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Tamgout Aalayén (Lala khedidja)
04/04/2009 22:58
Le plus haut sommet du Djurdura, Tamgout, porte aussi le nom d'une sainte: Lala Khelidja. Il culmine à 2308 mètres d'altitude (le plus haut sommet de tout l'atlas tellien). La sainte, si célébre, dont il prit le nom, vécut entre 1600 et 1700 et parlait en vers. Elle avait son ermitage (thakhelouith) au pied de Tamgout et recevait des visiteurs qui venaient la consulter. Aucun livre ne parle de cette femme mythique à part "Poèmes Kabyles Anciens" de Mouloud Mammeri. Dans cet important ouvrage qui rend hommage aux anciens poétes de la kabylie; le lecteur y découvre l'épisode de ces deux visiteurs qui voulaient tester les dons de divination de Lala Khelidja et lui demandérent d'égorger l'un des deux chevreaux qu'elle possédait. La réponse, à leur demande incongrue, est rentrée dans la postérité. A Rebbi fked ameccim Deg genni ad yeg d’aâlawen Attergel tizi n’kwilal D talin igawawen Tamussni nssen d’ aghilif Lemhibba nssen d’assawen Ma tebbwim-d azzal n sin Aaddit attezlum yiwen.
Commentaire de Tiziri de Moscou (05/04/2009 13:46) :
Azul,
Encore une belle photo, un ciel d'un bleu toujours aussi pur et des
paysages aux lignes franches.
Vous qui nous avez présenté votre village, ses beautés, son histoire,
pouvons-nous enfin faire quelque chose de concret pour sa préservation, le
bien-être de ses habitants et lui donner un second souffle?
J'aimerais pouvoir participer à un projet communautaire comme une
fontaine publique dans le village ou un soutien financier pour les
personnes âgées et ou démunies du village.
J'en appelle à tous ceux qui aiment vraiment ce village et qui ont
enfin la possibilité, au travers des blogs créés, pour ouvrir ce village à
l'extérieur, de venir au village et proposer aux âmes charitables leur
aide (financière ou autre...)
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Commentaire de cristalinette13 (05/04/2009 18:40) :
Chez moi, côté syrien, il y a des "ziaras" dans les "deïras" ( villages)
reculés, et chaque ziara abrite le corps d'une personne
sainte,villageioise, que les gens viennent prier...
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Commentaire de farid Ait Ahcene (05/04/2009 21:12) :
Historique tres interessant de l`un des tres hauts sommets de tout l`atlas
magrebin,et bien pris aussi sur cette magnifique carte postale.
merci SB
faridaitahcene@hotmail.com |
Commentaire de Hocine (31/05/2009 09:18) :
Bonjour à tous,j'apprécie beaucoup ce que vous faites et je voudrais
remercier particulièrement Mr Valdor pour ces interventions ô combien
valeureuses et à qui je fais un chapeau bas à l'artiste, car ces
interventions sont le sujet de discussions infinies avec mon père natif du
village, n'étant pas moi même né au village (hélas), je me sens
profondément attaché à ce village et à son histoire et ce malgré notre
desertion physique des lieux. Les souvenirs que nous fait rappeler Valdor,
et que je transmet à mon père sont des moments de profonde communion entre
lui, moi et notre village avec à chaque fois beaucoup d'émotions.
A travers moi je tiens à vous transmettre à tous la reconnaissance et le
merci de mon père Nourredine Said pour les grands moments de bonheur que
vous nous faites passer.
Hocine
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Commentaire de valdor (02/06/2009 17:54) :
A SIDHI EL HOCINE. Vous, qui conversez avec votre père SIDHI Said, Sachez
que: Il va m'arriver d'entretenir vos échanges à travers quelques
anecdotes que je relaterai prochainement.En avez-vous entendu parler? Les
connaissez-vous? Je ne sais pas. C'est au programme. C'était
prévu mais vous m'avez précédé. En attendant, Bons échanges et bonnes
conversations. Bien le Bonjour à vous et à votre père. Sidhi Sadek et Sidhi
Abdelmadjid sont donc aussi vos jeunes oncles. Je les salue de meme.
ce-net@hotmail.fr |
Commentaire de valdor (23/06/2009 13:33) :
LE C.E.P.E : Il y avait au village un Monsieur, mais alors un Monsieur,
dont je tairai le nom pour l'instant. Avec lui, nous passions
d'agréables moments. Nous nous retrouvions souvent les après-midi dhe
garage n'Ath Ahmed. Parmi les sujets que nous abordions lors de nos
discussions, distractions, il en est un parmi tant d'autres, qui a
retenu particulièrement toute mon attention et dont j'ai souvenance.
Comme d'habitude donc, au cours d'un échange, il me relate le
fait suivant: Il s'agit de l'Examen du Certificat d'Etudes
Primaires Elémentaires (C.E.P.E.) dans le Canton de Fort-National vers
18.., je ne puis malheureusemet pas préciser l'année. Ils étaient
72(ou92) candidats à subir cet examen. Arrive l'épreuve de la
Rédaction. Le sujet, en lui-meme, était une petite dissertation de par la
longueur du texte. Il s'agissait beaucoup plus d'une dissertation
que d'une rédaction à proprement parler. (A suivre).
ce-net@hotmail.fr |
Commentaire de valdor (24/06/2009 11:00) :
LE CERTIFICAT D'ETUDES PRIMAIRES ELEMENTAIRES DANS LE CANTON DE
FORT-NATIONAL: L'examen se déroule donc vers 1912(avec une marge
d'erreur de 3 à 5ans) et non vers 18..? comme dit précedemment, pardon
pour l'erreur de frappe./ SUJET PROPOSE: En vérité, je ne me rappelle
plus bien du texte tel qu'il a été présenté aux candidats. Mais, si la
forme fait un peu défaut, le fonds, par contre, y est. C'est le
suivant./ La scène se passe lors de la deuxième guerre mondiale. Durant
cette guerre donc, un officier Allemand de la GESTAPO ou des SS, peu
importe, par mesure de représailles, fit venir, devant lui, deux
prisonniers français, après s'etre assuré de leur Nationalité. A
l'un des deux prisonniers, il remit son arme et lui intima
l'ordre de tirer sur son compatriote. A contre-coeur, le prisonnier se
saisit de l'arme. Et le SS de crier: "Allez! Tire! Feu"! Le soldat
français pointa le pistolet sur son camarade et se dit en son for
intérieur: "ou, je tue, ou je me fais tuer". Soudain, le prisonnier se re
tourna, regarda un instant, droit dans les yeux le SS qui, surpris, ne
comprenait rien à ce qui lui arrivait ou plutot si, son erreur. Mais, trop
tard! A ce moment précis, le soldat français fit volte face, leva le bras,
braqua son arme sur le SS, tira et le SS allemand tomba, mort sur le coup.
(A suivre).
ce-net@hotmail.fr |
Commentaire de valdor (25/06/2009 17:42) :
RAPPEL: EXAMEN : C.E.P.E./ CENTRE DE FORT-NATIONAL/ EPREUVE DE :
REDACTION./ Questions posées aux candidats: (1)Qu'est-ce qui a décidé
le prisonnier français à diriger son arme sur le SS? - (2) Que pensez-vous
de ce geste? Racontez!/ - A la première question: Ce Monsieur, candidat,
pensait que le prisonnier français, en exécutant l'ordre de
l'officier allemand, c'est-à-dire, tuer son compatriote, allait
lui aussi subir le meme sort. On ne lui ferait pas de cadeau. A son tour,
il se fera descendre de la meme manière. Alors, mort pour mort, pensait-il,
autant "emporter" avec soi le pire criminel qui soit, soulager
l'humanité d'un barbare qui enregistrerait à son actif, par le
geste ou le commandement, d'autres massacres,d'autres tueries,
d'autres exactions, d'autres malheurs... A la deuxième question,
ce Monsieur fit tout un étalage de l'acte de bravoure dont a fait
preuve le prisonnier français./ AU FINAL: PROMULGATION DES RESULTATS: Sur
72 candidats inscrits, 68 furent ajounés, 2 seulement ont réussi à
décrocher le diplome. Et, parmi les deux, l'un, n'est autre que
ce Monsieur, il est d'Ait Ali Ouharzoune. Eh, oui! Il est de chez
nous. Et, c'est le vénéré et vénérable SIDHI EL HADJ LARBI,(Qu'il
repose en paix) que le sourire ne quitte jamais, à tout moment et en tous
lieux. (A suivre).
ce-net@hotmail.fr |
Commentaire de valdor (26/06/2009 09:37) :
Examen du C.E.P.E.: Précision: Parmi les 72 inscrits, 68 furent ajournés, 2
étaient reçus et 2 étaient absents. (A suivre).
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Commentaire de valdor (26/06/2009 11:19) :
RESOLUTIONS DE PROBLEMES: Comme à l'accoutumée, un autre jour, au meme
endroit et presqu'à la meme heure, nous nous retrouvions en compagnie
de SIDHI EL HADJ LARBI. Il était question, cette fois-ci, de l'école,
des fondements meme de l'enseignement public, des études, du niveau
scolaire, des examens etc.../Notre Cheikh, résolvait des problèmes dits de
"fausses suppositions", donc arithmétiquement. Tout y passait: les
problèmes sur les parts égales, les parts inégales, les partages
proportionnels,, les intervalles, les taux et pourcentages, les trains qui
se croisent, se rattrapent, se dépassent à tels endroits et à telles
heures, les bassins qui se remplissent au bout de x. temps, les robinets
qui fuient, les mélanges et j'en passe. Voulant le "coller" sur un
problème dont la résolution faisait appel à des notions algébriques(système
d'équations du 2° degré à deux inconnues), la solution arithmétique
n'était pas envisageable, Sidhi El hadj arrivait, sans trop de peine,
à trouver les solutions adéquates. Il procédait par déduction et avait ses
astuces à lui. ( A suivre).
ce-net@hotmail.fr |
Commentaire de valdor (27/06/2009 15:14) :
SIDHI EL HADJ LARBI: RESOLUTIONS DE PROBLEMES(suite). A titre
d'exemples, voici deux exercices qui lui étaient proposés: (1)- Il y a
300 pattes et 120 tetes entre les lapins et les poulets. Combien y a-t-il
de lapins et de poulets? (2)- Deux articles valent ensemble 200DA.
L'article A coute 10DA de plus que l'article B. Quel est le prix
de chacun des deux articles?/ A l'énoncé des problèmes, SIDHI EL HADJ
enregistrait les données, procédait par addition, substitution ou
comparaison. Son raisonnement: "Supposons qu'il n'y ait que des
lapins, alors, le nombre de pattes serait de..., maintenant, considérant la
situation inverse, dans ce cas, le nombre de pattes serait de ..., alors,
juste après, voilà que notre Cheikh nous regarde et sourit. Cela,
voulait-il dire qu'il avait la solution? Et, oui! Il l'avait bel
et bien et avec vérification. Décidément, SIDHI EL HADJ LARBI (Qu'il
repose en paix) est aussi incollable dans ce domaine. Le Hic dans cette
affaire n'est pas de solutionner ces exercices mais, c'est
surtout de le faire dans un minimum de temps. (A suivre).
ce-net@hotmail.fr |
Commentaire de valdor (28/06/2009 19:04) :
SIDHI EL HADJ LARBI: LA MONNAIE - LE DINAR. Je ne saurai dire si cet
échange a eu lieu lors de la mise en circulation, pour la première fois, du
Dinar Algérien ou bien quelques années plus tard. Cela se passait autour
des années 70./ Lors d'une veillée, à l'occasion d'un
événement au village, le sujet portait sur la monnaie nationale: LE DINAR./
Et, SIDHI EL HADJ LARBI, visionnaire à plus d'un titre, tout sourire
comme toujours, de conclure: " Vous savez, à mon humble avis, ce changement
ne préfigure pas quelque chose de vraiment bien. Il n'y a qu'à
voir son appellation, et d'ajouter : dans le mot Dinar, il y a deux
parties qui le composent; DINE et NNAR ; ED-DINE OUEN-NNAR". La religion et
l'argent ne font pas bon ménage. A Méditer! Temps présents: On voit
l'impact que peut avoir l'argent sur la bonne foi des gens. Les
conséquences néfastes qu'il engendre pour l'enrichissement,
toujours l'enrichissement, au détriment de la bonne conduite des
hommes. L'argent pourrit certaines gens, pas toutes heureusement. En
avoir un peu, c'est bien; très bien se porter, c'est mieux.
"L'argent est un bon serviteur et un mauvais maitre". Je me rappelle
nos bons vieux proverbes: (1)-"Bonne santé, vaut mieux que lourde bourse".
(2)- "Bonne renommée, vaut mieux que ceinture dorée". Vous, qui nous voyez,
de la-haut, ya SIDHI EL HADJ LARBI, remarquez qu'on ne vous a pas
oublié. Reposez en paix! (FIN)
ce-net@hotmail.fr |
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