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VIP-Blog de aitaliouharzoune-bs
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  • Créé le : 02/01/2008 12:31
    Modifié : 22/05/2016 00:11

    Garçon (38 ans)
    Origine : Tizi-Ouzou
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    La Bataille de 1835 entre Ait Ali Ouharzoune et Zaknoun (5)

    30/04/2009 23:38

    La Bataille de 1835 entre Ait Ali Ouharzoune et Zaknoun (5)


    Cinq mois après, les morts seront oubliés dans la terre, près des portes des villages. Des enfants joueront et des mulets passeront sur les dalles de leurs tombeaux. Les veuves seront unies à d’autres hommes, les jeunes femmes aimeront plus fortement leurs maris sauvés, et la nature réparatrice fécondera leurs flancs avides. La moisson des jeunes mâles que les mères élèveront dans leurs deux mains devant leurs portes, pour se faire gloire de la force de leurs reins, sera plus drue que jamais.

    A l’envie, comme de bons ouvriers qui réparent une forteresse et bouchent les trous des boulets avec des pierres neuves, elles rendront à leurs villages les poitrines robustes, les bras forts, les cœurs vaillants qui font leur indépendance. Elles ne songeront qu’à cela ; c’est cela seul qu’elles demanderont à leurs saints, au pied des arbrisseaux qu’elles embelliront plus que jamais de loques bleues arrachées du bas de leurs robes. Brûlant des grains d’encens sur les places sacrées où se sont assis les élus de Dieu, les évoquant, leur parlant à l’oreille dans l’invisible, elles les supplieront de leur donner encore, toujours, des enfants mâles, jusqu’ à ce que leurs mamelles soient taries, et tous les ans des pressentiments divins leur annonceront qu’elles sont exaucées, puis les hommes adultes, pleins de joie, leur feront fête, leur apporteront de la viande, et les respecteront étendues sur leurs dures couches comme des créatures bénies.

    Pas un jour ne se passera sans que des cris d’allégresse et des modulations stridentes comme celles de l’ancienne bataille partent de Zaknoun, emportées vers Aït-Ali ouharzoune, d’Aït-Ali ouharzoune vers Zaknoun. Ces cris annonceront les naissances des mâles qui vagissent dans leurs berceaux, les circoncisions qui terminent la période critique de leur enfance, les réceptions dans la djemaa qui les déclare capables de porter les armes et de faire flamber la poudre à leur tour dans le ravin d’en bas. Dans vingt ans on recommencera, et alors on verra bien celles qui auront le mieux fait, des femmes de Zaknoun et des femmes d’Aït-Ali ouharzoune., l’honneur des femmes kabyles est là.(The end).



    Commentaire de ADMIRATEUR (23/05/2009 22:20) :

    merci salah pour tes efforts,je te souhaite une bonne continuation,et un grand coucou pour VALDOR,vous étes la fierté de ce blog j'attends chaque jours vos commentaire merci.....


    Commentaire de valdor (24/05/2009 18:53) :

    Ay Ath Ali d'ici et d'ailleurs! Se peut-il que vous n'ayiez rien à dire, à commenter sur l'érection de cette stéle, et, précédemment, sur la photo ou tableau représentant notre village? Thadarth En Negh, ne vous inspire-t-elle pas? Personnellement, je ne veux pas le croire. A ce sujet, meme si on a déjà tout dit sur la participation et quand il n'y a pas d'écho, il faut sans cesse recommencer! L'Ayaliou vous dit: BONSOIR.

    ce-net@hotmail.fr

    Commentaire de valdor (25/05/2009 08:31) :

    Cher Ami l'Admi(rateur).Aujourd'hui, je te dis Merci pour ce que tu as "écris"et dis un samedi et, comme ça me dit, je te redis Merci. En fait, il y a combien de "i" la dedans?----------- Salut l'A(d)mi. Amicalement.

    ce-net@hotmail.fr

    Commentaire de valdor (26/05/2009 11:25) :

    HYMNE A LA GLOIRE DE MAHMOUD AT TSAFATH. Voici les paroles que l'on fredonnait: "Aqchich el qad Ou ssarou/Laayoun i-filkou/Dhi the melaaalt i gue frou-ourakh(bis)./ Aou then-tid z'dhath vavaaas/Thar g'agui thass-aaas/Ouazizèèène our di TTili(bis)./Our Tsaguadhe ak'ed ner etsar/ ess mya ezdhath oua m'nar(bis)"./GROSSO MODO, ça peut donner ceci: L'enfant à la taille effilée(ou élancée ou fine)/ Aux sourcils larges et bien tracés/Par sa maman, choyé et dorloté (bis)./ On a tiré (sur lui) devant son père / dont le sang n'a fait qu'un tour/N'y a-t-il personne pour le venger?(bis)./Oh, mère! ne pleure plus! car nous jurons pour l'honneur et par le sang, qu'ils paieront(ou que ça leur vaudra) deux cents pour cent. GLOIRE A NOS MARTYRS! Je vous fais une confidence et je ne m'en cache pas: J'ai les yeux embués de larmes.

    ce-net@hotmail.fr

    Commentaire de valdor (27/05/2009 10:05) :

    Dans le meme ordre d'idées que le commentaire précédent, je vous livre un autre Hymne que l'on chantait à la gloire de nos combattants et résistants aux forces d'occupation, au cours de l'année 1956/57./ "Ass E-Lekhmiiiss Thameddiiith/ Mi Thaadhra Thouaghiiith/ Dhi Thakhoukhth I-Ker Oughebar (bis). / Al Wataniii, Rabbi Yella Ak Mihamiii/ Al Houria, Fellam I-djigh Vava dhe Yemma"/. Ce qui donne à peu près ceci:" Un jeudi après-midi/ eut lieu une hécatombe/sous un feu nourri/un nuage de poudre et de poussière s'éleva au dessus de Takhoukhth/ Oh, ma Patrie! Que Dieu te vienne en aide! Et, pour toi, LIBERTE, j'ai laissé mon vieux père et ma mère". I-nna-yiouène,yadj-viyi- oua-oua liss: "AGHLINE YIZMAOUENE, ATCHANE OUCHANANE".(Le pouvoir des chacals de manger du lion). Mais tout a une fin. Un lion reste un lion et le lion ne meurt jamais.

    ce-net@hotmail.fr

    Commentaire de ahcene de paris (17/06/2009 16:43) :

    azul salah j adore ce que tu fait bravo continue a nous gratifier de belle images de notre chere region bonne continuation





    La Bataille de 1835 entre Ait Ali Ouharzoune et Zaknoun (4)

    24/04/2009 20:05

    La Bataille de 1835 entre Ait Ali Ouharzoune et Zaknoun (4)


    Mieux vaut cent fois mourir ici que remonter au village, puisqu’elles veulent qu’on meure, et après les jeunes gens qui ont sauté les premiers et roulé comme des chevreaux, les hommes à barbe blanche s’abattent sur les pierres luisantes. Le soleil s’est élevé jusqu’au milieu du ciel. Le ravin flambe comme une fournaise ; mais il est dit qu’aucun de ceux qui sont descendus dans cet enfer n’en sortira vivant. Elles y feront tuer tous leurs maris, tous leurs frères et tous leurs fils.

    Alors apparaissent comme des dieux sauveurs, enveloppés de voiles blancs et agitant des branches vertes, des vieillards qui remontent la vallée, le long d’un chemin qui serpente entre les pierres. Ce sont les marabouts de Soumer qui viennent imposer la paix aux Musulmans. Les fusils se taisent à une extrémité, puis sur toute la longueur des deux lignes, à mesure qu’ils avancent entre les cadavres. Ils se placent au milieu, et prient, les mains renversées à la hauteur des épaules, les visages levés vers les forteresses aux toits rouges ; puis ils déclarent la trêve de Dieu, se partagent en deux groupes, et font relever les morts.

    Les femmes arrêtent les cris dans leurs gorges ; mais elles demeurent entrelacées en avant des villages, immobiles comme des murs, et, lentement, les morts, la tête pendante, remontent les premiers portés sur les épaules de leurs frères. On les étend l’un après l’autre devant elles, et elles les regardent sans se lamenter ni verser de larmes ; car les marabouts sont là mais bientôt dans leurs demeures, elles pousseront des vociférations funèbres, et déchireront leurs joues à coups d’ongles, et, pendant toute la nuit, de Zaknoun et d’Aît-Ali ouharzoune, de longs gémissements pareils aux hurlements des loups monteront dans le ciel étoilé.......



    Commentaire de Farid Ait Ahcene (26/04/2009 01:23) :

    enfin...


    Commentaire de valdor (27/04/2009 12:33) :

    1° A EL MOULOUDH ATH AMER. J'ai lu quelque part que notre village méritait un reportage de 52 mn. Vous ne pouviez pas mieux dire. Vos fonctions au niveau d'un Média qu'est BRTV, je crois, peut bien vous le permettre.Nous attendons donc impatiemment sa réalisation. Nous savons qu'une telle entreprise n'est pas une sinécure et qu'elle ne peut se faire du jour au lendemain. Cela demande du temps et de l'argent, un travail de recherche, des moyens et de la patience. Alors, faites pour le mieux et BON COURAGE! Pardon pour cette question indiscrète de ma part: N'etes-vous pas le fils à KACI? Dans ce cas comme dans l'autre, coucou à vous deux. L'ABOUDHRAR.

    ce-net@hotmail.fr

    Commentaire de FARID AIT MOUHOUB (30/04/2009 15:38) :

    SALUT SALAH BOURAS C'est un grand plaisir de te lire dans ce site qui est merveilleux,je vois bien que tu ne perd pas ton dans la commune,la bataille de 1835 entre ton village et zaknoun est historique c'était un temps des cauchemards et des malentendus avec des villages kabyles, il y'a aussi d'autres villages qui ont des mémes cauchemards si j'oses dire,aujourd'hui reste trops de conflis dans nos imaginations,et c'est pour cela que nous avons des problémes généralement silencieux dans nos sangs. bravo salah,ses histoires historiques resteront des leçons à apprendres et à ne pas les refaires. baybay.

    faitmouhoub@yahoo.fr

    Commentaire de l\'mulud ath amar (08/05/2009 04:15) :

    azul fellawen ayaraw n'tadartiw; C'est merveilleux de lire ces différents commentaires sur notre village mais je trouve dommage que les rares fois ou j'y vais,je trouve le village vide de chez vide,pas une âme dans les ruelles ou presque. je tombe toujours mal ou c'est pareil le long de l'année? Je réponds à la question de avudrar qui me dit si je suis le fils à qaci,je réponds par l'affirmative (oui),pour ce qui est du reportage,c'était bien prévu mais les choses se sont déroulées pas comme j'aurai voulu (très long à expliquer içi).cela dit le projet n'est pas mort,c'est une question de temps. je vous embrasse toutes et tous ayaraw n'tadartiw. mouloud ait amer

    mouloudjsk@hotmail.com

    Commentaire de valdor (13/05/2009 17:43) :

    I L'Mouloudh Ath Amer: (1)- Merci pour ta réponse relative à ta filiation. Vraiment content de la savoir.(2)- A propos du reportage sur le village n'Ath Ali, prends le temps qu'il te faudra. Ne te presses surtout pas. Nous n'avons aucune explication à te demander. Tu es seul juge de l'opporunité à faire ou pas encore ce reportage. Pour cela, nous te faisons confiance. Un bon reportage, c'est comme une bonne cuisine, plus ça met de temps à mijoter, et plus c'est délicieux. (3)- Quant au village et le vide constaté lors de tes visites, c'est malheureusement aussi vrai que le jour succède à la nuit et réciproquement. Le dépeuplement(plus prononcé chez nous) que les villages alentours) est aussi visible que le nez planté au milieu de la figure. Toutefois, le village s'anime et prend quelques couleurs durant les vacances d'été. Sincères salutations.

    ce-net@hotmail.fr

    Commentaire de farid.A.M (17/05/2009 21:50) :

    Bonsoir ou bonjour valdor, et mouloud ait amer, c'est un grand plaisir de vous lire dans ce blog, pour valdor, ( je ne sais pas à qui appartiens ce pseudonime), vraiment, en dirait que vous étes un écrivain,et philosophe, vous éxprimez bien avec votre clavier, il suffit de vous donner une photo, et oop un journal est prét,bravo,en vous lis toujours.et vous mouloud, pour votre documentaire rien n'est trops tard,nous sommes toujours là,et le paysage de la grande kabylie est toujours le méme, on vous attend.......bonne soirée et à la prochaine.


    Commentaire de valdor (18/05/2009 12:56) :

    THIZI N'TASSAFTH.(Suite). LES TRANSPORTS PUBLICS: a) LES CARS: Les lignes régulières. Grandes Distances: I/Iboudrarène-Constantine :Ligne desservie par LACEB(HAMOU AOUA)de Bouadnane et son Associé, CHIKHI de Michelet.II/Distances moyennes:Iboudrarène-Tizi-ouzou: Ligne assurée par Patrossigno, d'un nom à consonnance espagnol. b)LES TAXIS PRIVES: chez nous, il y avait: 1)Da Arav Ath Lounis avec sa C4, puis une vedette et enfin une Traction. 2)Da Bélaid n'Ath Kaci et Da Md Said n'Ath Amer avec leur "Abeille". 3)Chili n'Ath Ouamer également. Il faut dire que Da Arav n'Ath Lounis faisait souvent aussi les grandes distances quand on le sollicitait. Il se rendait à Alger, Oran et meme Constantine. Il était réputé pour sa conduite au volant et surtout sa bonne compagnie. Pendant les mois de Juillet-Aout (période des grandes vacances) on se rendait chaque jour au garage n'Da Aomar à la rencontre de nos parents, surtout ceux venant de France. Et, lorsque nous voyions pointer le car Patrossigno, nous poussions des cris de joie.(A suivre).

    ce-net@hotmail.fr

    Commentaire de valdor (19/05/2009 16:28) :

    Pour compléter le commentaire d'hier relatif aux transorts publics, je reviens sur une omission ayant trait aux taxis privés et à leurs dessertes sur de petites distances. Il s'agit de la destination de Souk-El-Djemaa qui est une ligne régulière et un peu plus importante par rapport aux autres lignes, de par son trafic. En effet, chaque vendredi de la semaine, s'y tenait(à Souk-El-Djemaa) un très très grand marché hebdomadaire qui voit affluer, de tous les villages environnants(De Fort-National, Michelet et d'ailleurs) des flots de voitures. Je signale, au passage, que de notre temps, le vendredi est un jour de vacance-pour les scolaires- en raison justement de la tenue de ce marché de meme que le Dimanche(jour férié).

    ce-net@hotmail.fr

    Commentaire de valdor (19/05/2009 16:43) :

    Cher Farid.A.M: Tout ce qu'il y a de plus normal quant à la façon de présenter les choses. La méthode, si ça peut en etre une, la voici: ... se lacher, s'écouter et LAISSER LIBREMENT PARLER SON COEUR. Ensuite, les idées abondent tant et si bien que le reste suit spontanément et tout naturellement. Alors, ça va, ça vient comme ça et si,au moment de la frappe(clavier) vous ne vous en rappelez pas, ça vous file comme ça, entre les doigts. Merci quand meme pour la teneur de votre commentaire et lorsqu'on se comprend mutuellement, on peut dire que le but est atteint. Celui de converser entre nous,en toute franchise, en toute bonne foi afin de faire fructifier nos idées pour le bien de notre communauté. Bien amicalement.

    ce-net@hotmail.fr

    Commentaire de valdor (19/05/2009 17:26) :

    Du Garage n'Ath Kaci(avant) au Siège de l'A.P.C.d'Iboudrarène(actuellement): Une anecdote concernant les transports privés(suite et fin).- Bien souvent,nos parents nous mettaient en garde de ne jamais nous trouver sur la route de Da Idir n'Ath Abdeslam, d'Ighil N'Sedda, qui est un autre taxieur de ce village.Pourquoi? - Car, nous disait-on, il était ASSURE . Comprendre par là, que son assurance couvrait tout et qu'il pouvait renverser n'importe qui sans rendre de compte à personne. Avec son assurance,,il était inattaquable. Voilà ce que nous retenions de lui. En vérité, ce n'était là qu'un subterfuge pour attirer notre attention sur les dangers de la route. Pensez-vous, quel danger en voyant venir une auto une fois la semaine. Déjà, commençait la prévention routière. Enfin pour clore le sujet sur le garage N'Tizi N'Tassafth et ces différentes appellations tout au long de ces changements, il a pris également, en raison de la guerre d'Algérie, l'appellation de P.D.B. qui signifiait: Poste de Bouadnane,il me semble. Présentement,cet endroit est le siège de l'A.P.C. D'IBOUDRARENE.

    ce-net@hotmail.fr

    Commentaire de ahcene (25/07/2009 18:07) :

    salut mouloud ath amer.je suis de la generation de kaci votre pere.que devient -il?je l'ai plus revu depuis 1956.je me rapelle un souvenir d'un evenement dramatique auquel nous avons assisté ensemble.je suis content que le fils de mon camarade que vous etes ait reussi dans sa vie.salutations

    kardacheorl@yahoo.fr




    La Bataille de 1835 entre Ait Ali Ouharzoune et Zaknoun (3)

    20/04/2009 20:36

    La Bataille de 1835 entre Ait Ali Ouharzoune et Zaknoun (3)


    Il y en a qui portent au milieu du front des plaques rondes, vertes et bleues entourées de gouttelettes d’argent. Ce sont les mères de l’année qui ont mis au monde des enfants mâles. Elles ont participé à la toute-puissance masculine, et leur insigne est le disque du soleil. Elles ont enfanté comme la terre, et mieux qu’elle, au lieu d’épis, une moisson d’hommes.

    Presque toutes les autres ont des plaques pareilles sur la poitrine. Celles-là ont donné au village tous les guerriers qui le défendent à cette heure. Les plus braves, les plus grands, les plus sages dans le conseil sont sortis de leurs flancs. Elles les ont tenus près d’elles jusqu’à ce qu’ils fussent assez forts pour manier une arme, puis elles les ont lâchés comme des lions. Toute la force de la cité, tous ses biens, tout son honneur ont passé par elles comme une émanation divine, et c’est d’elles que sont descendues comme des fleuves ces deux troupes qui se battent sous leurs yeux.

    Elles les prodiguent, leurs hommes, comme si leurs seins étaient inépuisables. Ce jour-là est peut-être le grand jour où le village d’en face, d’où sont déjà partis tant de coups mortels, s’écroulera dans la fumée et dans les flammes. Est-elle donc si dure à gravir, cette pente à demi-couverte d’oliviers, de figuiers et de champs d’orge, terminée par des bouquets de frênes au milieu desquels pointent les toits rouges ?

    Voilà les deux bataillons qui sortent de leurs abris et se fusillent à plein corps dans le lit de la rivière. Elles les voient se joindre. Leurs cris continus fendent l’air et font bondir les hommes en avant comme des pointes de lances. S’ils reculent, leurs hurlements d’épouvanté les clouent sur place. Ils se jettent les uns sur les autres, et se taillent les membres à coups de yatagan. La rage les aveugle, et ils sont fous de honte. Que diront-elles là-haut s’ils plient ? Que crient-elles déjà ? « O les lâches! »..........



    Commentaire de Farid Ait Ahcene (22/04/2009 17:46) :

    En lisant ce passage j`ai bien senti que l`auteur a decrivait un peu une des honorables qualites que les kabyles avaient depuis leur existance( ENNIF ). Que dieu nous la garde a jamais.


    Commentaire de afrmed (09/01/2010 11:23) :

    Admirez ce chef d'oeuvre de 'Achouffou ou kendour'.c'est tellement épique,bien écrit,que l'on aimerait que çà recommence.On ne dirait pas qu'il s'agit de deux villages voisins accablés par la misère qui sont en train de s'entretuer.Et l'auteur voudrait certainement en voir d'autres celà arrange bien les affaires,n'oublions pas que les Français ne sont pas loin de la kabylie à l'époque de l'écrit.





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