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Les contes kabyles 2
16/01/2010 22:23
Contrairement a ce que l'on pense généralement, les contes ne s'adressent pas uniquement aux enfants. nos aïeux narraient les contes la nuit parce que c'est le seul moment ou l'on se repose; le seul moment ou l'on parle pour faire le bilan d'une journée de dur labeur; le seul moment ou la famille se retrouve réuni a nouveau.
Si les contes se disaient le jours, les gens les écouteraient et délaissèrent le travail, mais contre toute attente, ce sont d'autres raisons persuasives puisque promettant les pires punitions aux narrateurs de contes. c'est ainsi dans les montagnes d'algérie on prétend que l'on risque d'attraper la gale et même perdre l'usage de la parole. et curieusement, c'est le même châtiment qu'avancent les africains du sud.
Transmettre les contes a la progéniture est perçu par les anciens comme le moyen d'assurer la pérennité de l'ordre social et des valeurs héritées des ancêtres.Les anciens pensent que les contes peuvent suffire a la formation éducative d'un enfant pour peu que celui ci- soit intelligent.
Chez les kabyles la grand-mére que l'on appelait tendrement " yaya, habou, jida, thamgharth "vieille" jouait un rôle clé dans la famille, elle était même la mére spirituelle des enfants. et a l'instar de nombreux contes dans le monde, certains contes kabyles ont une dimension avant tout pédagogique.FIN
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Commentaire de valdor (21/02/2010 11:03) :
Les contes kabyles(1). Si zic(depuis fort longtemps), on nous a apprit
qu'il est formellement interdit de raconter "Thimouchouhha" dhegas(le
jour) mais la nuit, sous peine de devenir fou. Et, à travers cet article,
on veut que l'on passe, outre, cette interdiction. Qui veut braver le
danger? Qui veut nous raconter une de ces histoires? Apparemment, personne
ne s'y est aventuré jusqu'à présent. Puisque depuis la parution
de cet article, en question, aucun commentaire ni aucun récit n'a été
publié à cet effet. Il faut croire donc que cette sentence est toujours
d'actualité. Ce qui veut dire aussi, "Thougadhème"(vous avez peur).
Exceptionnellement, ne pourrait-on pas contourner ce commandement(récit
d'un conte, le jour) par l'expression écrite au lieu d'une
expression orale qui, elle, est interdite. Alors, voilà. Le chemin est tout
tracé. Vous pouvez donc faire le récit "n'et-machahhouts" de votre
choix, sans risque. Qui veut ouvrir la voie? Nous sommes, non pas toute
ouie pour vous entendre, mais tous yeux grands ouverts pour vous lire.
Jetez-vous à l'eau! Mouillez-vous! (A suivre).
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Commentaire de valdor (27/02/2010 13:39) :
Les contes kabyles(2). A ce jour, personne, mais alors personne, n'a
osé levé l'interdiction de faire le récit d'un conte, même pas,
par internet. Ce qui prouve que ce que nous ont légués nos aieuls, comme
préceptes, sont toujours aussi valables. Comme il faut un commencement à
tout, je vais donc m'essayer à vous livrer, par écrit, ce petit conte
connu de pas mal d'entre nous et dont le sujet principal est
"Vrirouche". Vrirouche, c'est-à-dire le petit Brahim./ - Donc, il
était une fois Vrirouche qui avait l'habitude d'emmener paître,
dans un champ, ses chèvres et leurs chevreaux. Un jour, pourtant, il rentra
à la maison, sans ses caprins qu'il avait cherché partout dans la
forêt, mais en vain. Il fit alors la tête et refusa même de manger sa
soupe, tant qu'il n'aura pas retrouvé son troupeau. Malgré
l'insistance de sa mère, rien n'y fit. Ainsi commence le conte.
(A suivre).
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Commentaire de cristalinette13 (27/02/2010 18:09) :
Sans doute Valdor faudrait-il un esprit rebelle, voire téméraire et sachant
aussi nager ? je trouve un charme certain à ces recommandations des anciens
et ma foi une jolie forme de respect que le silence des conteurs potentiels
... Amitiés par ici :)
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Commentaire de valdor (02/03/2010 16:51) :
Les Contes Kabyles(3). Vrirouche et ses caprins. Pour avoir égaré son
troupeau de chèvres, après les avoir cherchées, mais en vain, Vrirouche,
malgré l'insistance de sa mère, refuse toute nourriture. Alors, sa
mère excédée, va voir le bâton et lui dit: Oh, bâton! s'il te plaît,
viens moi en aide!/ -Le bâton: Et que faut-il que je fasse? En quoi puis-je
soulager cette douleur qui parait sur ton visage, femme, parles! je suis
là./ -La mère: Va punir Vrirouche! Donnes-lui des coups pour lui faire
changer d'avis. Il ne veut pas manger sa soupe car il a perdu son
troupeau./ Et le bâton répondit(C'était au temps où les animaux
parlaient, vous l'aurez bien compris): Ah! là, non! Je n'ai pas à
punir Vrirouche. A moi, il n'a rien fait. Il faudra trouver autre
chose pour lui faire manger sa soupe. Le décolérer en quelque sorte. (A
suivre).
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Commentaire de valdor (03/03/2010 15:50) :
Salut Crista! Réponse à ton commentaire du 27/02/10. Ce n'est pas
faire preuve ni de cran, ni de témérité quand on a l'esprit
méthodique, rationnel, catésien. Cependant, il est des limites qu'il
faut bien se garder de dépasser, sans quoi... Et, si quelque chose devait
advenir, on incrimine tout de suite le fait de n'avoir pas respecté
les enseignements des anciens et d'avoir enfreind les règles de
bienséance.. Et alors là, on s'en mord les doigts. D'un autre
côté, trop de prudence peut nuire. Fais pas ci, fais pas ça; Touches pas à
ceci, touches pas à celà. Ne dis pas! ne fais pas! Et si l'on doit
tenir compte de tous ces interdits, rien ne se fera. N'est-ce pas,
Crista? On dit bien: "Fais ce que doit, advienne que pourra". Qu'en
penses-tu?
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Commentaire de valdor (20/03/2010 15:01) :
Les Contes Kabyles(4)/- Rappel: Le bâton ne veut pas punir Vrirouche,
Vrirouche qui ne veut pas manger sa soupe parce qu'il a perdu son
troupeau de chèvres. Alors, la mère de Vrirouche va voir LE FEU pour
décider le bâton à corriger Vrirouche et lui dit: "Oh,FEU! Toi qui brûles
tout sur ton passage et qui ne laisses que des cendres, va, brûles-moi ce
bâton qui ne m'obéit pas"! Et, le feu de répondre: "Ma gentille Dame,
ne vois-tu pas que mon foyer est déjà assez alimenté comme ça, pour la
journée? Nul besoin pour moi de brûler ce bâton". Exaspérée, et pour punir
à la fois et le feu et le bâton et Vrirouche, la femme s'adresse cette
fois à l'eau en ces termes: " Oh, Toi belle EAU dont la fraîcheur
étanche toutes les soifs, je te supplie, aides-moi! Eteinds-moi ce feu qui
ne veut pas brûler le bâton, le bâton qui ne veut pas frapper Vrirouche,
Vrirouche qui ne veut pas manger sa soupe à cause des chèvres qu'il a
perdues et qu'il ne retrouve pas". L'eau marque un instant
d'hésitation, puis... (A suivre).
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Commentaire de valdor (05/04/2010 15:20) :
Les contes kabyles(5)- L'eau, sous prétexte d'avoir déjà éteind
plusieurs incendies, dit avoir besoin de beaucoup plus de temps pour se
"régénérer" et ne peut donc accéder à la demande qui lui est faite. Alors,
la pauvre femme se tourne vers le boeuf, espérant, cette fois, que
l'animal voudra l'aider en buvant l'eau qui ne veut pas
éteindre le feu. Mais le boeuf, à son tour, n'ayant plus soif,
regrette de ne pouvoir boire l'eau qui ne veut pas éteindre le feu.
Ainsi, pour punir, à son tour le boeuf, la mère de Vrirouche s'adresse
à la corde et lui dit: "Corde! Toi si solide, si résistante, toi qui nous
rends de multiples services chaque fois qu'on fait appel à toi,
services dont on ne peut se passer, veux-tu bien m'attacher ce taureau
qui ne veut pas boire cette eau? Cette eau qui ne veut pas éteindre ce feu.
Ce feu qui ne veut pas brûler ce bâton. Ce bâton qui ne veut pas frapper
Vrirouche. Vrirouche qui fait la tête et ne veut pas manger sa soupe avant
d'avoir retrouvé son troupeau de chèvres". (A suivre).
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Commentaire de cristalinette13 (05/04/2010 16:58) :
J'en pense pas mieux que toi cher Valdor : faire de son mieux, voilà
l'essentiel, et puis en effet, advienne que pourra ! amitiés
marseillaises :))
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Commentaire de valdor (06/04/2010 17:29) :
Les contes kabyles(6)- La corde: "J'ai tellement été utilisée ces
derniers temps qu'il ne me reste plus que quelques fils et, au moindre
effort, moindre traction que je ferai, je me romprai, je me casserai. Je ne
suis plus aussi solide que je l'étais par le passé. Il te faudra donc
trouver autre chose pour décider le boeuf". La mère de Vrirouche, voyant
que la corde n'est pas aussi serviable que tous les autres, pense que
la souris fera l'affaire et amènera la corde à changer d'avis.
Elle demande alors à la souris de ronger cette corde. Souris! Ma belle
souris! Tu veux bien me rendre service en rongeant cette vieille corde qui
n'est d'aucune utilité pour moi. ça te fera plaisir, je crois". -
La souris: "Je regrette. Surtout pas aujourd'hui. J'en ai déjà
assez fait dans le grenier". - Et, pour punir tous ceux qui, pour une
raison ou pour une autre n'ont pas accédé à sa demande, la mère de
Vrirouche a une idée lumineuse, une idée qui réussira, qui ne faillira pas,
qui fera que la souris... (A suivre).
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Commentaire de valdor (07/04/2010 15:01) :
Les contes kabyles(7).- Rappel: La mère de Vrirouche a une idée qui fera
que la souris va ronger la corde; la corde attacher le taureau; le taureau
boire l'eau; l'eau éteindre le feu; le feu brûler le bâton; le
bâton frapper Vrirouche; Vrirouche manger enfin sa soupe. Toute heureuse de
la solution trouvée à son problème, la mère de Vrirouche va voir le chat de
la maison et lui dit: "Chat! Mon beau chat! Toi, que j'ai toujours
nourri, qui reste au chaud dans la maison, que je caresse et qui ronronne
de plaisir. Tu sais bien que je suis aux petits soins avec toi.
J'espère que tu ne vas pas me faire faux bond comme tous ceux que
j'ai sollicités avant toi". - Le chat:" Mais, pas du tout! Que
veux-tu? Que faut-il que je fasse pour me montrer digne de toutes les
attentions que vous me portez tous à la maison? Tes désirs seront pour moi
des ordres que j'exécuterai sur le champ, sans plus tarder. Parles,
maîtresse! Dis-moi ce qui te fait tant de peine". Et la mère de
Vrirouche... (A suivre).
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Commentaire de valdor (08/04/2010 15:13) :
Souk-El-Ledjmaâ(3).- Très tôt le matin, dès l'aube, tous les villages
environnants convergent vers Souk-El-Ledjmaâ. Il en venait de partout.
L'Aârrach n'Ath Voudhrar, Ath Ouacifs, Ath Yenni, Iouadhiyène,
Aqvil, Ath Michelet, Ath Yirathène et même de plus loin. Les moyens de
locomotion sont selon que l'on est proche ou loin du marché. A pieds
pour certains, à dos de mulets ou d'ânes pour d'autres, ou encore
en voitures. Dès 8/9 heures, le marché s'anime et grouille de monde.
Tous les espaces occupés sont pleins. Cela va du marché aux bestiaux, à la
ferronnerie. Des étals pour tous les besoins, tous les goûts. Stands de
vêtements, coupons de tissu, des fruits et légumes, des épices de toutes
sortes, des produits laitiers et de boucherie etc... (A suivre).
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Commentaire de valdor (11/04/2010 15:07) :
Les contes kabyles(8)/...Et la mère de Vrirouche fait part au chat de ce
que tous les animaux qu'elle a sollicités, aucun n'a accepté de
lui venir en aide.. Le chat lui demande alors ce qu'elle attend de lui
exactement. La mère de Vrirouche: "je veux que tu me manges cette souris
qui fait tant de bruits, la nuit, qui me dérange dans mon sommeil et qui ne
veut pas ronger cette corde. Fais-en ton repas!" -Le chat: "La souris? Ce
n'est que ça? Mais, ce n'est pas un problème. J' attendrai
et dès qu'elle apparaitra, je lui sauterai dessus, et j'en ferai
mon repas". La souris qui n'est pas loin, entendant ce qui se dit à
son sujet et craignant d'être prise par le chat, supplie la mère de
Vrirouche de retenir ce chat, en lui disant: (A suivre).
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Commentaire de valdor (12/04/2010 14:30) :
Les Contes Kabyles(9).- "Maîtresse du logis, épargne-moi, je te prie!
retiens le chat! Si c'est ainsi, moi, pour avoir la vie sauve, je veux
bien ronger cette corde jusqu'au dernier fil. Cette corde qui ne veut
pas attacher le boeuf". Puis, la corde, pour ne pas être rongée par la
souris se porte de bonne grâce à ligoter le boeuf qui ne veut pas boire
l'eau. Et l'eau, à son tour pour éviter d'être bue par le
boeuf, se dit toute prête à éteindre le feu. Le feu, pour rester allumé, se
dit disposé à brûler le bâton pour ne pas être éteind par l'eau. Le
bâton, pour ne pas brûler et finir en cendres, accepte quant à lui de
donner des coups à Vrirouche tant que celui-ci ne voudra pas manger sa
soupe. Et, c'est alors que Vrirouche, pour éviter les coups de bâtons,
accepta de manger sa soupe, toute sa soupe, pour le plus grand bonheur de
sa mère. Sa mère qui vint lui dire, qu'enfin, le troupeau de chèvres
et leurs chevreaux sont revenus, d'eux-mêmes, dans l'enclos.
Ainsi, se termine l'histoire de Vrirouche et ses caprins.(Fin).
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Commentaire de cristalinette13 (08/07/2010 09:13) :
Azul :))))))))))))
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Commentaire de salwa (11/08/2010 22:42) :
Je te souhaite un bon Ramadan cher Valdor :)Mes préférences ne vont pas aux
sucreries, mais au petits plats cuisinés, salés et assez relevés aussi :)
http://cristalinette13.vip-blog.com/
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Les contes kabyles 1
06/01/2010 17:24
Qui ne se souvient pas des glaciales soirées d'hiver autour du kanoun près de la grand-mére? elle nous racontait diverses histoires d'ogres et d'ogresses, de la vache des orphelins, zélguouma, htitane....Ces contes où le bien triomphait toujours du mal, nous ont éduqués. Malgré ses bienfaits, la venue de la télévision et de l'ordinateur, dans nos maisons, a fragilisé la culture ancestrale du conte et a affaibli la relation entre les générations.
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Commentaire de cristalinette13 (06/01/2010 18:39) :
AZUL ! Je me souviens des veillées autour du canoun plein de braise et
de la théière dessus ... Ecouter les anciens parler et évoquer les choses
du passé valaient alors tous les TV; la douceur des voix, des gestes, les
rires calmes et gais, oui, j'adorais ... soupirs ! Les temps changent,
voilà tout :) Bizoux de Marseille, ou le froid regne, brrrr ...
http://cristalinette13.vip-blog.com/
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Commentaire de valdor (07/01/2010 09:06) :
Salut Crista! "Ats khilec Aliyine Thabourth, A Vava Inouva, A Vava Inouva/
- Tchen-Tchen thizevgaaathin-im, A yelli Ghriba, A yelli Ghriba..." Il y a
dans ce conte un passage qui te redirige vers une chanson d'envergure
internationale. Tu vois ce que c'est, à coup sur. Mais, si tu pouvais
entendre ces paroles avec son air chantonnant de douceur et un certain
timbre dans la voix, te connaissant, ça te transporterait "au pays des
merveilles". Oui, nos contes sont les plus merveilleux au monde. Les
rigueurs de l'hiver, les braises rouges dans le Kanoun, tous les
membres de la famille tout autour, la marmite qui bout dans la cheminée, le
froid au dehors. Qu'il fait bon se souvenir de ce passé inoubliable et
gravé à jamais dans notre esprit. Un Bonjour Chaleureux pour toi et les
tiens.
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Commentaire de valdor (07/01/2010 15:33) :
Question: Cette maison, n'est-elle pas celle de Da Aomar n'Ath
Ouadda? Allah Irrahmou! Ce passage, menant vers Thiverint n'Ath
Khaled, s'appelle Thivouchichine. N'est-ce pas?
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Commentaire de valdor (08/01/2010 14:52) :
Salut Salah! Thivouchichine, donc. Tout de meme.Je me demandais.../- Je me
rappelle qu'un incendie s'était déclaré, dans un dépot
d'ordures ménagères(Aggoudhou), il y a de cela très très longtemps.
C'était en fin de journée. Des femmes apportaient des seaux des
maisons(La fontaine publique, en ce temps-là, était à Thizi Boughoudh, en
lieu et place de la maison n-d'Achour Ath Slimane(Qrep). Les hommes
éteignaient le feu avec tout ce qui pouvait leur tomber sous la main: seaux
d'eau, pelletées de terre pour étouffer le feu. A l'aide des
branches d'arbres, ils battaient les flammes pour en venir à bout. Et
finalement, ils réussirent. C'est un souvenir qui me revenait chaque
fois que je passais Dhi-Thevouchichine. Ce nom m'est resté dans la
tete quand pour la première fois, j'entendais les gens dire: "Thimess
Dhi Thevouchichine! Thimess Dhi thevouchichine! En voyant ce passage,
devant la maison n'd'Aomar, ça m'a interpellé. - Quant à la
maison, j'y reviendrai avec un autre commentaire. Bonsoir Salah!
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Commentaire de oucherif (08/01/2010 15:02) :
Les contes berberes sont tellement merveilleux, riches et diverses qu’ils
ont été repris dans les années 1913-14 par un chercheur Allemand de nom
Leo Frobenius (institut à Francfort porte son nom).
Ces histoires plaisantes, éducatives qui nous ont bercées durant toute
notre enfance et que nous transportons en nous même sont simplement
fabuleuses. C’est l’expression de notre culture unique, de notre identité
kabyle, une culture millenaire.
J’ai découvert également un article sur la kabylie qui a été ecrit par un
allemand dans les années 30 que je vous ferais decouvrir plus tard.
Assegas amegas 2955.
Oucherif.
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Commentaire de valdor (10/01/2010 14:17) :
Information pour Afrmed: La réponse à ton commentaire du 09/01/2010 figure
dans l'article du 14/04/2009; Page 6 du blog. Salut à toi!
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Commentaire de valdor (11/01/2010 11:44) :
Yennayer: Un conte. Il est une histoire que l'on raconte au sujet
d'une vieille femme qui menait paitre sa chèvre dans les champs. Il
faisait vraiment bon et beau. Le soleil brillait à nouveau. Croyant le beau
temps revenu et l'hiver passé, la vieille femme défie Yennayer en se
moquant, le nargant etlui disant: "Adieu A Yennayer!". Alors,Yennayer,
piqué au vif, voulut se venger. Comment?- Il emprunta un ou deux jours au
mois de Février(Furar). Ce qui explique, soi-dit en passant, pourquoi ce
mois de l'année ne compte que 28 ou 29 jours (Année bissextile)au lieu
des 11 autres mois qui en comptent 30 ou 31 jours. Maintenant,revenons à
notre histoire. Ces jours empruntés, donc,Yennayer en fit un temps des plus
execrables. Soudain, le soleil disparut, le froid revint. Bourrasques de
vent, pluies torrentielles, tempetes, chutes de grelons, éclairs , tonnerre
et foudre se mirent de la partie. Tous les élèments de la nature se
déchainèrent si bien qu'à un moment, un éclair jaillit et la vieille
fut foudroyée sur le coup. De ce récit, plusieurs versions existent. La
notre est celle citée. Et c'est la plus plausible. Un conseil: De
Yennayer, faites-en votre ami. Bonne soirée.
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Commentaire de valdor (13/01/2010 14:19) :
La maison n-ed'Aomar Ath Ouadda(Qrep). Souvenirs. Pendant le Ramadhan
et meme après, à environ deux heures avant la rupture du jeùn, nous étions
une bande de bambins à nous y rendre(dans cette maison). Nous emportions
chacun un pot en aluminium (Thaqezdirth)d'un quart, demi ou 1 litre,
c'est selon les besoins, pour acheter notre lait de vache. Nous
étions les habitués de la maison. Thamerzouqth et Sa mère, na
Yamna(Qrep),nous recevaient bien. Pour avoir accès à la grande
cour(El-Harra), il fallait traverser un vestibule(Ahanou). Et là, nous
jouions jusqu'à ce qu'on nous appelle à la fin de la traite. Nous
attendions chacun notre tour pour etre servis. Et, c'est dans la joie
que nous retournions à la maison. Nous ne payions pas le lait le jour meme
car nous etions abonnés au mois(du moins en ce qui me concerne). Voilà ce
qui m'est revenu comme souvenir à la vue de cette maison en photo.
Depuis, que de temps a passé! Nous étions vraiment heureux. Bonsoir!
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Commentaire de rachid (17/01/2010 13:54) :
De rien. Mais, c'est la moindre chose que nous puissions faire pour
notre village. Merci aussi à vous et au plaisir de vous relire.
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Commentaire de cristalinette13 (28/02/2010 13:22) :
C'était pour moi en Syrie, sur les braises du kanoun,les soirs
d'été; une plaque épaisse et dessus des galettes de semoule de mais a
griller, avec un thé rouge et des moments de quietude au sein familial qui
englobait tout le village ... ô! joie des souvenirs merveilles de ma
mémoire ! Azul :)
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Commentaire de valdor (25/04/2010 15:07) :
Quelques uns de nos lointains souvenirs et, aujourd'hui, peut-être
aussi, toujours d'actualité, dans nos campagnes./ -Aujourd'hui
donc, le coquelicot(1) que l'on appelle communément chez nous
Djih-boot. - En ce mois d'Avril, partout, dans les prés, les
clairières, les champs, aux bords des chemins, le coquelicot tapisse de
rouge tous ces espaces. Il nous arrivait de nous retrouver par groupes de
3,4,ou 5 garçons. Chaque groupe s'adonnait à quelques loisirs
quelconque. Nous passions le temps du mieux que nous pouvions et le temps
aussi passait inexorablement, pour nous. Assis en arc-de-cercle, à même le
sol, nous devisions et prédisions ce qu'allait être le destin
d'un nouveau couple , au village, à l'occasion d'un mariage,
de même que ce que nous nous souhaitions, pour nous-mêmes également. Que
faisions-nous alors pour ça? (A suivre).
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Commentaire de valdor (30/04/2010 20:02) :
Le coquelicot(2). - Ce que nous faisions? - Par les longues tiges fines et
velues, nous cueillions les coquelicots. Nous en prenions 4,5,ou 6,
c'était selon... Ensuite, nous en découvrions délicatement les fleurs.
Les pétales ainsi délivrés nous renseignaient sur la progéniture à venir.
Pétales rouges pour les filles; pétales blancs pour les garçons. Quand, par
exemple, sur quatre pavots, nous obtenions deux rouges et deux blancs, cela
signifiait que pour les quatre enfants à naître, il y aurait deux filles et
deux garçons. Le Choix des rois, quoi? - Si le résultat ne nous convenait
pas, nous recommencions l'opération autant de fois que nous échouions
jusqu'à satisfaction de nos voeux. Voilà (en partie) en quoi
consistaient- parmi d'autres- nos occupations, nos jeux de printemps.
A votre tour, faites vos voeux; faites vos jeux et soyez heureux!
Salutations à tous!
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Commentaire de valdor (09/05/2010 14:27) :
Un autre jeu de printemps/-Thème: Thim-qachrrine(Les épis de blé)-(1).
Mais, là, je veux parler de Thim-qachrrine bweghioul(Les épis de
l'âne). Ce sont comme les épis de blé mais dont les aiguilles ne
portent pas de grains. Voici le jeu. -Pour savoir si, une fois dans notre
vie, nous avions de fortes chances de nous rendre en pélérinage à la
mecque, nous devions réussir la prouesse de retirer, une à une, les
aiguilles de ces épis sans casser la tige porteuse. Au début, ça allait
vite. Nous retirions même plusieurs aiguilles, à la fois, car à sa base, la
tige est plus résistante. Arrivés aux deux-tiers de la tige, il faut
maintenant manoeuvrer délicatement car au moindre faux geste, la tige se
rompait alors et tout était à recommencer. Nous reprenions d'autres
épis, après sélection, et nous nous promettions, cette fois-ci, d'agir
lentement, précautionneusement, avec minutie. Et les essais reprenaient de
plus belle. (A suivre).
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Commentaire de valdor (16/05/2010 14:36) :
Thim-qach-rrine(2). Rappel: Les essais reprenaient. Plus, ils étaient
nombreux, plus nous nous énervions, plus nous échouions. Quand, par hasard
ou par chance, il ne nous restait que trois ou quatre aiguilles à retirer,
nous nous y employions avec doigté, avec d'infinies précautions. Nous
nous arrêtions un instant pour reprendre notre souffle. Si près du but!
Nous tenions bien nos tiges. Nous essayions l'aiguille suivante qui se
détache sans dégât pour notre plus grand bonheur. Plus que deux aiguilles à
retirer.. Nous sommes presqu'au sommet de la tige. Le Pélérinage est
là. Au bout des doigts. Puis, infailliblement, la tige casse du mauvais
côté. Nous disions alors adieu au pélérinage, à la Mecque. Mais, la
prochaine fois, car il y aura toujours une prochaine fois, nous nous
promettons que nous réussirons. (Fin).
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Commentaire de valdor (23/05/2010 14:50) :
Souvenirs des jeux de printemps(1).- Nous y voici! Mai et juin- Mois des
examens et concours de fin d'année. Les révisions vont bon train. Le
Bachotage aussi. Et voilà, qu'en un clin d'oeil, l'année
scolaire touche à sa fin. Ne vous l'avais-je pas dit? Rappelez-vous! A
l'occasion de la proclamation des résultats des examens de fin
d'année 2009. Il était alors question (pour les recalés), au lieu de
se morfondre, de se reprendre l'année suivante(2010) et de ne pas se
laisser abattre. Voilà donc revenue l'occasion de se représenter et
passer avec succès l'écueil des examens et prétendre ainsi aux études
supérieures (collèges, lycées universités). Revoir, à ce sujet, mon
commentaire de juillet 2009. En attendant... (A suivre).
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Commentaire de valdor (27/05/2010 14:33) :
Les jeux de printemps(2). Les prévisions de réussite./ - En attendant, dans
les écoles, établissements, dans les rues et dans les maisons, les
supputations vont bon train. Qui va passer, son concours ou son examen,
haut la main? - Qui a des chances de décrocher le sésame donnant droit à
l'accès à l'université? Qui en a le moins? Qui risque de... parce
que...? etc. Pour répondre à toutes ces questions, il y avait un procédé
par lequel on pouvait donner différentes réponses relatives au passage ou
à l'ajournement de tel ou tel candidat de notre entourage immédiat:
frère, cousin, voisin ou autre. Candidat pour lequel on souhaitait
l'une ou l'autre issue, selon les humeurs du moment, les
affinités, les angles de vue. Qu'il s'agisse d'un candidat
estimé ou détesté. Et, pour ce faire, comme c'est la saison des
chrysanthèmes... (A suivre). Additif de dernière minute: Aujourd'hui,
jeudi, 27 mai 2010- Examen d'entrée en sixième - Bonne réussite à
tous nos enfants!
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Commentaire de valdor (30/05/2010 15:12) :
Les jeux de printemps(3).- Les Marguerites/- Pour ce faire, donc,comme
c'est la saison des chrysanthèmes, les fleurs, marguerites et
pâquerettes abondent dans les fossés, les près et les jardins, les bords
des chemins. On en faisait des bouquets ou on en accrochait, à loisirs, sur
le pavillon des oreilles. Outre ces utilisations, il y en avait
particulièrement deux. La première: Dans d'autres cieux, pour se
déterminer vis-à-vis d'un être cher, on disait, en effeuillant les
pétales des fleurs,"je t'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la
folie ou pas du tout, etc..." -La deuxième(chez nous) a trait au examens et
concours. Comment? -Voici le procédé. - Assis en rond, aux bords des
fossés, chaque enfant se servait d'une marguerite. Cette fleur
contient quelques dizaines de pétales. Alors, chacun y va de son petit
exercice, en effeuillant la pâquerette et en disant: "choué, reçu; choué,
reçu; choué,reçu. -Choué pour échoué- Reçu pour admis" et ce, à chaque
prélévement d'un pétale de la fleur. Le résultat final était que
si...(A suivre).
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Commentaire de valdor (03/06/2010 14:23) :
Les jeux de printemps(4)- L'Effeuillage. Le résultat était que si
l'effeuillage se terminait par "reçu" ou "choué", on disait alors que
le candidat(pour lequel on faisait cet exercice) allait être admis ou
ajourné à son examen. Mais, souvent, il arrivait que l'on triche.
Exemple: Il reste trois pétales à détacher. Pour terminer cet effeuillage,
on disait: "choué, choué(2fois)" et finir par "reçu" - au lieu de: "Choué,
reçu, choué" - prévision à éviter. Maintenant, Aux parents! Aux enfants!
Cueillez des marguerites, à votre tour. Effeuillez-les et appréciez les
résultats. En plus de connaître, par avance les succès que vous souhaitez à
vos enfants, candidats aux différents examens scolaires, vous aurez, je
l'espère, passé un bon moment. Pour le reste et pour finir, je dis à
toutes et à tous tous mes voeux de bonne réussite. Salut tout le monde!
(Fin).
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Commentaire de cristalinette13 (12/06/2010 21:05) :
AZUL ! ma fille révise pour les épreuves du bac mais de toutes façons il
n'y a pas de marguerite en vue ! Joliesse des petites superstitions
qui se terminent toujours bien... amitiés Valdor :)
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Commentaire de valdor (14/06/2010 14:23) :
Superstitions. Mieux vaut y croire que...pas. Et, quand on y croit
fermement, fortement, elles finissent par se réaliser. Avec mes voeux de
bonne réussite.
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Commentaire de cristalinette13 (14/06/2010 16:57) :
AZUL :) en effet ta méthode de la main à laplace de la marguerite est
infallible cher Valdor, alors je n'avais déjà pas le moindre doute
quant à la réussite de ma fille, à présent grâce à toi je pense
qu'elle va même l'obtenir avec mention! Merci pour tes messages,
tous reçus et lus avec grand plaisir: bonne soirée Valdor, amitiés et bises
ensoleillées de Marseille :)))
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Quelques proverbes Kabyles
18/12/2009 20:26
Pour que nul n'oublie tout ce que nos ancétres ont laissé pour nous comme culture orale je tiens a faire revivre sur ce blog certains proverbes qu'ils nous ont transmis:
*Celui qui désire le miel doit supporter la piqûre des abeilles.
*La langue n'a pas d'os.
*L'arbre suit sa racine.
*La maison est pleine de bois, je ne sais avec quoi conduire l'âne.
*Le blé qu'a labouré le boeuf, c'est l'âne qui en a fait son repas.
*Les dents ont beau rire, le cœur sait la blessure qu'il porte.
*La langue aimable, le monde est à elle.
*Qui t'a louée ô mariée ? c'est ma mère en présence de ma tante.
*Le silence embellit la bouche. "La parole est d'argent, le silence est d'or".
*La blessure creuse est guérit, la parole blessante ne cesse de creuser.
*Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit.
*Si le bien était récompensé, le bœuf le serait.
*Vise toujours la lune, même si tu rates, tu atterriras parmi les étoiles.
*Le bien de la corruption s'envolera même si tu le lies avec des chaînes en fer.
*La peur vient de la confiance.
*Toute personne trop bavarde, ne se fait que du tort.
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Commentaire de Arezki AO de Montréal (18/12/2009 23:34) :
Merci Ahcene pour ces proverbes ...ainsi que la chanson de Lounes Matoub
'Bqalakhir ya bladi' que tu viens d'ajouter aujourd'hui
...Bonne continuation!
http://kabylie.mon-vip.com a111@sympatico.ca |
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Commentaire de farid (19/12/2009 13:05) :
GUTEN MORGEN HERR SALAH,
j'ai failli faire un avis de recherche, où est salah? à tizi,
mais non, à alger, mais non, à oran, mais non, à la sonatrach, mais non
plus, jusqu'au jour ou da chaabane est apparu par hasard sur mon
chemin, ma premiére question, c'est où est salah? da chaabane,
m'a répondu avec un trés grand sourire, un sourire qui n'est pas
comme les autres, il m'a dit:- est bien salah, il est en allemagne
depuis septembre, il est sauvé. alors là, j'ai senti une joie, pas
comme les autres, et je lui ai dit, enfin, un autre est sauvé, temps mieux
pour lui, et au suivant, au suivant au suivant.......................
faitmouhoub@yahoo.fr |
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Commentaire de valdor (20/12/2009 09:27) :
Voici, dans le meme ordre d'idées, un proverbe d'actualité. (1)-
Adhfel yekath dheg dhourar,smoum-i-nès dhe less ouahel. D'un premier
jet, voici quelques proverbes connus et bien de chez nous. (2)- Vou yilès,
meden yawk inès. (3)- Khedh megh El-khir, youghal-iyid dh'ikhmir. (4)-
El djarh iqaz i-hellou,yir wawal iqaz irennou. (5)- Avou snath, vrou i-
yioueth. (6)- Our hamlagh eggma, our hamlagh ouin a thiou thène. (7)-
Thamlal thassa edhoui thouraoui. (8)- Yiwène warav, yaamer essouq. (9)-
Wour icsane hed ith youghène. (10)- Thassousmi thezddegg gu'imi. (11)-
Simal nets-idhir,la nsell. (12)-Nithni el saane, our thezridh fachou
insaane. Salut à tous et tenez-vous au chaud.
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Commentaire de valdor (22/12/2009 09:37) :
Proverbes Kabyles (Suite). (1)-Ivedel adhroum s'waghroum. (2)-Ikhir
thidhèts I-qerhen walla lekdhev I-ferhen. (3)-Win I-tchane alhaq-is,
adaghli thitt-is. (4)-Wur nuriw, yugadh en-gger; win yourwen, yerwa
adheguer. (6)-wi-vghane adh youzour, yerqiq. (7)-Math revhedh, meden yawk
i-nec; math-khesradh, hed wer kissine. (8)-Azzalt wa tfer-iine.(la fierté
fait rater pas mal de choses dans la vie)-(Pauvre et fier de
l'etre).(9)-M'yif elhadja walla azal-is. (10)-Meden es meden,
rabbi ouahdhès. (11)-Awal azzidhane, itsaw-id alla ain-ilhane. (12)-Dhachou
ik-youghène ay adherghal? -in-ayas tamoughli. (13)- Igue djadjane
thaghaoussa, taouakssa. (14)-s'ani qriv ur i- bidh, s'ani vadh,
i-souref. (15)-Digh dh'yer rfiq, I- djayi dh'yer amdhiq. (à
suivre). Bonne lecture et bonsoir à vous.
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Commentaire de valdor (23/12/2009 09:55) :
Revoici d'autres proverbes kabyles qui me viennent de-ci de-là
(suite). (1)-Thaggmerth n'sidhi slimane our the tsouzour, our the
tsirqiq. (2)-Thassousmi, theghlev thamousni. (3)-Ala aghioul inekrane
lassel-is. (4)- Zoukh, zoukh edh lefkhoukh, tilitsène i- dh'imenss-is.
(5)-Khir thamettouth iherzen, walla thayougga icerzen. (6)- M'yif
ahezev aqezev. (7)- Yetcha chouitt, idh-hène chlaghem-is. (8)- Dhawal
akiqerhane, akinef-aane. (9)- Awal azzidhène, its-aouid ala ayen ilhhane.
(10)- Dhachou ik-youghène ay- adherghal, in-ayas tamoughli. (11)- Aadane
illoughmane, djane iqjane las hhaouhhiouène. (12) Aqjoune yougadh
boussaadia, boussaadia yougadh aqjoune. (13)- Lahram dha çattaf. (14)-
Uggar laathev wala l'ghella. (15)- woulache win ara izegrène assif our
iv- zigg. (A suivre). Merci pour votre patience. Portez-vous bien. Bonsoir.
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Commentaire de valdor (24/12/2009 12:59) :
Proverbes Kabyles (suite). Après m'etre creusé les méninges pour faire
remonter à la surface d'autres proverbes et citations; ceux qu'on
entendait répéter, souvent, à bon escient, par nos parents, en voici une
pleine poignée. (1)-Itsak oumchich thalakhlath. (2)-Am yif tajra wala
achra. (3)-The bwedh ath fidhi s'ighès. (4)- M'athekiddas
s'daou ouvridh, s'nigg ouvridh, ala avridh ala illine (Que tu
ailles de-ci, de-là, une solution sera toujours là). (5)-S'chemma yawk
edh doukhane, wur itsali wakham. (6)- Yevgha ats-izzegg, our thouriou.
(7)-Aheqar, Aks-as nigh Ar nouy-as. (8)-Ikhammen meden Warren, mour en-ghin
adh s'dhaafène(La pauvreté chez soi est plus douce à vivre que
l'opulence chez autrui). (9)-Arous ur izmir iman-is, Ad irnou
Ajoughlal-is.(Qui ne peut rien pour soi, ne peut rien pour les autres).
(10)-S'agh vava alamaani yemmouth. (11)-Yucer hedhragh, yegoul
oumnagh. (12)- Mouqel yemm-as, thed medh yell-is (Observez la mère et
prenez la fille). (13)-Dhe gaoual em'sefhhammène, dhe guevridh
em'sefraqène. (14)-Dh'achou i-kirane dheggma a-mis n'tacna
guemma(Qu'est-ce qui fait de toi mon frère, O, fils de mon père et
dont la mère n'est pas la mienne(ou dont la mère est la rivale de la
mienne). (15)- Je vous laisse continuer. A vous la parole! Bien le bonsoir
à vous tous.
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Commentaire de Farid Ait Ahcene (24/12/2009 14:28) :
Je remercie Salah et Valdor pour les beaux proverbes qu`ils ont
postes.j`aime bien aussi la description de farid,je crois me souvenir que
c`etait la meme situation avec mon pere quand moi j`etais parti.j`aimerai
aussi partager un proverbe kabyle que j`utilisais frequemment et don`t la
traduction en francais dit: tel pere tel fils.IKKATH ouheddadh
afdhiss,ihafdhith emmis.
Salut tout le monde
faridaitahcene@yahoo.fr |
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Commentaire de valdor (25/12/2009 10:26) :
Salut Ahcène et bon retour. Depuis le temps...J'avoue ne pas connaitre
le proverbe sus-cité et pourtant... La lecture du petit texte offre à
l'oreille une certaine musicalité agréable à entendre: la rime.
C'est le propre de tout proverbe pourrait-on dire. Et donc, ça
m'a personnellement plu. "Ahedadh, Afdhis, Ammis". Creuse encore pour
nous en offrir bien d'autres (proverbes). A propos, il me revient en
un (le stock est en voie d'épuisement) cet autre proverbe: "Afous Ur
Thezmir-edh at-ghezzedd, s'oudhen-ith". Ce qui donne à peu près ceci,
en français: Baises la main (de celui) que tu ne peux mordre.
Voilà pour aujourd'hui et Bonne journée à tous.
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Commentaire de valdor (25/12/2009 10:49) :
Petite note. Les proverbes qui "coulaient à flots" commencent à se
raréfier. On en arrive maintenant au "goutte à goutte". Justement, il
m'en vient un (de proverbe)à l'instant: Plouf! - Dhachou iki
khouçane à vou-ariane? - Inay-as Etikhouthame. Salut à toutes et à tous.
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Commentaire de valdor (25/12/2009 12:33) :
Remarque à propos de la lecture des proverbes. Dès le début, j'aurai
du donner quelques indications quant à l'utilisation des lettres(
prononciation-articulation) qui en est faite dans ces proverbes fort
nombreux, au début, pour en faciliter la lecture et par la meme, la
compréhension. Ce que je regrette, c'est de n'y avoir pas pensé
auparavant./ Comme nous ne sommes pas habitués à lire des textes en kabyle,
l'usage fréquent faisant défaut, c'est vrai qu'il n'est
pas du tout aisé au premier venu(le lecteur)de "pénétrer", de prime
abord,le sens d'un mot, d'une expression ou d'une citation.
Pour cela,on s'évertue à bien lire une lettre (ou double lettre), on
cherche, on anonne, on essaie de trouver la sonorité adéquate et, bien
souvent, on ne s'y retrouve pas. On lit donc avec peine. C'est un
exercice difficile et fatigant à la fois. Et, à la longue, on se
désinteresse de cette lecture. C'est pourquoi, dans un prochain
commentaire, des indications vous seront proposées pour une meilleure
lecture et compréhension des textes. En un mot, rendre moins ardue
qu'elle ne l'était, la tache de lecture. Le travail est en
préparation. Avec ça, Bien le Bonjour I-Yath Voudhrar en général et Ath Ali
en particulier sans oublier, bien sur, nos fidèles lecteurs.
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Commentaire de valdor (26/12/2009 11:21) :
Code d'Ecriture: Comme promis, voici, à titre indicatif (et non
limitatif)l'utilisation qui est faite de certaines lettres de
l'alphabet. Il faut d'abord distinguer les lettres simples ou
consonnes, les double-consonnes et enfin les lettres dont l'"h" est
accolé. I/Les simples lettres: La plupart se lisent comme elles se
prononcent avec cependant une particularité pour certaines d'entre
elles telles que: *"e-a" qui ont des sons presque identiques: el-kas (le
verre)- *"c": ac-chem (rentre)- *ç="s" emphasé. ex: eçot (le bruit, le
son)-*"q": aqerou(la tete). II/Les consonnes doubles: telles que: *"dd":
addar(le pied)-*"gg": aggou(le brouillard)- *"hh":lahhoua(la pluie)-
*"rr":arrva(quatre)- *"tt":thitt(l'oeil)- *"zz":azzar(la racine).
III/Les lettres avec l'"h" accolé: *"dh":idhim(le sang)- *"gh":
aghroum(la galette)-*"kh":akham(la maison)- *"th":thitt(l'oeil). Voici
donc pour l'essentiel. Cependant,des améliorations peuvent y etre
apportées au fur et à mesure des propositions qui seront faites
ultérieurement, si propositions, il y aura. Remarque: Personnellement, dans
mes premiers écrits, je n'ai pas tenu compte de ce code
d'écriture. Les textes sont présentés comme ça, à tout-va, sans
respect d'aucune orthographe. Et puis, existe-t-elle cette règle? -si
oui, elle n'est pas à la portée de la majorité d'entre nous à
l'exception de quelques privilégiés: les enseignants en langue
amazigh. Ceci n'est qu'un travail d'approche que j'ai
tenu à proposer. Il vous appartient à vous de commenter l'utilisatioin
qui est faite de ces lettres alphabétiques. Voilà, c'est tout. Merci
pour votre compréhension et, comme d'habitude, mon salut i-yath
voudhrar en général.
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Commentaire de valdor (26/12/2009 14:24) :
Deux autres proverbes émergent de mes souvenirs. (1)- Ailleurs, on dit :
"L'habit ne fait pas le moine" bien. Chez nous, on dit: " A-nechth
ithals-idd, ithassou-idd" (Tu vaux ce que tu portes). (2)- "Thamettouth,
Afkas nigh Avrou-yas" (Ou tu fais ce qu'elle dit ou tu la répudies).
Bonsoir de ma part: L'Avoudhrar.
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Commentaire de valdor (27/12/2009 11:32) :
Les proverbes et leurs traductions. Des amis qui visitent le blog mais qui
n'interviennent pas(dommage) m'ont fait la remarque pour
n'avoir pas donné la traduction des proverbes en langue française et
leur permettre ainsi de s'imprégner des citations et adages populaires
kabyles.. C'est vrai que, bien souvent, traduire un mot peut amplement
aider à la compréhension d'un passage donné./ En vérité, j'y ai
moi-meme pensé mais cela présente, à mes yeux, le désavantage de dénaturer,
en quelque sorte, le message que l'on veut bien faire passer./ Peuvent
ne pas etre ciblés ou concernés: - ceux qui ne connaissent pas le kabyle ou
très peu. -Ceux qui ne maitrisent pas la langue./ Par contre, il y a ceux
qui auraient pu etre intéressés quand meme, car un proverbe n'est le
monopole d'aucun pays, d'aucune nationalité, d'aucune
langue,culture ou religion. Il est universel. Et, à ce titre, on peut se
l'approprier de différentes façons, à partir de la traduction qui est
faite, selon les spécificités propres à chaque pays.../ La traduction
n'a pas été faite dans les citations précédentes pour la bonne et
simple raison que j'ai voulu leur garder (aux proverbes) le sens
originel dont ils sont porteurs et éviter ainsi une interprétation
littérale des mots et des idées qui en fausseraient la portée ou le
contenu./ Deux traductions s'offrent à nous. La première, littérale,
traduit du mot à mot; la seconde a le souci de rendre le plus fidèlement
possible le sens profond de ce que véhicule ces concepts. J'en veux
pour preuve cet exemple bien connu de nous tous et qui est: " Mohamed est
allé en france pour photographier (Ad-i-çaouar) son pain". Il serait plus
juste de dire:" Mohamed... pour gagner, pour nourrir sa famille"./ Enfin,
ce qui est fait est fait. J'essaierai, dans la mesure du possible de
donner une traduction aussi fidèle dans de prochains commentaires. Sur ce,
Salut et Portez-vous bien! L'Avoudhrar.
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Commentaire de valdor (27/12/2009 11:48) :
On dit bien souvent: "Les histoires les plus courtes sont les meilleures".
Bien. On peut ajouter, les proverbes aussi. Exemple: (1)- "Irdhen-i-yir
thoughmass". Littéralement cela donne: Du blé pour de mauvaises dents. Une
interprétation fidèle serait: " Des biens pour qui ne sait s'en
servir" ou bien: " Des biens à ne savoir qu'en faire". (2)- A
l'adresse de l'hésitant: "Qadam s'akham win dh'ahanou".
Trad. litt. Avance dans la maison. Là, c'est le vestibule. Comprendre:
Ne pas s'engager à moitié, à mi-chemin. Faire le reste du chemin.
Aller à fond. Avancer, Aller toujours de l'avant sans se retourner,
oser. Ne pas fléchir, ne pas faiblir. Agir pour réussir dans la vie.
Foncer, foncer, foncer sans se soucier de certaines convenances. Voilà.
Salut, portez-vous bien!
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Commentaire de cristalinette13 (27/12/2009 11:50) :
" ou elle fait ce que tu dis ou tu la répudies ' !!!! LOL !
m'enfin, Valdor, qui ne sait pas que " ce que femme veut Dieu le veut
" ! Bonjour marseillais :)
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Commentaire de valdor (27/12/2009 14:07) :
Proverbes et Traductions. En complément de mon commentaire du 27/12/09. Une
femme dit à son mari: Mic, thoura mouqar/- Ma -i-neggaz soug yadhir,
ad-itterddaq dhi lakhla/- La nets-radjou ad-thassadh/- Aqlagh lan'tets
avridh s'ouallène en-negh/- Ihhi, thoura, dhebbar aqerou-ic/- qim dhi
slama rebbi/ Littéralement, celui qui écrit la lettre traduit et note:
"Maintenant, ton fils est grand. Quand il saute du talus, il va éclater
dans le champ. Nous attendons ton arrivée. Nous mangeons la route avec les
yeux. Maintenant, débarrasses-toi la tete pour venir". La bonne
interprétation serait: "Maintenant, ton fils est grand (sous-entend la
longue absence du père du foyer). L'enfant a pris de l'assurance.
Il est en capacité... Il se sent responsable. Nous attendons ton retour,
parmi nous, avec impatience. Fais pour le mieux et que Dieu te nous garde.
Voilà, c'est fait! Bien le bonsoir à vous tous! L'Avoudhrar.
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Commentaire de valdor (28/12/2009 07:40) :
Proverbes. Quand je cherche un proverbe, je n'arrive pas à me le
rappeler dans sa totalité. Alors, je laisse passer le temps. Et, quand je
n'y pense plus, il atterrit tout seul. Il en va ainsi de ces deux là.
Il s'agit de celui qui se prévaut d'un autre pour en vanter ses
qualités. (1)-Nan'as i-ousserdhoune: Am'ba idh vavac? -
Inayas-sen: Nekini, dh'Aaoudhiou idh Jeddi. (2)- Autre proverbe du
meme genre. Am'ba idh vavac A vou lamlac? - Inayas: Vava
am'-eldjaris; Adh-Ettviv idh-arfiqis. Ce qui veut dire, en gros ceci:
Question posée à un mulet puis à une personne au sujet de leur filiation:
-De qui es-tu le père? ou, qui est ton père? Réponse de l'un : "Moi,
le Cheval est mon grand-père".- de l'autre: " Mon père, c'est
comme notre voisin de palier qui est l'ami du médecin. Bonne semaine à
tous.
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Commentaire de valdor (28/12/2009 10:20) :
Salut Crista! Je reprends, si tu permets:..."ou tu fais ce qu'elle
dit...", là, il y a idée de satisfaire un besoin ou d'accéder à une
exigence, et: ..."ou elle fait ce que tu dis...", ici, ça sous entend une
idée de soumission de la femme(ou elle est soumise ou elle est démise); la
différence est de taille. Il y a inversion des roles et c'est là toute
la subtilité et la finesse de la femme que tu es, n'est-ce pas?
Cependant, quoiqu'on dise et quoiqu'on fasse, vous,les femmes
avez toujours raison. Ce qui m'amène à dire: Ce que femme veut,
l'homme aussi malgré lui. (Et, s'il ne veut pas ou ne peut pas,
il... tu connais la réponse. Le Bonjour amical d'aitalien, le
Montagnard.
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Commentaire de AYALIW (28/12/2009 17:50) :
slam fellak a valdor je suis tres heureux de ton grand retour,il n'est
jamais trop tard.et voici deux proverbes:ahbib ahbib mathakmar mathatsa
madane yasssar/.issardhane lahoune ,irgazane hakoune ,fouzadyane dhou
mafoune/.a bientot.....
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Commentaire de valdor (29/12/2009 11:00) :
Les Proverbes. Pourquoi ne viennent-ils pas quand on veut les formuler? - A
cause de notre mémoire. La mémoire, c'est comme un grenier ou
l'on entasse toutes sortes d'objets dont on n'a plus besoin.
Et, quand il nous arrive, au bout d'un certain temps, de chercher un
de ces objets, nous avons beau nous démener, mais en vain. Jusqu'au
jour ou justement, en cherchant un autre objet, le premier vous tombe sous
la main. Il en est de meme que lorsqu'on veut se rappeler le nom
d'une personne, d'un lieu, d'un mot quelconque, vous avez
beau l'avoir au "bout de la langue", mais allez l'en sortir, sur
l'instant. Vous n'y parviendrez que lorsque vous vous en
désintéresserez, et là, ça ne vaut plus le coup. Un facteur
déclenchant(l'oiseau) m'amène aujourd'hui à me souvenir des
proverbes suivants traitant du savoir. (1)- "Afroukh adh'issolqodd
vava-s". Se dit d'un jeune qui prétend savoir plus qu'un adulte.
Le disciple voulant dépasser le maitre. Pas au début mais, peut-etre dans
la durée. Il lui faut passer son temps et il a tout le temps pour se faire.
Ce n'est pas à l'oisillon à donner la becquée à son père. (2)-
"Win ilane dh'el fahhem yefhhem; Win ilane dh'aghioul yaouhhem".
Comprenne qui pourra ou qui voudra. L'idiot reste pantois.
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Commentaire de valdor (30/12/2009 08:41) :
Les proverbes: En fouillant dans ma mémoire, En en tirant un des tiroirs,
voilà ce que je cherchais: (1)-"El-mouth fellagh th'etsnadhi;
Th'areoula oula sani". (On ne peut échapper à son sort). (2)-
"Arrayiou avou-thloufa, Dhaqhilif i-oummi,zemregh".(Qu'ai-je fait de
mes idées?, je ne peux que me résigner). ou bien: (Pourtant, j'ai
fourni beaucoup d'effort, je ne peux qu'acepter mon sort). (3)"
Ameghar, m'aichav, ghas en'ghith". (cela concerne la vieillesse
(Thoumgher), la sénilité, , la dégénérescence du corps et de
l'esprit). Voilà! - Ces jours-ci, beau temps, profitez-en! Salut!
L'Avoudhrar.
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Commentaire de valdor (31/12/2009 14:18) :
Les proverbes. Dans un casier de ma mémoire, deux autres proverbes.
(1)-Ouchène yenna: "Aouine youfane lekhrif Karfaine, Thafsuth amayène,
Anevdhou dh'ouaggris youmayène". (Un voeu irréalisable. Désirer
l'impossible). (2)- "Anwa idh vav-im a Thamourth"? (Joli coin de
terre, dis-moi qui est ton propriétaire?, ou: De qui tiens-tu à ce point?,
ou encore: Propriété, qui te tient comme bien? (Propriété bien ou mal
entretenue). Ici, différentes interprétations peuvent se faire, c'est
selon...). Bonsoir! L'Avoudhrar.
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Commentaire de valdor (01/01/2010 15:36) :
A l'Ayaliw: J'avoue n'avoir pas compris le premier proverbe.
N'y-a-t-il pas quelque part inversion de lettres ou de mots qui
rendrait la lecture difficile?. Ce n'est pas le cas du second proverbe
que je ne connaissais pas. Aujourd'hui, je me suis essentiellement
consacré à adresser mes voeux de bonne année à pas mal de monde. Très bonne
année l'Ayaliw. Bonsoir.
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Commentaire de valdor (01/01/2010 15:52) :
Re-salut Farid Ait Ahcène, au lieu et place de Ahcène. A la lecture de mon
commentaire du 25/12/2009, tu auras compris de toi-meme que la réponse
t'était adressée suite à ton proverbe du 24/12/09. Voilà, c'est
rectifié. Mes bons voeux pour l'année 2010. Salut! L'Avoudhrar.
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Commentaire de ayaliw (01/01/2010 21:06) :
Bonne année a tout le monde et a valdor en particulier,pour le premier
proverbe l'ami quand ça resserre(dans les moments difficile), dans les
moments de paix tout le monde a tes cotés.bonne nuit.
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Commentaire de valdor (02/01/2010 12:49) :
Deux proverbes. (1) "Ane-ga ith-hedhredh Awal, igu'ekhçer". (Dire ce
qu'il faut dire, dire ce qu'il faut faire, dire et faire ce
qu'il faut faire au risque de déplaire. Sur le moment, dire sa vérité
crùment meme si ça fait des mécontents)./ (2)- Aouthith ghef Alim (la
paille), Adh yetsou thimzzine(l'orge). En parlant de l'ane:
Bats-le pour avoir mangé la paille(Alim), il se passera bien de
l'orge(Thimzzine)ou bien : prives-le d'un peu de paille, il ne
cherchera pas l'orge(Thimzzine). Priver quelqu'un d'une
chose pour l'empecher de demander plus de choses. Enfin, chacun peut
faire sa propre interprétation. Bonsoir toutes et tous.
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Commentaire de valdor (02/01/2010 12:59) :
A l'Ayaliw: Merci pour ta prompte réponse. L'explication en
valait la peine. Ce qui autrement dit, au sujet des amis, peut donner ceci:
"Heureux, tu compteras des amitiés sans nombre. Mais, adieu les amis, si le
temps devient sombre". Portes-toi bien l'Ayaliw et salut!
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Commentaire de cristalinette13 (02/01/2010 17:55) :
Valdor, j'ai lu ta réaction, et elle m'apporte un sourire
satisfait et même joyeux : merci ! Tous mes voeux de bonne et agréable
année à chacun des visiteurs de cet agréable blog et bien sûr à son auteur
:)Bizouxxx marseillais
http://cristalinette13.vip-blog.com/
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Commentaire de valdor (03/01/2010 15:23) :
La tenue vestimentaire(1). Rappelez-vous du proverbe: " A nechth i-thelsidd
i- thessouidd" (Tu vaux ce que tu portes)- Bien vétu=Bien vu. Ce n'est
pas toujours vrai. " L'habit ne fait pas le moine". L'etre
n'est pas le paraitre et, inversement, on peut dire aussi que le
paraitre n'est pas l'etre. En, voici la preuve à travers cette
histoire. - Riche comme Crésus, un homme se fait reprocher, par son
meilleur ami, sa tenue vestimentaire. Ecoute, lui dit-il: "ça me fait
vraiment mal de te voir dans cet accoutrement, cette tenue négligée alors
que tout le monde te connait. Que vont penser de toi les gens"? (A suivre).
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Commentaire de valdor (03/01/2010 15:33) :
Les Proverbes. (1)- "Rabbi Ouahdhès/ Oured-iloul, oured-its-lalaye". ou
bien : " Oured youraou, oured its-araou ". (Dieu est unique. Il n'est
pas enfanté et ne sera jamais enfanté. ou: Il n'enfante pas et
n'enfantera jamais).================================
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Commentaire de valdor (03/01/2010 15:39) :
Les proverbes. Toujours à propos du Bon Dieu, Le Clément, Le
Miséricordieux: "Rabbi its-aafou, lamani i-cheffou". (Dieu pardonne les
erreurs mais ne les oublie pas). Un dicton populaire dit: "Pardonner,
peut-etre; oublier, jamais".
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Commentaire de valdor (03/01/2010 15:51) :
Salut Crista! Te réitérer mes voeux de bonne année, de bonne santé et
beaucoup de joie est un plaisir pour moi. Bien le bonsoir à vous.
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Commentaire de valdor (04/01/2010 08:58) :
La tenue vestimentaire(2). L'homme touché par la remarque de son ami,
le regarde un instant puis répond: - "Puisque tout le monde me connait ici,
comme tu le dis, ai-je vraiment besoin de m'habiller (tenue correcte)
pour me montrer? Faut-il etre bien vétu pour etre bien vu"?/- Mais, voilà
que quelques mois plus tard, dans une grande ville, dans un autre pays, les
deux amis se retrouvent. La meme question fut posée à l'homme riche,
par son ami qui lui dit: " Ici, tu te trouves dans un quartier les plus
huppés de la ville et personne ne te connait. Qu'as-tu à dire, cette
fois, de cette tenue quelconque, négligée, qui ne fait pas honneur au rang
que tu occupes dans la société? Cela te fait mal voir des gens que tu
croises. Et, l'homme riche, amusé, un petit sourire en coin réplique:
" Et bien, à quoi cela va-t-il me servir? Je veux etre comme tout le monde
puisque justement, ici, personne ne me connait et je n'ai pas besoin
de me montrer". Morale: "Il ne faut pas se fier aux apparences". Les
apparences sont souvent trompeuses. (Fin de l'histoire) et Bonsoir!
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Commentaire de cristalinette13-salwa (04/01/2010 09:20) :
Merci Valdor :)))
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Commentaire de valdor (04/01/2010 14:44) :
Les proverbes: A propos d'un bébé né et des soins (bons ou mauvais)
qui lui sont prodigués par ses parents. "Sa-ant-id dh'amchich, Er-rant
dh'aqchich"(bons soins). "Sa-ant-id dh'aqchich, Er-rant
dh'amchich" (mauvais soins). "Ils(les parents) ont enfanté d'un
chat, ils en ont fait un lion" ou, "ils ont enfanté d'un lion, ils en
ont fait un chat".
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Commentaire de valdor (05/01/2010 13:59) :
Proverbe: "L"argent est un bon serviteur et un mauvais maitre". Il est fait
pour etre dépensé dit l'un; Il est fait aussi pour etre économisé dit
l'autre. ça dépend sous quel angle on voit l'utilité de
l'argent. Chez nous, on dit: " Içordi-yène, am-i-lefddane,
s'irdhi-thène(nigh aksi-thène), ad-oughalène". L'Argent,
c'est comme la crasse. Dès que tu l'enlèves (dépenses pour
l'argent), ça revient". Bonsoir!
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Commentaire de valdor (06/01/2010 11:23) :
Aujourd'hui, A regrets, pas de proverbe mais un commentaire sur Da
Said n'Ath Kaci, à la suite de celui traitant de la production
d'huile d'olives. Voir Article du 01/11/09, Page1. Merci. Bonne
journée.
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Commentaire de ahcene (06/01/2010 14:36) :
meme avec un peu de retard,joyeux anniversaire au blog et bonne et heureuse
année à tous les internautes qui le lisent. pour les proverbes de chez nous
,je retrouve beaucoup d'entre-eux dans un autre blog du village.en
tout cas c'est avec plaisir que je retrouve ce blog et
l'interressant et intarrissable valdor apres un long
silence.salutations.
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Commentaire de valdor (07/01/2010 09:51) :
Proverbe: L'hiver, le Kanoun et Assafou(Pluriel Issoufa), me
rappellent cet autre proverbe. " Yer El Djarh Am- Ouassafou; Yetsen
foufoudh, ilehou". Trad: Une mauvaise plaie - blessure physique, morale
et/ou verbale- s'infecte et s'étale telle une buche qui brule et
se consume dans le Kanoun (Foyer). Bien le bonjour à vous.
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Commentaire de valdor (07/01/2010 11:03) :
Bonsoir Ahcène! Tout d'abord, permets- moi cette petite intrusion dans
ta vie d'enfance et d'écolier. Au sortir de l'école, te
rappelles-tu ton empressement à vouloir rentrer rapidement à la maison? Ton
déjeuner préféré (un peu spécial) t'attendait. Tu ne pouvais pas
t'en passer, disait-on. ça, je le sais. T'en rappelles-tu? Bien.
Ceci dit en guise d'intro...,A mon tour, maintenant, de te souhaiter
une bonne et heureuse année 2010. D'autres voeux sont à venir. Ne
manquons pas de les formuler, à juste raison d'ailleurs. Bonne soirée!
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Commentaire de ahcene (07/01/2010 15:10) :
cher vador,merci pour ton commenraire.tu dois etre un proche:lors d'un
de tes precedents commentaires sur thadjmaith ath srour dans lequel tu as
cité plusieurs grands noms d'adhroum ath srour;aujourd'hui tu
parles d'un "secret" de mon enfance que peu de personnes encore
vivantes connaissent.effectivement en allant ou en revenant de l'ecole
je tetais encore le sein (et de qui?) de ma grande-mere(la mere de mon
pere)pas de ma mere.le lait lui etait revenu rien que pour moi.à
l'ecole mon enseignant da ouali ath haouda m'appelait ajemi
netfsouth.tu me replonges pres de 60ans en arriere,je t'en remercie.je
suis vraiment curieux de savoir qui se cache derriere ce pseudonyme.je
joins mon adresse e.mail si tu as la gentillesse de me dire qui tu
es.encore une fois que 2010 t'apporte santé,bonheur et prosperité
pour toi meme et tous les tiens.que ceux que j'ai cités et qui nous
ont quittés reposent en paix.
http://kardacheorl@yahoo.fr kardacheorl@yahoo.fr |
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Commentaire de valdor (08/01/2010 09:40) :
Proverbe: " Win Igue Dhebrene fellac Assa, Ad-Irouh Adh-acifezz". Cela
donne ceci: - "Que celui qui te conseille vienne te tirer de
l'embarras". - "Que celui qui te conseille aujourd'hui, Vienne te
sortir de tes ennuis".-"Que celui qui te conseille dans cette affaire
vienne t'en tirer". D'ou, un autre proverbe bien connu: "Les
Conseilleurs ne sont pas les payeurs".
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Commentaire de valdor (09/01/2010 14:37) :
Thoura, Dh'el ouaqth, Isgharène tsouaqedrène/ -Proverbe: "M'atchi
dh'aqederr igue ouarrane, Dh'aggeldzim m'ara yahçal". Ce qui
donne à peu près ceci: "Couper du bois n'est pas dur. Ce qui
l'est, c'est d'extraire la cognée, une fois coincée".(savoir
se tirer des situations difficiles).
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Commentaire de valdor (10/01/2010 14:01) :
Encore un proverbe: "In-nayas: A laaqel, Ass'ou laaqel; Elhou
i-louchghalic Ess- laaqlic; M'aila El-khir our zdhath at lahqedd;
M'aila our dhefir-ec,Edjith Akid-il-haq". En Arabe: on dit aussi: " At
Aaqel ya laaqel". Autrement dit: "Qui va lentement va surement".(Si le bien
est devant toi, il te laisse le rattraper; s'il est derrière toi,
laisse-le te rattraper). -Savoir gérer son temps et ses affaires en évitant
vitesse et précipitation. " Tout doucement le matin, et pas trop vite le
soir.
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Commentaire de valdor (12/01/2010 11:41) :
Un autre proverbe: "Yezrra Rabbi Dhachou Iguellane Dhoug Aghioul, Ikess-as
Achiouène". Trad: "Dieu sait ce que vaut(peut faire) un àne; il l'a
dépourvu de cornes". -Peut se dire de quelqu'un qui peut beaucoup
nuire sans(heureusement) qu'il en ait les moyens. Bonsoir.
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Commentaire de valdor (13/01/2010 11:19) :
Encore un proverbe que me fait rappeler la citation précédente, à propos
des anes: "Laave gheghial, Dhaghzzaz". (Les anes passent leur temps à se
mordre les uns les autres: C'est leur façon de jouer, à eux). - Je
vous laisse le soin d'interpréter... Salut et Bonsoir! Dernière
minute: Ah, la débacle! Algérie(Al,j'ai ri)-(Malawi(Mal,ah,oui!). Quel
Travail!
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Commentaire de valdor (14/01/2010 10:34) :
Aujourd'hui, pas de proverbe mais encore un poème de Si Mohand que
j'ai retrouvé et qui traite de l'Absence. -"Ferhen laavadh mi
nenfa- Our netsvane ara- Aoudhène médène nemouth/ - A çalhine aka ar mekka-
Amec igga ouaka- Nek ghilagh atsifrir thaggouth/ - Dhisghan ai goughène
douella- Dhelvaz inejla- Ouine issaane ahviv itsouth/.
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Commentaire de valdor (17/01/2010 10:41) :
Aujourd'hui, un proverbe. "Adhem-thegh, Dhedoua yella". Se dit: Quand
on a la possibilité de faire passer des douleurs névralgiques ou toute
autre douleur( maux de tete), on se passe d'un antalgique. Bonsoir!
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Commentaire de valdor (18/01/2010 09:02) :
Proverbe. - "Igue Djadjane Thaghaoussa, Taouakssa". A vouloir garder ou
conserver un objet, mets-le de coté au lieu de le préter.(Eviter de le
preter).
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Commentaire de valdor (19/01/2010 07:45) :
Proverbe: - A propos de celui qui vante ou loue ceux des siens ou ce qui
lui appartient. Oureth saadd wi-siqarren: " Ivaouène-iou, ourtsoubane-ara".
-Nul ne dévalorisera le bien de ses produits/ Nul ne dépréciera la valeur
de son bien/ Nul ne dira des ses fèves qu'elles ne cuisent pas.
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Commentaire de valdor (20/01/2010 14:47) :
Proverbe bien connu. "Anwa Idh-amezzoughic ai-aghervi, Inay-as Edhoua".
L'un: De quel coté est ton oreille? - L'autre: De la main droite,
au lieu de montrer naturellement son oreille droite(suivez le geste), il
passe le bras au dessus de sa tete pour montrer son oreille gauche. - Il ne
faut pas tout un détour pour atteindre un but. Prendre le raccourci.
Choisir la voie la plus sure, la mieux indiquée. N'a-t-on pas appris
que "la ligne droite est le plus court chemin d'un point à un autre
point"?
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Commentaire de valdor (21/01/2010 10:13) :
Proverbe court: "Ilhha win Igue Hegoune Idhamèn-is". -Il est bien
d'aider les siens et d'avoir l'esprit de famille.
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Commentaire de valdor (22/01/2010 14:03) :
Proverbe. "M'akhdhem, yaf". - Tu trouves ce que tu fais./ - Chacun est
responsable de ses actes./ - On récolte ce que l'on sème./ - Qui fait
quoi, assume!
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Commentaire de valdor (23/01/2010 10:13) :
Proverbe. Ghourrac A-taghlidd/ A-vdedh A-toualidd/ Af-fagh A-daouidd/. -Pas
de faux pas/ -Lève-toi pour voir/ -Sors, va voir dehors, ça peut valoir de
l'or.
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Commentaire de valdor (24/01/2010 07:28) :
Proverbe. - "Aken Athes-soudh, Athe-tsadd". Comme on fait son lit, on se
couche.
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Commentaire de valdor (25/01/2010 09:29) :
Proverbe. - "Awal-iou, Ennighacthid/ -Dhi-El-hayat, Ets-Mecthithid/ -
M'Amouthegh, Ets-fakrithid"./ - Maintenant, que je te fais part de mon
propos (ou, mon propos est le suivant), Souviens-t-en de mon vivant;
Rappelles-t-en après ma mort (ou) Dans la vie, ne l'oublies pas;
Rends-moi hommage après la mort.
Rappel de lecture: Lire "c" comme dans Acsum (la viande).
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Commentaire de valdor (26/01/2010 09:43) :
Proverbe.-" S'Anga iqriv wur ibwidd, S'anga ivaadh issouref".
-Accomplissement d'une tache immédiate et/ou lointaine. (1)-ci-près,
il n'arrive pas: Au loin, il se dépeche. (2)-...qui ne peut réaliser
la moindre chose, s'en prend à une autre plus importante.
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Commentaire de valdor (27/01/2010 13:35) :
Aujourd'hui, pas de proverbe. J'ai prévu à la place de vous
proposer un autre poéme de Si Mohand que je n'arrive malheureusement
pas à reconstituer dans son intégralité. Je laisse passer pour le moment.
Quand ça ne vient pas, ça ne vient pas. Alors, laissons venir! Bonsoir.
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Commentaire de valdor (28/01/2010 10:03) :
Proverbe. "Win Ivghan Adh Youzour, yarqiq"./ - Plus petit tu te(fais)sens,
plus grand tu es dans le coeur des gens./ - Moins tu te montres, plus tu
apparais./ - Qui parle moins de soi(modestie) ajoute de l'envergure à
sa grandeur.
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Commentaire de valdor (30/01/2010 12:33) :
Proverbe. "Win içabrrane, its-naal". ça
me rappelle les proverbes suivants, à peu près équivalents. 1°)-"Patience
et longueur de temps font plus que force ni que rage". 2°)-"Tout vient à
point à qui sait attendre".
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Commentaire de valdor (09/02/2010 09:39) :
Proverbe. "El-haal, I-lmend Allahoual".
"Allonge tes pieds en proportion de ton tapis". 1)trop court:
recroquevilles-toi! 2)Assez long: Allonges tes jambes! ou bien: Ne pas
être trop dépensier. Ne pas vivre au-dessus des ses moyens. Gérer son mode
de vie en fonction des ses possibilités.
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Commentaire de valdor (23/02/2010 11:45) :
Voici un autre proverbe qui m'est revenu, par hasard: "Win ilhhan,
ilhha iyman-is; Adhirnou, Medden Ath Chekrrane". Rappel de lecture: Lire
"hh" comme dans "lahhoua"(la pluie). Ce qui veut dire ceci: Celui qui est
bon est, d'abord, bon pour soi, en sus des fleurs qu'il reçoit
et/ou des égards qu'on lui doit/ - ou bien: Si tu veux être respecté,
Respectes-toi, toi-même. Voilà, Salut et à la prochaine!
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Commentaire de valdor (28/02/2010 12:04) :
Proverbe entendu ces derniers jours. "Dhwine i-djane, i-guen-djane".
(1)-Faire preuve de tolérance , quand bien même... (2)- Sauf est celui qui
laisse du sien.
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Commentaire de valdor (15/03/2010 14:48) :
Proverbe. Entendu au marché, un autre proverbe: "Vourkhis, Adeghli
Thittis". qui veut dire: - A moindre coût, moindre qualité./ - Si tu veux
le meilleur, faut y mettre le prix./ - On dit bien: Le prix indique la
qualité.
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