain réglementaire.
De ce fait ils n'ont aucune chance de constituer une équipe valable
même à l'échelle de la Wilaya, alors pour des joueurs qualifiés
c'est pratiquement impossible(voir la critique précédente).
Alors que ces mêmes stades de petite taille,peuvent servir au
hand-ball,volley,basket...Donc pour ces sports on peu rivaliser avec des
équipes régionales ou nationales toutes choses égales par ailleurs.
Certaines régions l'ont compris à l'exemple d'El KSEUR à
Bejaia dont les filles alimentent les équipes nationales de volley.En plus
dans ces disciplines il n'y a pas autant de concurrence que pour le
foot.Sinon des sports individuels comme les arts martiaux,l'athlétisme
peuvent offrir des possibilités de carrières intéressantes ou tout au moins
de début de sortie du village.
Il s'agit donc de faire prendre conscience aux jeunes et moins
jeunes,aux élus, aux autorités,et à l'administration des
collectivités,et de l'éducation( pour le sport à l'école)que le
sport ne doit plus être considéré comme un loisir ou une matière à
l'école mais aussi comme une possibilité de s'en sortir dans la
vie en adoptant une carrière professionnelle sportive.Il s'agit donc
de réorienter la pratique sportive dans ces régions vers des disciplines où
nous avons le plus de chance de concurrencer les autres régions du pays.
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