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La Bataille de 1835 entre Ait Ali Ouharzoune et Zaknoun (5)
30/04/2009 23:38
Cinq mois après, les morts seront oubliés dans la terre, près des portes des villages. Des enfants joueront et des mulets passeront sur les dalles de leurs tombeaux. Les veuves seront unies à d’autres hommes, les jeunes femmes aimeront plus fortement leurs maris sauvés, et la nature réparatrice fécondera leurs flancs avides. La moisson des jeunes mâles que les mères élèveront dans leurs deux mains devant leurs portes, pour se faire gloire de la force de leurs reins, sera plus drue que jamais.
A l’envie, comme de bons ouvriers qui réparent une forteresse et bouchent les trous des boulets avec des pierres neuves, elles rendront à leurs villages les poitrines robustes, les bras forts, les cœurs vaillants qui font leur indépendance. Elles ne songeront qu’à cela ; c’est cela seul qu’elles demanderont à leurs saints, au pied des arbrisseaux qu’elles embelliront plus que jamais de loques bleues arrachées du bas de leurs robes. Brûlant des grains d’encens sur les places sacrées où se sont assis les élus de Dieu, les évoquant, leur parlant à l’oreille dans l’invisible, elles les supplieront de leur donner encore, toujours, des enfants mâles, jusqu’ à ce que leurs mamelles soient taries, et tous les ans des pressentiments divins leur annonceront qu’elles sont exaucées, puis les hommes adultes, pleins de joie, leur feront fête, leur apporteront de la viande, et les respecteront étendues sur leurs dures couches comme des créatures bénies.
Pas un jour ne se passera sans que des cris d’allégresse et des modulations stridentes comme celles de l’ancienne bataille partent de Zaknoun, emportées vers Aït-Ali ouharzoune, d’Aït-Ali ouharzoune vers Zaknoun. Ces cris annonceront les naissances des mâles qui vagissent dans leurs berceaux, les circoncisions qui terminent la période critique de leur enfance, les réceptions dans la djemaa qui les déclare capables de porter les armes et de faire flamber la poudre à leur tour dans le ravin d’en bas. Dans vingt ans on recommencera, et alors on verra bien celles qui auront le mieux fait, des femmes de Zaknoun et des femmes d’Aït-Ali ouharzoune., l’honneur des femmes kabyles est là.(The end).
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Commentaire de ADMIRATEUR (23/05/2009 22:20) :
merci salah pour tes efforts,je te souhaite une bonne continuation,et un
grand coucou pour VALDOR,vous étes la fierté de ce blog j'attends
chaque jours vos commentaire merci.....
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Commentaire de valdor (24/05/2009 18:53) :
Ay Ath Ali d'ici et d'ailleurs! Se peut-il que vous n'ayiez
rien à dire, à commenter sur l'érection de cette stéle, et,
précédemment, sur la photo ou tableau représentant notre village? Thadarth
En Negh, ne vous inspire-t-elle pas? Personnellement, je ne veux pas le
croire. A ce sujet, meme si on a déjà tout dit sur la participation et
quand il n'y a pas d'écho, il faut sans cesse recommencer!
L'Ayaliou vous dit: BONSOIR.
ce-net@hotmail.fr |
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Commentaire de valdor (25/05/2009 08:31) :
Cher Ami l'Admi(rateur).Aujourd'hui, je te dis Merci pour ce que
tu as "écris"et dis un samedi et, comme ça me dit, je te redis Merci. En
fait, il y a combien de "i" la dedans?-----------
Salut l'A(d)mi. Amicalement.
ce-net@hotmail.fr |
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Commentaire de valdor (26/05/2009 11:25) :
HYMNE A LA GLOIRE DE MAHMOUD AT TSAFATH. Voici les paroles que l'on
fredonnait: "Aqchich el qad Ou ssarou/Laayoun i-filkou/Dhi the melaaalt i
gue frou-ourakh(bis)./ Aou then-tid z'dhath vavaaas/Thar g'agui
thass-aaas/Ouazizèèène our di TTili(bis)./Our Tsaguadhe ak'ed ner
etsar/ ess mya ezdhath oua m'nar(bis)"./GROSSO MODO, ça peut donner
ceci: L'enfant à la taille effilée(ou élancée ou fine)/ Aux sourcils
larges et bien tracés/Par sa maman, choyé et dorloté (bis)./ On a tiré (sur
lui) devant son père / dont le sang n'a fait qu'un tour/N'y
a-t-il personne pour le venger?(bis)./Oh, mère! ne pleure plus! car nous
jurons pour l'honneur et par le sang, qu'ils paieront(ou que ça
leur vaudra) deux cents pour cent. GLOIRE A NOS MARTYRS!
Je vous fais une confidence et je ne m'en cache pas: J'ai les
yeux embués de larmes.
ce-net@hotmail.fr |
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Commentaire de valdor (27/05/2009 10:05) :
Dans le meme ordre d'idées que le commentaire précédent, je vous livre
un autre Hymne que l'on chantait à la gloire de nos combattants et
résistants aux forces d'occupation, au cours de l'année 1956/57./
"Ass E-Lekhmiiiss Thameddiiith/ Mi Thaadhra Thouaghiiith/ Dhi Thakhoukhth
I-Ker Oughebar (bis). / Al Wataniii, Rabbi Yella Ak Mihamiii/ Al Houria,
Fellam I-djigh Vava dhe Yemma"/. Ce qui donne à peu près ceci:" Un jeudi
après-midi/ eut lieu une hécatombe/sous un feu nourri/un nuage de poudre et
de poussière s'éleva au dessus de Takhoukhth/ Oh, ma Patrie! Que Dieu
te vienne en aide! Et, pour toi, LIBERTE, j'ai laissé mon vieux père
et ma mère". I-nna-yiouène,yadj-viyi- oua-oua liss: "AGHLINE YIZMAOUENE,
ATCHANE OUCHANANE".(Le pouvoir des chacals de manger du lion). Mais tout a
une fin. Un lion reste un lion et le lion ne meurt jamais.
ce-net@hotmail.fr |
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Commentaire de ahcene de paris (17/06/2009 16:43) :
azul salah
j adore ce que tu fait bravo continue a nous gratifier de belle images de
notre chere region bonne continuation
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