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VIP-Blog de aitaliouharzoune-bs
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  • Créé le : 02/01/2008 12:31
    Modifié : 22/05/2016 00:11

    Garçon (38 ans)
    Origine : Tizi-Ouzou
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    Le foncier dans les villages de montagne

    01/11/2009 21:21

    Le foncier dans les villages de montagne


    Quand les autorités locales disposent de petites parcelles de terrains, ce qui arrive déjà rarement, elles s’empressent de construire des logements. Cette façon de faire pose problème selon mon point de vue, car la rareté des réserves foncières et le relief accidenté font qu’il faut réfléchir à deux fois avant d’implanter quelque projet que ce soit. L’exode rural n’a pas pour origine un problème de logements, mais un problème d’emploi et de manque d’équipements publics. Pour preuve, des constructions récentes sont aujourd’hui vides, à côté bien sûr des vieilles maisons encore habitables. Ces ruines, qu’on ne compte plus, font du village, un gruyère. Ce sont, ceux qui ont une maison, qui sont à l’aise qui choisissent de quitter leur village ; ne restent que ceux qui n’ont pas les moyens d’aller ailleurs. Il est aussi vrai que les communes quand elles obtiennent des finances de l’état pour les logements ne peuvent pas se permettre de les renvoyer. Ceci est aussi un problème de méthode de sélection des projets donc de loi. Mais une chose est certaine, seule la création d’emplois peut fixer les populations et non la construction de logements. Ces terrains peuvent servir à créer des activités artisanales rurales, des étables modernes pour l’élevage par exemple sous forme de coopérative de production. Les éleveurs peuvent y réunir leurs vaches et les traire automatiquement regrouper leurs moyens de transport et leurs outils de travaux des champs. De plus, il faudrait que des lois puissent permettre aux mairies d’acheter les vieilles maisons en ruine dont les propriétaires sont encore connus mais ont définitivement quitté leur village. Dans le cas de familles disparues, restaurer les maisons pour les jeunes couples. La priorité sera accordée aux citoyens du village. Pour les maisons sans héritiers, la mairie pourrait verser l’argent sur un compte spécial, ainsi le jour où se manifestera un héritier, il pourra récupérer son dû. Tout cela doit évidemment être encadré par des lois, encore faut-il que les députés des régions de montagne en fassent la proposition. L’avantage de cette solution est que d’une part ces constructions coûteront moins chères car elles se trouvent au milieu des villages et donc à proximité des réseaux VRD ensuite on peut juste faire le gros œuvre ; pour le reste (murs, cloisons, tuiles) on réutilisera les mêmes matériaux trouvés sur place. Ainsi la commune disposera de maisons toutes prêtes. Celles qui ne seront pas occupées immédiatement serviront pour le tourisme de proximité qui permettra de faire connaître le village aux familles d’ailleurs voulant y passer des vacances et feront rentrer de l’argent dans les caisses. Autre avantage, chaque village disposant ainsi de maisons, il pourra se créer un échange ; une mobilité qui pourra être utile si il y a une profession ou une activité qui manque dans un village et qui existe en trop ailleurs il y aura un rééquilibrage. Et l’existence d’un marché locatif fera peut-être que même des gens de la ville viendront y habiter si le prix est jugé attractif et que les voies de communication sont bonnes, une heure de route jusqu’à Tizi-Ouzou ce n’est pas loin.



    Commentaire de salah (01/01/2010 16:34) :

    Mes meilleurs Voeux a tout les ait ali,a tout mes Amis, Je vous souhaite une bonne et une heureuse année 2010.

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    Commentaire de valdor (05/01/2010 14:32) :

    La production de l'huile d'olives (1).- Une journée dhi-elmaançra (moulin à huile) n'da Said Ath Kaci(Qrep). - Etant écolier, profitant des vacances d'hiver et/ou des journées de repos hebdomadaire qu'étaient les vendredis et dimanches, en ce temps-là, je me rendais, avec deux de mes camarades, ghour(à) El-Maançra n'da Said Ath Kaci. El-Maançra qui se trouve, comme vous le savez, s'daou(sous) Izrra n'et Laghloughine. - Devant le moulin, dans un espace aménagé, de petites dunes d'olives attendaient d'etre traitées. Da Said s'affairait déjà à alimenter le moulin. En nous voyant arrivés, Da Said, de sa voix de Ténor, nous souhaita la bienvenue. Quant à nous, nous étions heureux de nous retrouver ensemble d'une part, et de passer, d'autre part, une autre journée d'hiver bien au chaud dans le moulin. - Nous participions à toutes les étapes dans la production de l'huile d'olives. Les fruits, versés dans une sorte de grosse cuve, sont broyés avec leurs noyaux au moyen d'une aussi grosse meule en pierre dure (granit) appelée " Agharef". Alternativement, nous occupions différents postes de travail. - Suivre la mule(Thasserdhount) qui porte des oeillères et qui assure par un système de rotation le broyage des olives jusqu'à obtention d'une pate molle et onctueuse. (A suivre) Bien le Bonsoir à vous!


    Commentaire de valdor (06/01/2010 11:17) :

    La production de l'huile d'olives(suite)El-Maançra n'Da Said Ath Kaci(2). Dans des sortes de paniers plats tressés avec de l'Alfa, on introduit cette pate (olives broyées) par petites couches. Ces paniers sont ensuite empilés les uns sur les autres dans le pressoir. Au début, la manoeuvre est aisée. Le cliquetis que faisait entendre le long bras d'acier, en mouvement, nous amusait. De temps en temps, Da Said versait de l'eau chaude sur ces paniers(Thiqoufthines) pour faciliter l'extraction de ce précieux liquide. De là, s'écoule un mélange d'huile et d'eau dans un bassin appelé "Thahddount". La séparation des liquides se fait par décantation. L'huile, étant plus légère que l'eau, surnage à la surface et est recueillie à la fin dans des bidons de 5L,10L ou 20litres. Des paniers en Alfa,on retire ensuite les résidus (Amagrouche) qui vont servir ensuite à réalimenter le foyer. En fin de journée,nous retournions à la maison, chacun de son coté, avec entre les mains, une bouteille d'un litre d'huile toute neuve que nous aura remise Da Said après prélèvement habituel qu'il faisait sur la production. Da Said, avec ta grosse voix, ta jovialité, ta serviabilité, ton bon allant, Adh fellac yaafou Rabbi. Repose en paix!


    Commentaire de valdor (06/01/2010 11:40) :

    Da Said n'Ath Kaci. La voix qui porte au loin. Du moulin, Da Said entend crier le berger du nom de Kaci Amellal qu'il employait à garder le troupeau de betes. ça, nous le savons tous. On disait "Afellah". Jusque vers Thihejrets, Da Said l'interpelle et ce dialogue s'instaure entre eux-deux: D.S(Da Said) OuaaaaaaKaci Amellal! - K.M (Kaci Amellal)Ouaaaaaa-naam! - D.S: Dhachou ik-youghène? -K.M: Aouthène i-yi! - D.S Oui kiouthène? - K.M. Dhimdhanène! -D.S. Sani' i-rane? - K.M.Dhassaouène! - D.S. Ihhi, dhayène! Ah, c'est dommage! Calmes-toi maintenant.


    Commentaire de valdor (07/01/2010 10:05) :

    L'Avenir appartient à ceux qui se lèvent de bonne heure, dit un adage populaire. Est-ce vrai? L'histoire suivante, va-t-elle confirmer ou infirmer cette sentence? Voyons un peu! Bien souvent, des parents reprochent à leurs enfants de trop dormir, de faire la grasse matinée, au lieu de se lever tot comme tout le monde et s'occuper des affaires de la famille qui attendent. Tel ce père, qui pour inciter son fils à se lever tot, lui fit le récit d'un homme devenu riche après s'etre levé aux aurores. D'ou, l'expression:" L'Avenir appartient à ceux qui se lèvent de bonne heure". - Comment ça, dit le fils? - Et le père de répondre: -C'est parceque cette personne, ce jour là, voulant se rendre au marché hebdomadaire (Ledjmaa), se leva plus tot que d'habitude et prit la direction du souk. (A suivre)


    Commentaire de valdor (08/01/2010 10:12) :

    Rappel: Pour se rendre au marché hebdomadaire, l'homme se leva plus tot que d'habitude. Et le destin lui fit trouver, sur son chemin, un sac plein d'argent. Sa modeste condition de vie changea du tout au tout, du jour au lendemain. - Pensif, le jeune homme regarda son père et lui dit: "Père, mais ce sac plein d'argent, à cet endroit justement par lequel passait cet homme dont tu parles, était-il posé là? - Ce sac n'est tout de meme pas tombé du ciel ni sorti des entrailles de la terre. C'est que quelqu'un l'avait perdu. Et quand l'avait-il perdu? N'est-ce pas avant que ce monsieur devenu riche n'emprunte ce meme chemin? Et celui qui l'avait perdu(le sac), ne s'est-il pas, à son tour, levé plus tot que celui dont le destin a fait un homme riche? Tu ne trouves pas? Et cet homme, au contraire du second, a donc tout perdu pour s'etre levé à l'aube. Alors, l'avenir appartient-il toujours à ceux qui se lèvent tot? Qu'en déduisez-vous? La réponse vous appartient. Remarque: Il y a des gens qui disent mener la vie qu'ils veulent. Mais en réalité, n'est-ce pas la vie qui les mènent...? (fin).


    Commentaire de valdor (09/01/2010 14:17) :

    Histoire d'un lieu: Thassedarith(1). Dans mes précédents commentaires, j'ai déjà parlé des lieux de regroupements, places publiques du village telles que Ggri-houna et Thajmaith Ath S'rour. J'y reviendrai, peut-etre un jour, pour évoquer d'autres événements qui s'y étaient déroulés. Mais aujourd'hui, une information me porte à faire un choix sur un autre lieu de rencontres, de moindre importance, certes, de par sa superficie mais d'égale valeur par rapport aux hommes qui s'y retrouvaient. Il s'agit bien, comme vous l'aurez deviné, de Thassedarith./ Thassedarith est un passage obligé pour toutes celles et ceux qui viennent de Ggri-houna vers Thassedarith(point de chute) et aussi vers une partie n'Tadarth, At-Sidhi-Maamar, At-Sidhi Ali Ouavdhellah et bien sur Ath S'rour. C'est un endroit très passant où les villageois(es) se croisent. (A suivre)


    Commentaire de cristalinette13 (09/01/2010 17:08) :

    J'accepterais avec plaisir le délice d'un pain chaud avec de votre huile d'olive dessus ! AZUL :))


    Commentaire de valdor (10/01/2010 11:45) :

    Histoire d'un lieu : Thassedarith (2). Thassedarith veut dire:"abri". Peut-etre que dans le temps, il y avait un abri qui maintenant n'existe plus, excepté Ahanou Ath-Athmane qui est tout près. Dh'i-thssedarith, trois bancs de pierres: l'un accolé au mur n'Ath Youcef Ali, l'autre au mur n'Ath Moussa et le troisième s'Akhame n'Ath Ouzouaou. On peut ajouter Thaçeddarth net Hanouts Ath Ouzouaou qui donne accès à l'ancienne épicerie que vous connaissez. Thassedarith, au meme titre que les autres places publiques du village, est un lieu de repos, de détente et d'échanges. Dans le temps, les hommes qui s'y retrouvaient donnaient par leur seule présence un cachet particulier à cet endroit. Qui étaient-ils? Presqu'en permanence, il y avait : DaHou, DaSalah, DaAli, Da Sadek ou Da El-Mahfoudh, Aggoune Ath Moussa, par la suite. Un peu plus loin, devant la porte n'At Challal, El-Hadj Asmane. Qu'ils reposent tous en paix! Une autre vague d'occupants des lieux est toujours en vie pour la plupart. Dieu leur prete longue vie. Le temps presse. A demain, bonsoir! (A suivre).


    Commentaire de bleuazur (10/01/2010 14:30) :

    Crista: La réponse figure en bonne place sur ton blog. De la galette toute chaude accompagnée de figues sèches trempées dans de l'huile d'olives séléctionnées "AOC" Appellation d'Origine Controlée. Bon appétit et bonsoir!


    Commentaire de valdor (11/01/2010 11:19) :

    Histoire d'un lieu: Thassedarith (3). Question: Qu'est-ce qui m'a amené à parler de cet endroit? - Thassedarith. Une simple information m'apprenant que des villageois résidant présentement à Tizi-Ouzou se retrouvent ensemble en un lieu qu'ils appellent "Thassedarith", en souvenir de celle n'Ath Ali. C'est très bien ainsi. Mais, qu'ils me permettent de formuler une réserve. Comme il y a des lieux qui vous rappellent automatiquement certaines gens qui y étaient attachées, il y a également des gens qui vous rappellent certains noms de lieux. Ainsi, je m'explique. Pardon de vous le dire, mais Thassedarith sans Hacène Ath Moussa (de son vrai nom Ait Abdelkader)perd tout de meme un peu de sa valeur, de son charme. Plus que jamais, Thassedarith et Hacène sont indissociablement liés. L'un avec l'autre mais pas l'un sans l'autre. Ceci dit, sans vous "froisser", je vous reconnais le mérite de rappeler certains noms de lieu(éviter le dépaysement) à notre agréable souvenir. cela vous grandit et vous honore. Alors, de là ou je suis, je vous dis: Bonnes retrouvailles dhi Thssedarith en-nouène, de bons échanges et de bonnes ambiances. Dieu vous garde! Quant à moi, le temps presse. Va arriver le moment que nous attendons tous. Le match Algérie-Malawi. Bon Match alors! et Bonne soirée. Dernière minute pour vous dire, à l'avance: Bon Yennayer! (Fin)


    Commentaire de valdor (14/01/2010 08:32) :

    Histoire d'un lieu. Ouchevih. - C'était un bel après-midi de printemps, je crois. A l'occasion de je ne sais plus quelle fete religieuse, nous nous rendions s'Ouchevih pour une Ziarra. Malheureusement, depuis, à ma connaissance, il n'y en eut jamais d'autres. Du moins durant le temps pendant lequel j'ai continué à vivre au village. Après ?... - Pour faire ce "pélérinage", en ce lieu saint, les villageoises, surtout, étaient fort nombreuses. Il y avait des vieilles, des femmes , des garçons et des filles à faire le déplacement. La procession suivait son cours. Les femmes discutaient gaiement et les enfants couraient dans tous les sens.- Ce dont je me rappelle encore, une fois arrivés: les femmes s'approchaient d'une petite batisse "Thaqoubets" b'Ouchevih. Pour y avoir accès, une petite porte ne pouvait laisser passer une personne de taille normale que courbée. - Cette maisonnette existe-t-elle toujours? Car depuis les évènements et les avènements... - Le retour au village -vers 16/17heures- fut encore aussi joyeux qu'au départ. Voilà, tout un pan de nos "us et coutumes" qui disparait. C'est toute une culture. Qu'en reste-t-il? -Ce qu'on en dit: "La culture est ce qui reste après qu'on ait tout oublié".


    Commentaire de valdor (15/01/2010 18:49) :

    La vaccination(1). Comme la vaccination AH1N1 est toujours d'actualité et que le sujet a déjà fait l'objet dans un de mes précédents commentaires, je ne vais pas revenir la-dessus. Mais, plutot sur ce que cette vaccination me rappelle comme souvenirs. - Accolés s'afragg(haie) longeant un mur s'daou(sous)Thajmaith Ath S'rour, nous étions trois enfants, debout devant cette cloture, à regarder je ne sais plus quoi. Soudain,une grosse voix, venue de loin, mais qui se faisait entendre tout autour de nous, nous surprit. Nous nous regardames étonnés. Quelle est cette voix méconnaissable, bizarre meme? Nous restons interloqués un instant. C'est la voix du bon Dieu, dit l'un. Non! ce sont plutot ledjnoun, dit l'autre car nous venons de traverser un endroit des eaux usées(égouts) et c'est là qu'ils prolifèrent. (A suivre).


    Commentaire de valdor (16/01/2010 10:01) :

    La vaccination(2).- C'est la première fois de notre vie que nous entendions cette voix étrange venue on ne sait d'où. Une voix venue de loin et qui porte au loin. C'est aussi la première fois que notre vocabulaire s'enrichit d'un mot nouveau: "Le haut parleur". On avait donc utilisé un haut parleur de Thizi-Boughoudh(La route carrossable s'arretait là) pour avertir la population de la vacccination qui allait avoir lieu le lendemain, à l'école. Contre quoi? -Je ne sais plus. Ce que je sais, par contre, c'est que j'ai été vacciné à l'épaule gauche dont je porte encore la cicatrice. J'ai aussi deux scarifications au bras gauche et un autre vaccin juste au dessus du poignet gauche. Ce vaccin eut lieu à l'ancienne mairie n'Ath Velkacem. Quelques jours après, une brigade médicale est revenue. A l'aide d'un double-décimètre(c'est vrai), le médecin a mesuré la largeur de la "croute" qui s'est formée pour voir la réaction de l'organisme après cette vaccination. On a eu droit, ce jour là, à deux bonbons chacun. Par peur ou trac, il y a un vaccin que je n'ai pas subi pour ne pas m'etre présenté au centre de vaccination.


    Commentaire de valdor (17/01/2010 11:00) :

    Souvenirs d'école. L'Hiver. La neige, la glace, les glissades, les boules de neige...- Un jour, durant la récréation, Said At Challal(Salut Said!) a reçu une boule de neige, en pleine face, au milieu d'un groupe d'élèves. Cette boule, lancée par Lakhdar Ath Ivrahim (Qrep), lui avait-on dit, l'avait durement éprouvé./- A la sortie des classes -16 heures- un premier groupe d'écoliers arrivait déjà devant Akham n'Ath Velkacem. Juste au dessus de l'ancienne mairie. On empruntait ce raccourci pour rentrer aussi vite ghour Ggrihouna que de passer par Aqenttar(long détour). En ce temps-là encore, il y avait juste un chemin, la route n'était pas carrossable. (A suivre).


    Commentaire de valdor (18/01/2010 09:20) :

    Souvenirs d'école(2). Said At-Challal faisait partie du premier groupe(à dessein). Il se saisit d'une masse de neige,autant qu'en pouvait contenir sa main, en fit une boule qu'il serra, serra encore, la trempa dans de l'eau pour la durcir et la transformer en boule de glace.. Puis, il attendait, attendait.../ De petits groupes de garçons se suivaient, se succédaient. Vint alors celui tant attendu par Said, au milieu duquel quelqu'un l'intéressait: Lakhdar Ath Ivrahim(Qrep)./ Alors, Said trempa à nouveau sa boule de neige dans l'eau, la roula fortement entre ses mains, visa et la lança de toutes ses forces. cette masse blanche atteignit non pas celui à qui elle était destinée mais son neveu(à Said), c'est-à-dire Hacène At Challal(que je salue ici)./ Nous avions de la compassion pour Said qui, pensions-nous, allait passer de mauvais moments en entrant à la maison. Mais, il n'en fut rien. Tant mieux pour Said. Et Hacène ne s'en est pas trop mal tiré, non plus. Tout finit bien pour Said sauf que son but n'est pas atteint(Fin).


    Commentaire de valdor (19/01/2010 07:36) :

    Souvenirs de classe.- Said At-Challal: La corvée. - Etait-ce dans la classe de monsieur Hazi ou de celle de monsieur Hamouda(on l'appelait ainsi), notre ami Said(que je re-salue au passage)était souvent de corvée. Fréquence: Presque quotidienement ou deux jours sur trois. De quoi était-il chargé, me direz-vous?-De rapporter des pelletées de terre pour couvrir les rejets que ne manquait pas de faire un autre de ses neveux(plus jeune). En effet,presque tous les matins, par trac, peur ou maladie, ce jeune garçon était sujet à des rejets. Et quand ça le prenait, sans prévenir, il salissait le parterre et Said était tenu de réparer les dégats. Dès que ça arrivait, Said savait ce qui l'attendait et se préparait sans se faire prier. N'est-ce pas, mon ami Said? T'en rappelles-tu? Tu riais quand meme. C'est ta nature. Il fallait faire contre mauvaise fortune bon coeur. A toi Said, reçois mon bonjour amical./ -Petit rajout: Said/ - Son caractère:Toujours égal à lui meme. Son violon d'ingres: Passionné de lecture des romans policiers(OSS-117). Dès qu'il tenait un roman, il ne le lachait pas. Il le lisait d'un seul trait. Aka, nigh Ala, A Said?. Salut!


    Commentaire de valdor (20/01/2010 14:38) :

    Souvenirs d'Ecole. Houhou n'At-Challal.-C'était un bon copain parmi d'autres. De taille élancée, svelte, c'était le plus sportif d'entre-nous. Pour cela, il avait des prédispositions car, bien servi par la nature. Par les temps qui courent, il aurait fait un bon athlète. Saut en longueur, sur des dunes de sable, personne ne l'égalait; saut en hauteur, idem. Avant que ne se construise le garage n'Ath-Ahmed,, il y avait une cloture(Afragg) à cet endroit-là. Et, par dessus cette cloture, Houhou sautait et atterrissait sur le terreau se trouvant juste en bas, ce que ne pouvait pas faire le meilleur d'entre-nous. Natation dhi Thala-Guighil, il ne barbotait pas mais il nageait dans le bassin. (A suivre).


    Commentaire de valdor (21/01/2010 10:09) :

    Souvenirs scolaires. Houhou n'At-Challal(2.- Quand il lui arrivait d'aller chez ses oncles, Ath-Hamoudha, à Tassaft-Ouguemoune, il en revenait chaque fois avec de nouveaux jeux que nous ne connaissions pas dheg Ath-Ali, tels que: M'ayaf, Amec N'emyaf (saute- mouton)etc..., de nouvelles chansonnettes: "Dans quoi faut-il chercher de l'eau?". Autre prouesse de Houhou: Des jours, cinq minutes avant la sortie des classes, Monsieur Hamouda, notre instituteur lui disait en ces termes: "Allez, Hocine, Va mettre le bat et le chouari"!- C'est que Monsieur Hamouda, outre qu'il avait une chienne appelée "Polka" qui nous courait derrière pendant les récréations , avait aussi un ane qu'il ramenait et qu'il laissait paitre dans les jardins de l'école. Houhou était habile. Il savait déjà harnacher les betes de somme. Pour terminer, je veux dire à Houhou qu'on ne peut pas l'oublier. La preuve: Signe particulier de Houhou: Une fossette assez prononcée au menton. A Houhou n'At-Challal, je te souhaite beaucoup de bonnes choses, une bonne santé et un bonjour chaleureux.


    Commentaire de valdor (22/01/2010 13:58) :

    Sidhi Ali n'At-Sidhi Maamar et son burnous(1)- Oui, Sidhi Ali portait un burnous qui ne lui allait pas du tout. Trop petit, le burnous pour sa taille. Et Sidhi Ali, au contraire, trouvait qu'un autre burnous ne lui irait pas si bien. Il s'en amusait car il lui arrivait à peine jusqu'au genoux. Alors qu'un burnous normal couvre le sujet de la tete aux pieds. Pourquoi le portait-il? Et qu'en faisait-il avec? - Pour avoir chaud, pas tant que ça. Mais, souvent, il s'en servait comme d'un chasse mouche. Il fouettait l'air d'un des pans de son vetement ou des deux à la fois. Imaginez le geste. (A suivre).


    Commentaire de valdor (23/01/2010 10:04) :

    Sidhi Ali et son burnous(2).- Quand parmi nous, il se trouvait au milieu d'un groupe de jeunes (il s'arrangeait toujours pour l'etre), il éprouvait un malin plaisir à "gifler" d'un des pans de son vetement ou des deux à la fois, les garçons se trouvant devant lui ou tout autour de lui, en faisant semblant de relever les pans de son burnous sur ses épaules opposées. Sidhi Ali, fin farceur à ses heures, pince sans rires, toujours rieur mais aussi serviable, je te passe mon bonjour amical à toi et aux tiens. Salut!


    Commentaire de valdor (24/01/2010 09:37) :

    Aujoud'hui, je veux rapporter ici certains faits et gestes de notre ami Hacène "Ath Moussa", de son vrai nom Ait Abdelkader Hacène, que je salue. - La Dispute.- Un jour,avec pourtant un de ses camarades (son voisin), Hacène s'est disputé. Lors de cet accrochage, chacun essayait d'avoir le dessus sur l'autre (pas de victoire) mais de terrain pour mieux contrer l'adversaire. Ils bougeaient, se bousculaient, se tournaient, se retournaient tant et si bien que de Thaggoudhouchth Ath-Kaci, où les hostilités ont commencé, Hacène et son adversaire se sont retrouvés, à force de tournoyer, dheg Izrra net laghloughine.


    Commentaire de valdor (25/01/2010 09:48) :

    Hacène Ath Ahmed Abdelkader( dit n'Ath Moussa)-(2)- Echange de propos avec DaHou qui lui dit, dhi-Thssedarith: "Wa El Hacène! Tu sais, quand tu vas cueillir les figues fraiches, les meilleures sont celles que tu trouves au dessus (S'nigg yifer) des feuilles du figuier mais pas celles qui sont en dessous (S'daou yifer)". De prime abord, Hacène ne comprend pas. Mais , quand il réalise que le fruit se cueille toujours du dessus des feuilles, il est pris d'un fou rire, mais alors d'un fou rire à s'éclater la poitrine pour s'etre fait avoir par DaHou (Qrep). C'est une anecdote qu'il a toujours pris plaisir à raconter à d'autres. Pour rire, Hacène n'a pas son pareil. Bonsoir Hacène!


    Commentaire de valdor (26/01/2010 09:35) :

    Hacène Ath Ahmed Abdelkader(dit n'Ath Moussa).-(3)- La dernière touche. - Dans le feu d'une discussion, si par hasard, sans que vous vous en rendiez compte, vous faites de la main une tape amicale à Hacène sur son épaule ou sur n'importe quelle partie du corps, celui-ci, soyez-en certain, choisira le moment voulu, le bon moment pour vous restituer cette tape. En effet, il ne laisse jamais quiconque lui porter la dernière touche. Ainsi est Hacène. Quand on en lui fait la remarque, il répond: "Que voulez-vous? c'est plus fort que moi, c'est ainsi et c'est comme ça. Akka! et d'ajouter: Wur ahmilgh-ara Atens Adh-yi Thiye-tha". La dernière touche sera toujours la mienne, elle m'appartient. Salut Hacène!


    Commentaire de valdor (27/01/2010 09:46) :

    Si Cherif et Hacène. Lorsqu'il lui arrivait de rentrer à la maison, on a dit que Thassedarith est un passage obligé par lequel il fallait transiter. C'est ainsi, quand il passait, il ne manquait pas, comme les autres passants d'ailleurs, d'y faire une halte pour reprendre son souffle. A plus forte raison, lorsque "le maitre des lieux" s'y trouvait. Si cherif (que je salue bien fort au passage), c'est de lui qu'il s'agit, connaissait le tempéramment, le caractère, les habitudes et les manières de Hacène. Donc, de temps en temps, il ne pouvait s'empecher de le taquiner un peu. Là, où la réaction de Hacène ne devait pas se faire attendre. Elle était inévitable. C'étaient des moments agréables que l'on passait là, dans une ambiance bon enfant. Salut à vous!


    Commentaire de valdor (28/01/2010 09:56) :

    Une journée d'hiver à l'école (1).- Malgré tout ce que nous portions comme vetements d'hiver, grosses laines, tricots, cachabias, burnous, cache-cols et passe-montagne(sorte de burqa), chaussettes en laine, souliers montants et bien lacés pour les "vernis" dont les papas travaillent en france, sabots et caoutchouc pour d'autres, rien n'y faisait pour nous préserver du froid. Chez nous, la hauteur, la montagne, le Djurdjura, c'était pas de la tarte. Il va arriver le moment de la journée où on commence vraiment à avoir froid jusqu'au bout des pieds: Le temps de la récré: 10heures, celui que nous redoutions le plus. (A suivre)


    Commentaire de valdor (29/01/2010 09:11) :

    Journée d'hiver, en classe(2). Dans la salle de classe, malgré le chauffage à bois (poele en fonte), il faisait froid. Le tuyau d'évacuation, en forme de "L" inversé, (pour mieux diffuser la chaleur) était "sollicité" par toutes les petites mains pour se chauffer. Les plus grands (nos ainés) que nous, pendant les quinze minutes que durait la récréation, se déchaussaient et retiraient meme leurs chaussettes pour se chauffer les pieds(nus). Nous, plus petits, nous les envions beaucoup car nous ne pouvions pas faire comme eux. Il faut du temps pour se déchausser mais surtout pour remettre aisément et dans le temps imparti ses souliers. Alors, nous nous agglutinions autour du poele. Très vite, les grands vont se rechausser, la récré est terminée.


    Commentaire de valdor (30/01/2010 12:26) :

    Les écoliers de OUCHEVIH. Il n'y a pas longtemps, j'ai relaté une visite (ziarra) dans le lieu saint de Ouchevih. J'y reviens aujourd'hui mais pour une toute autre raison. Celle de la fréquentation scolaire durant la saison d'hiver pour les garçons de Ouchevih, justement. Nous, qui du village à l'école, éprouvions souvent les pires difficultés de déplacements vu la rudesse de l'hiver(froid glacial, gel, engelures) que dire alors de nos autres camarades venant d'Ouchevih?. Ils étaient environ, tous niveaux scolaires confondus, une dizaine ou un peu plus dans le groupe à faire quotidiennement le parcours Ouchevih-Ecole-Ouchevih, matin et soir et par tous les temps(pluies, vents, froid, neige. Les ainés venaient en aide aux plus petits. (A suivre).


    Commentaire de valdor (31/01/2010 09:52) :

    Les écoliers de Ouchevih(2). Entre les classes du matin et celles du soir, nous rentrions chez nous, déjeuner à la maison et nous réchauffer. Mais, eux, les enfants de Ouchevih, où allaient-ils? Ils étaient contraints de passer toute la journée à l'école ou au village jusqu'au soir. Ainsi, le matin, ils gravissaient la cote Ouchevih, Thalan'Bouzid, l'Ain-nser, aggni pour arriver à l'école et, souvent, dans quel état? Le soir, ils redescendaient la pente et ce, cinq jours sur sept, durant tout le temps que durait une année scolaire et pendant toutes les années de leur scolarité. Pendant longtemps, j'ai pensé à ces enfants, surtout les plus petits. Quel courage! Ils étaient bien obligés, bien sur. Mais, avec le temps, ils ont tenu, ils ont grandi, ils ont réussi. Chapeau! Question: j'aimerai bien savoir, aujourd'hui, ce qu'il en est justement de la scolarité des enfants de Ouchevih? Où sont-ils scolarisés? Y a-t-il un transport scolaire?


    Commentaire de valdor (01/02/2010 13:00) :

    C'était un soir d'été. Nous sommes invités à un diner à l'occasion d'un mariage. Dans la pièce où nous nous trouvons, les premiers invités arrivent. En attendant le regroupement des gens, un homme des environs du quartier engage la discussion avec Sidhi El-Hadi n'At Sidhi-El-Hacène (Ait Si-Maamar) pour détendre un peu l'atmosphère. Il faut dire que bien souvent chez nous, les gens attendent d'etre servis dans un silence religieux. Le sujet abordé portait sur les musulmans et les "Irromyènes". Ya Si El-Hadi, que pensez-vous de ce que nous , de confession musulmane, pratiquants et adorant le "très haut", sommes appelés, dans l'au-delà, à rejoindre le paradis? - Ce qui n'est pas le cas pour Irromyènes. ça boit du vin, ça mange du porc et leurs moeurs sont discutables. Ceux-là, ne seront pas logés à la meme enseigne que nous. Quoiqu'ils fassent, conclut ce monsieur par un terme que je n'oublie pas, Nifithène (Nous sommes mieux qu'eux). (A suivre).


    Commentaire de valdor (02/02/2010 09:40) :

    Sidhi El-Hadi N'At-Sidhi-El-Hacène (Qrep)-(2). Sidhi El Hadi, qui ne s'attendait peut-etre pas à une telle question, un peu géné, lui répond: " A Khali....., je ne sais vraiment pas quoi vous dire à ce sujet. Seulement, chacun de nous, quand il respecte les préceptes de l'islam, s'acquitte des ses prières chaque jour, le fait-il pour sa propre personne et/ou pour tous les autres membres de sa famille? Les en fera-t-il bénéficier? Auront-ils quelque chose à partager? - La réponse est assurément non. Chacun de nous est responsable de sa personne, de ses propres actes et est comptable devant le tout-puissant. Par contre, à travers le monde, il y a des gens qui travaillent non pas à leurs propres profits mais pour le bien de l'humanité entière. Ainsi, des savants, des chercheurs, surtout dans le domaine de la médecine, tels que JENNER et la vaccination anti-variolique, Louis PASTEUR et le vaccin anti-rabique, KOCH et le vaccin contre la tuberculose(BCG), PIERRE ET MARIE CURIE pour le radium, n'ont pas gardé les résultats de leurs travaux que pour eux-memes etc... - A partir de là, chacun de nous peut avoir sa propre réponse à : "Nifithène nigh Ifnagh?". Cependant, nous avons tous un seul et meme DIEU.


    Commentaire de valdor (03/02/2010 14:00) :

    Les Sourds-Muets. De mon temps, au village, à ma connaissance, il y en avait trois. Agoune Ath Moussa, Agoune Ath Kaci et Agoune Ath yahia ouahmed, tous trois lettrés. (1) - Agoune Ath Moussa. Père de Said(Qrep) et de Hamid. C'était quelqu'un d'extrement gentil; toujours souriant quand nous le rencontrons et qu'il nous reconnait. C'était un maitre tailleur, je crois. Il confectionnait des s'raouels loubia(qui étaient, il n'y a pas longtemps à la mode chez nous, mais aussi des pantalons dits en fuseau. Je me souviens avoir eu un échange avec lui au sujet du conflit des wilayas, juste après l'indépendance. En guise de réponse, il me fait comprendre que ça ira mieux et que le calme reviendra au pays vers 1965, date qu'il a écrite dans la paume de sa main. Qui aurait pu croire, à ce moment là, que le 19/06/65 , justement, allait avoir lieu. Ce qu'on avait appelé "relance de la révolution". Et effectivement, à partir de cette date là, les choses se sont progressivement calmées, on va dire. Je me surprends à ne pas connaitre ou à ne pas me rappeler son prénom pour le citer, mais je garde toujours de cet homme l'image de quelqu'un de bien. Qu'il repose en paix!


    Commentaire de valdor (04/02/2010 10:10) :

    Les sourds-muets (2). Agoune Ath Kaci, prénom Ahcène. Père de Ramdane. Il est peut-etre plus jeune que Agoune Ath Moussa. C'était quelqu'un qui travaillait la terre, entretenait surtout son champ "Maançar", s'daou Amdhouche. Il taillait, greffait et plantait des arbres fruitiers (figuiers, cerisiers). On faisait aussi appel à ses services pour couper des rondins de bois, des buches en prévision de l'hiver. C'est aussi l'une de ses spécialités. Il savait y faire. C'était quelqu'un de solide et bien portant. Il réussissait à égorger, dépecer et vider un mouton en deux temps trois mouvements. Ahcène(Agoune) Ath Kaci, pour citer des noms de lieux, de villes et/ou de personnes les écrivait dans la paume de sa main quand il s'apercevait de notre gêne à le comprendre. Qu'il repose en paix!


    Commentaire de valdor (05/02/2010 10:28) :

    Les Sourds-Muets (3).- Agoune Ath Yahia Ouahmed. Son prénom: Ali. Fils de Da Mohand Ouchabane Ath Yahia Ouahmed. C'était le plus jeune des "mal-entendants" et aussi un bon vivant de son temps. IL était estimé de ses camarades et on recherchait sa compagnie. Il aimait plaisanter en montrant ses biceps. C'est vrai qu'il était costaud pour son âge et ne se gênait pas pour le montrer. Il avait une bonne constitution physique. Je me fais dire qu'en classe, il lui arrivait souvent de faire zéro faute en dictée. Comment? - Auparavant, il prenait connaissance du texte. Puis, sous la dictée du maître, il écrivait en même temps que ses camarades, me dit-on. Il suivait les mouvements des lèvres de l'instituteur. Il terminait ainsi son texte en même temps que les autres élèves. Ainsi était Yahia Ouahmed Ali. Qu'il repose en paix.


    Commentaire de valdor (06/02/2010 14:38) :

    Une pensée pour Hamid Ath Lounis(Qrep). Fils de Da Slimane. C'était un vrai beau gosse avec sa fossette sur sa joue gauche ou droite. Il avait un sourire angélique. Vraiment dommage de partir (début de sa maladie) à la fleur de l'âge. On dit que la mort ne choisit pas ses victimes. Ah, ya Hamid! Un camarade qui ne t'oublie pas. Tu vois, on pense à toi. Repose en paix!


    Commentaire de valdor (07/02/2010 10:28) :

    Aqa Ath Ouamer. Son prénom: Abdelkader. Garçon aimable, gentil et tout et tout. Parfois taquin. Mais, il ne faut pas lui chercher la "petite bête" sinon, on le trouve. Aqa n'aime pas les contrariétés. Il aime toujours avoir raison. Il est gai, jovial et enjoué. En calcul, sa bête noire, les divisions. Aqa n'aime pas du tout ces opérations avec leurs tracasseries. Pour le reste, rien à dire. C'est un bon compagnon. Ceci est une surprise pour toi, Aqa! qu'en dis-tu? Portes-toi bien et salut!


    Commentaire de valdor (08/02/2010 09:52) :

    Hamid Ath Ouamer. Benamer Hamid. Fils de Da Chavane et frère de Bilga(Belkacem). Il n'avait pas les jambes, c'est vrai(dommage), mais il avait les bras et une tête bien faite et bien pleine. Les bras, pourquoi? - Eh bien, on avait creusé une tranchée pour l'adduction de l'eau potable de Thizi Boughoudh ghour Ath Khaled vers les années 40/50, il me semble. Nous nous amusions à longer cette tranchée par la seule force des bras, les pieds pendants dans le vide. Nous ne tenions pas longtemps. Parmi nous, seul Hamid pouvait avancer ainsi tout le long de cette tranchée et sur une plus grande longueur. Te rappelles-tu Hamid? Bien sûr, ça ne s'oublie pas. Comme on ne peut oublier ta bonhomie, ton amitié autant que je m'en souvienne. Hamid, portes-toi bien de même que Bilga. Salut à vous deux.


    Commentaire de valdor (10/02/2010 10:11) :

    Petit rappel. Ceci est en quelque sorte une réponse aux courriels que je reçois. A ceux de ma génération, je dis et je rappelle, de nouveau, qu'à travers mes commentaires, je n'ai ni l'intention encore moins la prétention de vous apprendre quoique ce soit que vous ne sachiez déjà sur notre village. Nous avons évolué, en commun, dans un même bain. Votre AitAlité est la mienne tout comme la mienne est la vôtre. L'une de mes préoccupations essentielles est d'attirer l'attention d'un nombre toujours plus grand de nos enfants et petits enfants. Les sensibiliser en leur faisant découvrir les conditions de vie qu'étaient les nôtre à leurs âges; nos joies, nos peines mais aussi nos privations. Tout n'était pas facile. La vie n'était pas rose. Cependant, le cocon familial aidant, nous n'étions pas trop malheureux, non plus. "Chaumière où l'on rit vaut mieux que palais où l'on pleure. (A suivre)


    Commentaire de valdor (11/02/2010 10:15) :

    Petit Rappel (suite). Les enfants d'Ait Ali: Il y en a même, parmi nous, qui ont été élevés à "la dure". Et tant mieux, puisqu'au final, ils n'ont jamais eu à le regretter, bien au contraire. A travers ce qui se dit et ce qui s'écrit, cela permet à tout un chacun, pour peu que l'on s'interesse à l'histoire du village, de s'imprégner des faits, des évènements, des liens familiaux, des alliances; de s'impliquer en s'interrogeant et en interrogeant, en même temps, leurs parents, et surtout leurs grands-parents. Il est grandement temps que cela se fasse. Ces derniers se feront un plaisir immense, à n'en pas douter, de les informer utilement. ce qui leur permettra aussi de "fouiller" dans les souvenirs du passé, de se remémorer tout un pan de leur vécu. Revivre quelques instants de cette vie en la leur racontant. Quel bonheur, ce serait, pour tout le monde: pour les enfants, leurs parents et leurs grands-parents. Et, Salut tout le monde!


    Commentaire de valdor (12/02/2010 09:55) :

    C'était un instituteur. Au Maroc. En tant que civil ou militaire, il a du en voir durant la deuxième guerre mondiale et/ou pendant les évènements du 8 mai 1945. Ce qui peut expliquer son état et ce qu'il est devenu. Il s'agit bien, vous l'aurez deviné, de celui qu'on appelait familièrement d'Argaz. Il était connu dans les villages environnants. Un temps, pendant la révolution, il avait quitté notre village pour "s'installer" à Ath-Yenni, Ath Lahcène précisément. C'est ce qui m'avait été rapporté par un ami de ce village. A l'indépendance, quelques mois après, il était revenu, chez nous, au village. Je dirai même qu'il avait une préférence pour Ath Ali où il était bien traité et où il se trouvait comme il voulait. Il s'y était attaché pour la bonne et simple raison que les villageois lui apportaient aide et assistance. (A suivre).


    Commentaire de valdor (13/02/2010 13:26) :

    D'Argaz (2). D'Argaz, donc, de son vrai nom Larbi n'Ath Messaoud, des Ouacifs (village de Tikichourt ou Tikidhount) était marié à une femme n'Ath djebara d'ou l'appellation "Thajvarats". De cette union, est né un garçon prénommé Slimane. Il y a deux façons de mettre d'Argaz en furie ou de le porter aux nues, lui procurer de la joie. (1)- Pour soulever l'ire de d'Argaz, il faut vanter les mérites de Thajvarats, en dire beaucoup de bien et/ou critiquer son fils Slimane. Dire de lui qu'il ne présente aucun intérêt. Alors là vous allez découvrir d'Argaz comme vous ne l'aurez jamais connu. Il tempeste, il râle, il rage, il bave, il écume et peut même parfois devenir agressif. (2)- Pour lui procurer de la joie et en faire votre ami, il faut, au contraire, souhaiter tous les maux du monde i- Thejvarats et/ou parler en bien de son fils Slimane auquel il voue un amour fou. Vous verrez ses yeux pétiller et son visage s'illuminer. Ou-Allah! d'Argaz, dans ces moments, à un sourire radieux. (A suivre).


    Commentaire de valdor (14/02/2010 07:55) :

    D'Argaz(3). Quand on lui demandait ce qu'il pensait des colons français en Algérie, des forces d'occupations, des souvenirs remontent à la surface et, à gorge déployée, il disait: Aldji (ou Alger) good! good! good...! ce sont des guillotineurs, des bruts, des criminels, des sanguinaires de France etc... etc... (j'ai oublié la suite). A l'indépendance, il ne pouvait pas "blairer" le Président de la République Ben Bella qu'il appelait d'ailleurs Ben Beghla.


    Commentaire de valdor (15/02/2010 07:04) :

    D'Argaz (4). Anecdote. Un jour, quelqu'un du village, dont je tairai le nom, voulut tester les connaissances de D'Argaz, par une question de culture générale, et à laquelle Da Larbi répondit sur le coup. Puis, ce monsieur lui demanda ce que font 7 fois 7. Là, D'Argaz commença à douter de la bonne foi de ce monsieur et comprit qu'on voulait "se payer sa poire". Alors, sans se démonter, D'Argaz lui dit en riant, mais vraiment en riant: "Cetch (toi) ya Elqafez (l'éveillé), avant de connaître ma réponse, peux-tu nous dire, ici, devant nous tous, combien de fois la mer Méditerranée est contenue dans l'Océan Atlantique?". - D'entendre une telle question, nous nous regardâmes, étonnés, nous n'en revenions pas. Et le monsieur qui se croyait malin en resta bouche-bée. Voilà comment était D'Argaz. Dhargaz N'essah! (A suivre).


    Commentaire de valdor (16/02/2010 11:41) :

    D'Argaz(5). Le téléphone. Par mesure de respect, D'Argaz appelait tout le monde en utilisant la particule "Da" pour les hommes et "Khalti" pour les femmes. Ainsi, il disait: D'Ali, Da Hamid, Da Chavane ou bien khalti Dahbia, khalti Yamina, khalti Fetta. Même nous, qui pouvions être ses enfants, avions droit à cette marque de respect. Quand on lui demandait de téléphoner à nos pères pour qu'ils reviennent de l'étranger, qu'ils rentrent à la maison où qu'ils donnent de leurs nouvelles, si D'Argaz est de bonne humeur, il le faisait de bonne grâce. Comment? - De son gros sac, il retire des fils qu'il commence à dérouler. Puis, deux autres objets (sorte de couvercles de boîtes reliés), l'un faisant office d'écouteur et l'autre de micro. Et l'appel commence ainsi: "Oua Da...! Amic (ton fils), laciqar (te dit) Azlad! Ajlad! Afggad! Ghiouled! Aqlagh laknetsradjou. Rouhed S'akham! Dhebbar Aqerouy-ic! En gros, ça voulait dire ceci: " Par terre, par mer, ou par la voie des airs, dépêche-toi de rentrer! Nous t'attendons avec impatience. (A suivre).


    Commentaire de valdor (17/02/2010 09:40) :

    D'Argaz(6). Le soudeur. C'était avec beaucoup de plaisir que nous lui ramenions des casseroles,des fait-touts, des bidons et toutes sortes d'ustensiles percés pour les lui faire souder. D'Argaz s'exécutait avec bonheur. Il faisait vraiment bien son travail. De l'argent récolté, il n'en vivait presque pas, mais ça lui permettait d'acheter de l'étain, du fil à souder. A propos de cet homme, plusieurs questions. Quand d'argaz est-il venu pour la première fois au village? - je ne saurai le dire. Quel âge avait-il? - Quand est-il décédé? - Où avait-il fini ses jours? Où a-t-il été enterré? - A-t-il revu son fils Slimane? - Slimane a-t-il recherché son père? Aurons-nous quelques éléments de réponses? Je ne sais pas. Pour cette fois, D'Argaz, j'oublie volontairement cette appellation pour te dire Allah Irrahmak a-Da Larbi. Repose en paix! (Fin).


    Commentaire de valdor (18/02/2010 10:45) :

    D'Argaz(7). Autre anecdote. Je viens d'apprendre par un ami ayant assisté à un échange de mots, dhi ggri-houna, entre D'Argaz et un jeune du village. Pour irriter un peu D'Argaz, ce jeune avait volontairement utilisé l'expression de "La Mère Patrie de France". A la suite de quoi, D'Argaz réagit non pas comme à son habitude(colère) mais fit remarquer à ce jeune homme que cette formule conviendrait mieux s'il plaçait la particule "de" juste après "Mère" et avant le mot "Patrie". Ce qui évidemment allait donner: "La Mer(de) Patrie France"./ Pardon pour ce terme mais il me fallait rapporter fidélement la réplique, du Tac-au Tac, de D'Argaz. Ainsi était D'Argaz. Il avait vraiment, sans forcer le trait, un beau sourire et il souriait tout le temps quand il était bien. Ensemble, disons lui merci pour tous les bons moments passés en sa compagnie. Adieu Da Larbi! Repose en paix!


    Commentaire de valdor (09/03/2010 14:45) :

    Histoire d'un lieu. Aqenttar. Cette appellation demeure malgré son inexistence du fait de sa disparition depuis l'évènement de la route carrossable. Dheg(à)Qenttar, il y avait un dépôt où toutes les femmes du quartier n'Ath-Naâmane venaient y déverser les ordures ménagères. C'était aussi le point d'intersection des chemins, des sentiers venant de l'école, de Ggrihouna, des Ait Si Larbi et de Aggni. Sur le chemin venant de Thizi-Boughoudh, deux endroits préférés des passants et des enfants.(1)-Le grenadier(Tharramant) sous la mairie n'Ath Velkacem où l'on marquait une halte pour reprendre son souffle à l'ombre de l'arbre.(2)-Le grand figuier que les ecoliers prenaient d'assaut pour en cueillir les fruits à la sortie des classes du soir. Juste au-dessus de ce chemin, se trouvaient des jardins où l'on récoltait "Thilitsène"(cardon)de très bonne qualité et même des cardes. Il y avait particulièrement une femme Aldjia n'Ath younès(Qrep) qui venait seg(de) Ath Amer pour entretenir son jardin. La route carrossable a complètement défiguré cet espace. Plus d'arbres, plus de ce qui faisait vraiment Aqenttar et les jardins ont rétréci comme une peau de chagrin. De plus, maintenant, même le nom du lieu tend à s'appeler A garage At-Sidhi Larvi que Aqenttar. (A suivre).


    Commentaire de valdor (10/03/2010 14:38) :

    Histoire d'un lieu. Aqenttar(2)- Aqenttar est aussi l'endroit où se règlent les différends entre enfants. Ces différends qui prennent naissance surtout au niveau de l'école. Et quand cela arrive: (1)- Au niveau du village, d'abord. Lorsqu'un garçon manque de respect par injures, insultes, grimaces envers un autre, connaissant sa faiblesse physique face à son rival et ne pouvant pas contrecarrer la fougue de son vis-à-vis, ce dernier, n'a rien de mieux à faire que de détaler, s'enfuir, se sauver, se réfugier dans l'une des maisons toutes proches et laisser ainsi passer l'orage. Mais, l'enfant agressé, furieux de ne pouvoir le rattraper, l'accrocher, lui lance alors selon la formule consacrée: "Ahhakane! Nigh lacoul i-jemmaâ arrache"! Ce qui veut dire: Tu as beau te sauver. Tu ne perds rien pour attendre. Tu sais très bien qu'on se retrouvera à l'école. Et là, tu n'y échapperas pas. (A suivre).


    Commentaire de valdor (11/03/2010 15:42) :

    Histoire d'un lieu. Aqenttar(3). Histoire d'enfants. Lorsqu'un différend naît au niveau de l'école, là,la mésentente ne s'y règle pas par crainte des instituteurs. Mais, nous savions pertinemment bien que ce n'est que partie remise. Nos deux belligérants se retrouveront dheg(à)qenttar, à la sortie de l'école-16heures. Aqenttar est le lieu de prédilection des disputes car, loin de l'école. On ne risque pas d'être interpelé. Il y avait quelqu'un(de) Bwggni dont je veux taire le nom mais que certains reconnaîtront. Il avait une fâcheuse manie de se saisir d'un revers du col de sa blouse, de le placer entre ses dents et de le mordre fortement pour laisser passer sa rage dessus avant l'ouverture des hostilités. cela nous faisait rire en le voyant se mettre dans tous ses états. Mais, dès que l'empoignade commençait, il y avait toujours quelqu'un, parmi nos aînés, qui intervenait pour les séparer. (Fin).


    Commentaire de valdor (22/03/2010 14:04) :

    i-Hamid Ath Ouamer(BENAMER). Hamid, te rappelles-tu, de l'eau dans un fond de jarre cassée; la pierre Pons(Sançal) avec laquelle tu lavais et entretenais Thalouahth-ic (Ta planche à réciter)?. Tu animais le groupe de récitants du coran. Où? -Dhwg Akham Ath Oumekhnache. Avec comme Cheikh: Sidhi El-Mouloudh Bouchevih(Qrep). Quand? -Après que l'école ait été détruite (incendiée). Alors, nous n'avions plus où aller. Il nous restait l'école coranique. C'était le bon vieux temps, n'est-ce pas? Il n'y a pas bien longtemps, je suis passé devant cette maison pour me remémorer ces doux souvenirs. J'espère qu'on te fera part de ce qui vient d'être dit. Salut à toi, Hamid de même qu'à ton frère Bilga!


    Commentaire de valdor (23/03/2010 14:20) :

    i-Aqa Ath Ouamer(Benamer). Dans la même période que celle évoquée précédemment, Sidhi El-Mouloudh Bouchevih(Qrep) nous avait appris à faire la prière. Et l'on s'y attelait et acquittait avec sérieux. Après l'incendie de l'école, les cours se sont arrêtés. Nous nous sommes rabattus sur l'apprentissage des versets du coran. C'était le bon moment. Il fallait faire bonne mesure avec la révolution naissante. Au fil des jours, des semaines, un à un, nous avons cessé la pratique des prières. Tu étais le seul à pouvoir tenir, à continuer de prier. Mais, un jour, Dhi El-Djamaâ(Ggrihouna), face à toi, une figure paraît alors devant toi pendant que tu te prosternais. Tu as éclaté de rire parce que tu ne t'y attendais pas. A partir de cet instant, de ce jour, tu as, toi aussi, abandonné la prière. Pourquoi? - Parce que, disais-tu, Dieu n'aurait jamais permis de déranger quelqu'un dans ses prières. - (On m'a demandé de relater cette histoire, pour toi, je le fais. Objet rempli). Aqa! Salut à toi et à tes frères Ali et Youcef!


    Commentaire de valdor (24/03/2010 14:17) :

    i-Kaci Ath-Amer. Kaci! Combien de fois n'avons-nous pas erré dans les ruelles du village? Très jeune, déjà, tu as laissé ta vie de garçon pour te consacrer à ta vie de famille. Tu as été marié très tôt, de Tassaft-Ouguemoune, je crois, pour une bonne raison. A Ait Ali, un soir, nous nous sommes revus pour la dernière fois. Tu portais alors Averrnous(burnous) n'Da L-Mouloudh Ath Ahmed. Le lendemain, tu partais pour Alger d'abord, puis pour la France ensuite. Et depuis... Kaci! Laisses-moi te dire que beau gosse tu as été et beau gosse tu es resté, je le pense vraiment. Sur ce, Salut à toi, kaci! L'Ami!


    Commentaire de valdor (28/03/2010 15:31) :

    Da Abderrahmane Ath-Ibrahim(1). Le Guide/ -Qui parmi nous n'a pas eu l'occasion de donner le bras i- Da Abderrahmane Ath-Ibrahim, pour lui servir de guide, à un moment ou à un autre, lors de ses déplacements au village? -Il lui arrivait même, souvent, de se déplacer seul, aidé en cela de sa canne. - Un jour ou plutôt par une nuit sans lune et sans éclairage public, je devais accompagner Da Abderrahmane s'Aggwni en passant par Sidhi-Maâmar. Vous voyez l'itinéraire pour ceux qui connaissent l'endroit. - Au détour des Ait Sidhi Ali Ouabdellah, le chemin est si étroit que deux personnes arrivent difficilement à s'y croiser. - Ajoutez à cela un autre risque d'accident du fait de la forte inclinaison du sentier à cet endroit. (A suivre).


    Commentaire de valdor (29/03/2010 17:34) :

    Da Abderrahmane Ath Ibrahim/ Le Guide Guidé/ - Sur cette pente, Da Abderrahmane et moi avançions avec prudence. Nous y arrivions tant bien que mal. Il faut dire que moi-même, je n'y voyais goutte. Nous amorcions la descente avec beaucoup d'hésitation. Comprenant la situation et riant, Da Abderrahmane prit la direction des opérations. Lui devant, et moi, le suivant derrière. Nous atteignîmes finalement la grande route avec un certain soulagement (pour moi). L'obstacle était franchi avec bonheur. Le reste du chemin fût tout de même plus facile. Et, c'est la raison pour laquelle, j'ai intitulé ce commentaire: "Le Guide guidé". Moi, qui devais servir de guide, fus guidé par celui que je suis censé guider. Ah! ya Da Abderrahmane! Je te revois arpentant les ruelles du village, avec ta canne sur le bras, ton pantalon "loubia", tes grosses lunettes noires et une moustache bien fournie. Tu avançais d'un pas "assuré" et tu avais de l'allure. Reposes dans la paix de Dieu!


    Commentaire de valdor (13/04/2010 14:49) :

    J'ai déjà parlé de d'Argaz(Qrep). Pourquoi, aujourd'hui, ne parlerai-je pas de Chacha Ath Aamoumène(Qrep)? - C'était une femme n'Ath Aamoumène. La maison n'Ath Aamoumène se trouvait sur le prolongement de la maison N'Ath-Ihyathène, en face de la maison n'Ath-Sidhoum, pour ceux qui ne le sauraient pas. Cet espace est vide aujourd'hui. Au village, tout le monde connaissait Chacha. Elle était reçue dans toutes les demeures où elle se rendait. On lui donnait à manger sans qu'elle en fasse la demande. Selon son gré, elle passait aussi ses nuits là où elle voulait. On se gardait bien de lui refuser quoique ce soit sous peine d'un mauvais présage. Les croyances, chez nous, ont la peau dure. Personnellement, je me souviens qu'elle aimait venir, de même, chez nous. Elle prenait place et dormait sur la soupente(Edoukkane). Ah, ya Chacha! Avec ta voix nasillarde, avec ou sans raison, nous avions peur de toi. Chacha, Repose en paix!





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